HMS Buttercup (K193)

corvette de classe Flower

Le HMS Buttercup (K193) est une corvette de classe Flower construite par la Royal Navy durant la Seconde Guerre mondiale. Chaque unité de cette classe porte le nom d'une fleur : Buttercup veut dire renoncule.

HMS Buttercup
illustration de HMS Buttercup (K193)
le HMS Buttercup (K193)

Type Corvette
Classe Classe Flower
Histoire
A servi dans  Royal Navy (1940-41)
 Composante marine (1941-44)
Pavillon de la marine royale norvégienne Marine royale norvégienne (1944-57)
Chantier naval Harland and Wolff à Belfast Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Quille posée
Lancement
Armé
Statut fin de service en 1957
Équipage
Équipage 85 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 62,5 m
Maître-bau 10,1 m
Tirant d'eau 3,5 m
Déplacement 925 t
Propulsion 2 turbines à vapeur
Puissance 2 750 cv
Vitesse 16 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement
Électronique Sonar et radar
Rayon d'action 3 500 milles à 12 nœuds
Carrière
Indicatif K193

Histoire

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Le HMS Buttercup a servi, durant la seconde guerre mondiale dans le cadre de la RNSB (Royal Navy Section Belge) créée à l'initiative du Lieutenant Victor Billet.


Après la libération de la Belgique à la fin de 1944, le navire retourne à la Royal Navy.


En , il est prêté à la Marine royale norvégienne qui le rachète en 1946 et le nomme Nordkyn. En 1969 il devient un baleinier nommé Thoris mais il est abandonné la même année.

Mission

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La classe est conçue à partir des plans d'un baleinier[1]. Conçus pour escorter des convois près des côtes, les navires de la classe Flower sont finalement employés dans l'escorte de plus larges convois traversant l'Atlantique. Leur petite taille est leur plus gros handicap, les rendant intenables et difficiles à vivre pour l'équipage par gros temps.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Guy Malbosc, La bataille de l'Atlantique (1939-1945) : la victoire logistique et celle du renseignement, clés de la victoire des armes, Paris, Economica, , 2e éd., 544 p. (ISBN 978-2-7178-5919-5)

Articles connexes

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Lien externe

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Note et référence

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  1. Malbosc 2011, p. 40.