Guy Ullens

homme d'affaires, mécène, philanthrope et collectionneur d'art contemporain belge

Le baron[1] Guy Ullens de Schooten Whettnall, né le à San Francisco (États-Unis), est un homme d'affaires belge, mécène, philanthrope et collectionneur d'art contemporain.

Guy Ullens
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Famille
Fratrie
Charles-Albert Ullens de Schooten Whettnall (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Myriam Ullens (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Baron Philippe Ullens de Schoten
Baronne Brigitte Ullens de Schoten
Baron Yves Ullens de Schoten
Baron Nicolas Ullens de Schoten
Parentèle
Édouard Ullens de Schooten Whettnall (d) (oncle)
Charles Ullens de Schooten (grand-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions
Blason

Biographie

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Famille

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Guy Ullens est le fils du baron Jean Ullens de Schooten Whettnall, diplomate, et de Marie-Thérèse Wittouck. Il est également le neveu de l'ambassadeur Édouard Ullens de Schooten Whettnall. Son frère, le comte Charles-Albert Ullens de Schooten Whettnall (1927-2006), a épousé la comtesse Madeleine Bernadotte, fille du prince Carl Bernadotte et de Elsa von Rosen. Le baron Guy Ullens est descendant par sa mère des Lignages de Bruxelles, les Wittouck, descendants du jurisconsulte Guillaume Wittouck et de l'industriel distillateur puis sucrier Félix-Guillaume Wittouck.

En 1955, il épousa Micheline Franckx et ils eurent quatre enfants. En 1999, Guy Ullens se marie avec Myriam Lechien (en), une femme entrepreneur belge. Ensemble, ils s'investissent dans la réalisation de projets philanthropiques en particulier dans le monde de l'art (UCCA)[2] et de l'éducation (Ullens School (en))[3].

Carrière

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Après avoir étudié le droit à l'Université catholique de Louvain, il obtient son MBA à l'Université Stanford en 1960[4].

Avant de reprendre en 1973 la direction du groupe familial, la Raffinerie tirlemontoise[5], qu'il développe entre autres par des expansions géographiques (Asie, ...), il crée Eurocan Belgium qui devient pendant quelques années l’un des premiers fabricants d’emballages métalliques en Europe.

En 1989, la Raffinerie tirlemontoise est vendue à la société allemande, Südzucker[6]. Le fruit de la vente est réinvesti dans l'agroalimentaire via la holding Artal Luxembourg dont Guy Ullens devient le président la même année[7]. Un changement de stratégie est opéré dix ans plus tard : Artal se tourne vers l’industrie du textile (Albert)[8] et prend le contrôle de Weight Watchers International[9],[10], société internationale vouée au développement d’un programme alimentaire destiné à favoriser la perte de poids.

En 2011, sa fortune est estimée à plus de 3 milliards d'euros[11].

Projets philanthropiques et de mécénat

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En 2000, Guy Ullens se retire du monde des affaires pour se consacrer à des projets philanthropiques et de mécénat[12]. Il crée ainsi en 2002, avec sa seconde épouse, la fondation Guy et Myriam Ullens (cette fondation sponsorise et organise des expositions d'arts Chinois, prête des œuvres aux musées et centres dans le monde entier)[13].

En parallèle, Guy et Myriam Ullens décident de venir en aide aux enfants du Népal. Myriam Ullens atteinte d’un cancer en 2003 laisse Guy Ullens prendre le relais et poursuivre le développement du projet népalais (création d'orphelinats et de deux centres de soins intensifs pour les enfants malnutris[14]). Il s’associe ensuite avec le Bank Street College of Education pour former des instituteurs népalais[3]. La Ullens School Kathmandu est la seule école à être homologuée IB “Baccalauréat International”[15].

Collection privée d'Art Chinois

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Dès 1980, Guy Ullens de Schooten lance une collection d’art chinois qui rassemble aujourd’hui près de 1 500 œuvres[16], soit l’une des plus importantes au monde. La collection Ullens est gérée par la Fondation Guy et Myriam Ullens[13].

