Hôtel Chambellan
L'hôtel Chambellan est un hôtel particulier gothique flamboyant de Dijon, situé 34, 36 rue des Forges, dans son secteur sauvegardé.
Hôtel Chambellan de Dijon | |
Hôtel Chambellan | |
Type | Hôtel particulier |
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Début construction | XVe siècle |
Fin construction | XVIIe siècle |
Propriétaire actuel | Propriété privée |
Protection | Classé MH (1913, 1917) Patrimoine mondial (2015, Climats du vignoble de Bourgogne) |
Coordonnées | 47° 19′ 20″ nord, 5° 02′ 26″ est |
Pays | France |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Côte-d'Or |
Commune | Dijon |
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Histoire
modifierL'hôtel bénéficie d'un double classement au titre des monuments historiques : l'hôtel depuis 1913 et la chapelle en 1917[1].
Henri Chambellan, riche drapier de Dijon, vicomte-majeur de Dijon de 1490 à 1493, puis conseiller à la chambre des comptes, a transformé l'ancienne demeure en une résidence luxueuse.
Architecture
modifierOn accède à l'hôtel par une porte située à droite de l'immeuble 34-36 rue des Forges, dont la façade a été construite au XIXe siècle. Cette porte donne dans un long couloir à l'extrémité duquel on débouche dans la cour intérieure de l'hôtel Chambellan. À droite, une aile en pierre de taille, percée de fenêtres à meneaux de style gothique flamboyant, comporte au niveau de la toiture une haute lucarne en pierre qui forme deux étages en coupant la gouttière du toit. À l'extrémité de ce bâtiment, une tour abrite un escalier à vis, ajouré ; elle se termine par une terrasse entourée d'un garde-corps. À l'intérieur, l'escalier de pierre est couvert à son sommet par des voûtes d'ogives dont les liernes et les tiercerons semblent jaillir de la hotte qu'un homme sculpté porte sur l'épaule ; ce personnage est appelé à Dijon « le jardinier[2] ». A gauche de la tour d'escalier s'étend une galerie de bois à deux niveaux, elle aussi gothique flamboyant.
L'hôtel a appartenu à la ville de Dijon de 1913 à 2008[3], année où la municipalité Rebsamen le vend à un propriétaire privé, Philippe Bernard, également acquéreur de nombreux éléments du patrimoine historique dijonnais comme la Maison des Cariatides, la Maison Millière ou de nombreux autres immeubles historiques[4]. Il reste ensuite fermé au public (hormis lors des journées du patrimoine) jusqu’en 2018, année où il fait l’objet d’une réfection et de l’installation d’un commerce[5].
Galerie
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Galerie de l'hôtel Chambellan
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Tourelle d'escalier et lucarne
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Lucarne
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Chapiteau en haut de l'escalier extérieur.
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Plaque d'information trilingue (français, anglais, allemand)
Notes et références
modifier- « Hôtel Chambellan », notice no PA00112289, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Eugène Fyot, L’hôtel Chambellan, Dijon, Édition du Syndicat d’initiative et de tourisme de Dijon et de la Côte-d’Or, 1925, 59 p.
- « Fragilités du patrimoine », Le Bulletin du Renouveau du Vieux-Dijon, n°46, 2009, p. 3-4.
- Alexis Cappellaro, « Philippe Bernard, le « monopolysateur » du vieux Dijon », sur DijonBeaune Mag, (consulté le ).
- Anne-Françoise Bailly, « Dijon : l’hôtel Chambellan va être refait et accueillir un commerce », sur Le Bien public, (consulté le ).
Voir aussi
modifierArticle connexe
modifierLiens externes
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- Ressource relative à l'architecture :