Hôtel de ville de Loches
L'hôtel de ville de Loches est le bâtiment qui abrite, depuis 1535, la mairie de la ville française de Loches dans le département d'Indre-et-Loire.
Localisation
modifierL'hôtel de ville de Loches est construit contre la face intérieure du rempart médiéval de la ville, plaqué sur la porte Picois qu'il masque en partie[1].
Historique
modifierLa construction de l'hôtel de ville est autorisée par lettre patente du roi François Ier datée du [1] ; l'édifice doit également faire office de prison, de grenier à sel et de palais de justice[G 1]. Toutefois, pour des raisons financières[G 2], le chantier, dont le plan est élaboré par Jean Baudoin[G 3] en 1534, ne commence que le [G 4] pour se terminer, après plusieurs interruptions, qu'en [2],[G 5]. Le bâtiment sert de mairie, sans discontinuer, depuis cette période[2].
Pendant la Révolution française, l'hôtel de ville sert à entreposer les œuvres d'art saisies dans les édifices religieux du district[3].
Il est classé au titre des monuments historiques par la liste de 1862, en même temps que la porte Picois adjacente[4].
Architecture
modifierDes contraintes de place (la parcelle à bâtir est petite)[1] et l'interdiction de François Ier de détruire la porte Picois et l'enceinte, édifiées au siècle précédent, pour le construire[2],[5] obligent l'architecte à adopter un plan particulier pour l'hôtel de ville. Il se compose d'un bâtiment en longueur perpendiculaire à l'enceinte et d'un pavillon, construit dans l'angle rentrant du premier bâtiment de la porte Picois[1].
Le bâtiment principal comporte deux étages et un comble. Sa façade est rythmée de pilastres dont les chapiteaux présentent des décors végétaux ; elle est percée de baies à meneaux[1]. Le fronton de celle qui éclaire le comble est décoré d'une salamandre, emblème royal de François Ier[6].
Le pavillon d'angle comporte pour sa part quatre étages reliés par des escaliers à courtes volées droites, en raison de l’exiguïté des lieux. ses baies sont en plein cintre, excepté celle de l'étage supérieur, à meneaux[1].
Pour en savoir plus
modifierBibliographie
modifier- Edmond Gautier, « Construction de l'hôtel de ville de Loches - projet de fontaines », mémoire de la Société archéologique de Touraine, t. XVII, , p. 83-105 (lire en ligne).
Articles connexes
modifierLiens externes
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Notes et références
modifier- Construction de l'hôtel de ville de Loches - projet de fontaines, Société archéologique de Touraine, 1865 :
- Gautier 1865, p. 85.
- Gautier 1865, p. 87.
- Gautier 1865, p. 90.
- Gautier 1865, p. 92.
- Gautier 1865, p. 97.
- Autres sources :
- Robert Ranjard, La Touraine archéologique : guide du touriste en Indre-et-Loire, Mayenne, Imprimerie de la Manutention, (réimpr. 1986), 3e éd. (1re éd. 1949), 733 p. (ISBN 2-85554-017-8), p. 444.
- Jean-Luc Flohic (dir.), Patrimoine des communes de France : L'Indre-et-Loire, t. 2, Paris, Flohic, , 1406 p. (ISBN 2-84234-115-5), p. 837.
- Christophe Meunier, La Chartreuse du Liget, Chemillé-sur-Indrois, Hugues de Chivré, , 172 p. (ISBN 978-2-916043-15-9), p. 148.
- Notice no PA00097828, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Gautier 1865, p. 85.
- Jean Raust, Loches au cours des siècles, Chambray-lès-Tours, CLD, , 151 p., p. 56.