Guy Le Gentil de Paroy
Guy Le Gentil de Paroy est un homme politique français né le à Paroy (Seine-et-Marne) et mort le à Fontainebleau (Seine-et-Marne).
Guy Le Gentil de Paroy | ||
Médaillon par Jean-Baptiste Nini. | ||
Fonctions | ||
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Député à l'Assemblée nationale constituante | ||
– (1 an, 10 mois et 20 jours) |
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Circonscription | Bailliage de Provins | |
Groupe politique | Noblesse | |
Prédécesseur | États généraux de 1789 | |
Successeur | Nicolas-Joachim Billy | |
Député aux États généraux | ||
– (1 mois et 22 jours) |
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Circonscription | Bailliage de Provins | |
Groupe politique | Noblesse | |
Prédécesseur | États généraux de 1614 | |
Successeur | Assemblée nationale constituante | |
Biographie | ||
Titre complet | Marquis de Paroy | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Paroy | |
Date de décès | (à 78 ans) | |
Lieu de décès | Fontainebleau | |
Nationalité | française | |
Père | Guy Le Gentil de La Barbinais | |
Mère | Marie-Thérèse de Fournier de Varennes | |
Conjoint | Louise de Rigaud de Vaudreuil | |
Enfants | 7 enfants | |
Famille | Famille Le Gentil | |
Distinctions | Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis | |
Religion | Catholicisme | |
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Famille
modifierGuy Le Gentil de Paroy est le fils de Guy Le Gentil de La Barbinais, né le à Saint-Malo, un marin qui, entre 1714 et 1718, voyagea dans les mers du Sud, d'abord en Amérique latine (au risque d'y être arrêté car il était interdit par les Espagnols à un Français d'y commercer), puis dans le sud-est de l'Asie, notamment à l'Île de France, en Chine et aux Philippines, puis qui devint commissaire de la marine au Cap-Français à Saint-Domingue (il acquiert dans l'île un important patrimoine constitué d'habitations sucrières et caféières), et mourut le à Nantes, et qui est l'auteur d'un livre : Nouveau voyage autour du monde[1].
Guy Le Gentil de Paroy a épousé Louise Le Bec de Flubert, dont il a trois fils : César-Hippolyte, Jean-Baptiste et Pierre-Laurent puis en secondes noces, en mai 1727, Marie-Thérèse de Fournier, avec qui il a deux enfants : Jean-Philippe-Gui et Jean Jacques[2].
Biographie
modifierGuy Le Gentil de Paroy, seigneur d'Auxence et des Tillières, propriétaire terrien à Saint-Domingue (il gère les terres acquises par son père), officier des Gardes françaises, se maria en 1749 avec la fille du comte Louis-Philippe de Rigaud de Vaudreuil, lieutenant général des armées navales, ce qui lui permit d'acquérir la terre de Paroy, dans la Brie, qu'il fit ériger en marquisat en 1752. Il fit détruire l'ancien château de Paroy pour en reconstruire un neuf. Il devint grand bailli d'épée de Provins à partir du et fut député de la noblesse aux États généraux de 1789 pour le bailliage de Provins. Il siège à droite et démissionne en après avoir défendu le roi en octobre 1789. Il émigre en 1791 et fut nommé gouverneur de Saint-Domingue par le comte de Provence (le futur Louis XVIII), mais est arrêté à Bordeaux alors qu'il s'apprêtait à embarquer ; il fut libéré grâce à l'intervention de Thérésa Cabarrus, future Madame Tallien[3].
Notes et références
modifier- Bernard Le Nail, L'almanach de la Bretagne, Jacques Marseille - Larousse, (ISBN 2-03-575106-3)
- Dictionnaire genealogique, heraldique, chronologique et historique, contenant l'origine et l'etat actuel des premieres maisons de France p.207
- « Ombres de mes livres. Guy Le Gentil, marquis de Paroy. », sur ombresdemeslivres.fr (consulté le ).
Sources
modifier- « Guy Le Gentil de Paroy », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]