En 2007, Guy Ullens créé le Ullens Center for Contemporary Art (UCCA) dans le quartier de Dashanzi à Pékin. L'UCCA est la première institution culturelle privée en Chine qui se consacre à la création contemporaine et propose des expositions temporaires[17],[18].

Collection privée d'Art Digital "Computing Art"

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Guy et Myriam Ullens développent aujourd’hui une collection d’art numérique qui s’impose comme une référence dans le domaine, avec déjà une centaine d’œuvres majeures, allant des pionniers des années 1960 aux créations les plus récentes. Cette collection compte avec des œuvres iconiques des fondateurs du Computer Art tels Frieder Nake, Vera Molnár, Manfred Mohr, Harold Cohen, des pièces majeures des figures les plus célébrés de la scène numérique et robotique d’aujourd’hui tels Ryoji Ikeda, John Gerrard, Leo Villareal, Miguel Chevalier, Leonel Moura, et des créations nouvelles d’artistes émergents venus d’horizons divers – une vingtaine de nationalités parmi les artistes de la collection digitale.

Cette collection fait l’objet d’une exposition monumentale à UCCA Beijing, et ce jusqu'au 17 janvier 2021.

Distinctions

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Déjà écuyer, Guy Ullens a obtenu une concession du titre de baron transmissible par ordre de primogéniture masculine, accordée par le roi Baudouin en 1969. Il a bénéficié d'une extension de son titre de baron à tous ses descendants, octroyée par le roi Albert II en 2013[1].

Guy Ullens a été nommé le , officier de la Légion d'honneur puis le , commandeur de la Légion d'honneur et le , commandeur de l'ordre de Léopold II.

Dans la matinée du 29 mars 2023, Nicolas Ullens de Schooten Whettnall (°1965), fils cadet de Guy, abat de 6 balles sa belle-mère la baronne Myriam Ullens de Schooten en face de sa maison à Lasne[19].

Notes et références

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  1. a et b Comte Humbert de Marnix de Sainte Aldegonde, État présent de la noblesse belge, annuaire de 2013, t. 2 : Seconde partie - U - Villa, Bruxelles, Collection "État présent" ASBL, Bruxelles, , 553 p., p. 311
  2. http://english.cri.cn/4406/2007/12/11/1141@303539.htm
  3. a et b « Teach the children well »
  4. « Guy et Myriam Ullens - L'Œil - n° 598 - Janvier 2008 »
  5. Guy Duplat, « Le beau rêve chinois de Guy Ullens »
  6. « L’irrésistible ascension de Sudzucker », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « L'homme le plus riche de Suisse »
  8. http://supplychainmagazine.fr/TOUTE-INFO/Archives/SCM096/RETOUR-EXPERIENCE-96-CWF.pdf
  9. Patrick Van Campenhout, « ARTAL,PETIT GROUPE BELGE DEVENU GEANT »  , sur lesoir.be, (consulté le ).
  10. « Recherche », sur lesoir.be (consulté le ).
  11. « Le baron belge Ullens de Schooten fait son entrée dans le club des milliardaires suisses »
  12. « Un jackpot pour les actionnaires belges »,
  13. a et b Ignacio Villarreal, « Sotheby's to offer two masterpieces from the Collection of Guy and Myriam Ullens de Schooten »
  14. « Myriam Ullens, une dame au grand cœur »
  15. « "There is no reason why Nepal can't prosper"- Nepali Times »
  16. « La passion chinoise de Guy et Myriam Ullens », sur La-Croix.com
  17. « Pékin s'ouvre à l'art contemporain »
  18. « Le pragmatisme de l’art contemporain chinois »
  19. Anthony Vincent, « La créatrice de mode belge Myriam Ullens de Schooten a été tuée devant chez elle par son beau-fils », sur Madmoizelle, (consulté le )