Hôpital Henry Gabrielle
L'hôpital Henry Gabrielle[1] se situe à huit kilomètres de Lyon, sur la commune de Saint-Genis-Laval (Rhône), spécialisé en médecine physique et de réadaptation, et appartient au groupement hospitalier sud des Hospices civils de Lyon (HCL).
Hôpital Henry-Gabrielle | ||
Présentation | ||
---|---|---|
Coordonnées | 45° 41′ 22″ nord, 4° 47′ 23″ est | |
Pays | France | |
Ville | Saint-Genis-Laval | |
Adresse | 20 route de Vourles - 69230 Saint-Genis-Laval | |
Fondation | 1969 | |
Site web | https://www.chu-lyon.fr/hopital-henry-gabrielle | |
Affiliation | Hospices civils de Lyon | |
Services | ||
Service d’urgences | non | |
Nombre de lits | 205 | |
Spécialité(s) | Médecine physique et de réadaptation | |
modifier |
Histoire de la propriété
modifierLa propriété a une longue histoire : elle faisait partie d’un vaste domaine, le clos Marion, qui doit son appellation au dernier propriétaire d’avant la révolution de 1789. La propriété est un ancien tènement du château de la Tour. En décembre 1786, Etienne Marion agrandit le clos en déplaçant plus au sud le chemin de Grate-Cul qui séparait la propriété en deux, débouchant sur la route de Brignais. Le portail qui lui fait face était une entrée de la propriété de Beauregard qui se situe dans le prolongement du chemin. En 1844, le clos Marion est vendu en plusieurs lots[2]. Un lac artificiel est présent sur la propriété, alimenté par des sources et par le surplus d’eau du château de la Tour.
Une propriété bourgeoise, villa de type florentin construite à la fin du 19ème siècle, entre 1895 et 1900, occupe le parc d'agrément de l'ancienne propriété. La Villa Alice, du prénom de la fille du dernier propriétaire est la famille Richon. La façade présente un corps central en retrait, précédé d’une colonnade supportant une terrasse, et encadré de deux ailes, un bow-window polygonal fait saillie sur une façade latérale[3].
La villa reste inhabitée suite au décès d’Alice Dubois en septembre 1943. Pendant la seconde guerre mondiale, la villa est occupée par les soldats allemands, logés dans les Communs, comme d'autres maisons bourgeoises saint génoises, jusqu'à la libération de la ville le 3 septembre 1944, puis devient un établissement militaire: l’école des cadres de la FFI (Forces Françaises Intérieures). En 1956, l'insurrection de Budapest amène des Hongrois à s'exiler, certains sont logés à la Villa, de la même façon que certains rappariés d'Algérie en 1962. Un métayer entretiendra la propriété pour le compte des héritiers et y restera jusqu’à la venue des Hospices Civils de Lyon[2].
De nombreuses constructions ont disparues comme un lavoir, un réservoir d’eau, des serres, orangeries, pigeonnier, chenil... Les Communs sont composés d’un corps de bâtiments et comprenaient également 2 bâtiments (le lavoir et le réservoir d’eau) qui ont été démolis vers 1970 pour élargir la route de Vourles[2].
Histoire de l'hôpital
modifierL'hôpital tire son nom du Dr Henry Gabrielle, ancien administrateur des HCL et ancien maire de la commune de Beynost de 1945 à 1965[2].
Les terrains de l'hôpital sont acquis en [4]. L'hôpital a été construit entre 1966 et 1969. Dès sa construction, l'établissement se spécialise dans la rééducation[5]. Sa réalisation a été confiée aux architectes D.P.L.G. Bonnamour et Mortamet.
L'hôpital se compose du pavillon Bourret et du pavillon Delore[6]. Le premier pavillon de L'hôpital, le pavillon Jacques Bourret a été construit entre 1966 et 1969, ouvre en novembre 1969. Il porte le nom du Professeur Jacques Bourret, Professeur de Médecine de Travail. En mars 1977, un nouveau bâtiment, le pavillon Pierre Delore ouvre sur le site avec 75 lits, financé par la caisse nationale de retraite des cadres[5], qui est ensuite réorienté vers la rééducation neurologique en 1992. Du nom du Pr Pierre Delore (1896-1960), Professeur d'hygiène thérapeutique et de climatologie à la Faculté de médecine de Lyon, fondateur de la revue "La Santé de l'homme", il a créé le Centre d'éducation sanitaire, démographique et sociale de Lyon[2].
Structure et services
modifierEn 2021, l'hôpital comporte 205 lits et places. Sur une année, ce sont plus de 50 000 journées d’hospitalisation et d'ambulatoire qui ont été réalisé. 371 membres du personnels des HCL travaillent dans l'hôpital, parmi lesquels 41 médecins.
L'établissement comprend plusieurs unités de médecine physique et de réadaptationspécialisés dans la neurologie, en hospitalisation conventionnelle, ou en hospitalisation de semaine, ou hospitalisation de jour, des consultations[1], une plateforme d'analyse quantifiée du mouvement qui permet de réaliser des examens approfondis de la motricité des membres inférieurs et supérieurs, de la motricité oculaire et de la posture, et assure un accompagnement social[1].
L'hôpital est spécialisé dans la rééducation des affections neurologiques, les prises en charge des blessures médullaires, traumatismes crâniens, AVC, pathologies tumorales et dégénératives et en rééducation neuro-périnéale et sexologique[1].
Références
modifier- « Hôpital Henry Gabrielle | Hospices Civils de Lyon », sur www.chu-lyon.fr (consulté le )
- Hospices Civils de Lyon, Hôpital Henry Gabrielle - Livret d’accompagnement des visiteurs - « Journées Européennes du Patrimoine 2024 », Lyon,
- Préinventaire des monuments et richesses artistiques : Saint-Genis-Laval, Lyon, Département du Rhône,, Lyon, , 96 p.
- (Les Hospices civils de Lyon, p. 151)
- (Les Hospices civils de Lyon, p. 152)
- « Plans informations pratiques »
Bibliographie
modifier- Hospices Civils de Lyon. Livret de présentation de l'hôpital Henry Gabrielle. Hospices Civils de Lyon. 1974.
- Patrice Béghain, Bruno Benoit, Gérard Corneloup et Bruno Thévenon (coord.), Dictionnaire historique de Lyon, Lyon, Stéphane Bachès, , 1054 p. (ISBN 978-2-915266-65-8, BNF 42001687)
- Pierre Delore, Guide de la santé du cheminot, Broché, 1 janvier 1949, Publications Sociales SNCF, 1949.
Lien externe
modifier- « Hôpital Henry Gabrielle - Hospices Civils de Lyon », sur chu-lyon.fr (consulté le )