Gustave Courtois
Gustave Claude Étienne Courtois né le à Pusey (Haute-Saône) et mort le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine)[1] est un peintre français.
musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon.
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Biographie
modifierGustave Courtois est né au numéro 46 de la rue principale de Pusey (rue aujourd'hui nommée rue Gustave-Courtois). Il est le fils d’Étienne Courtois, garçon charcutier, et de Jeanne Claude Jobard, blanchisseuse. Sa mère lui est totalement dévouée. Son intérêt pour l'art lui vient très jeune, lorsqu'il est scolarisé au lycée de Vesoul, et est remarqué par son professeur de dessin Victor Jeanneney. C'est alors qu'il entre à l'école municipale de dessin de Vesoul. Ses dessins sont présentés à Jean-Léon Gérôme, alors chef d'atelier de la section de peinture, qui lui conseille d’intégrer l’École des beaux-arts de Paris[2]. Grâce à une subvention du Conseil général de la Haute-Saône, Courtois se rend à Paris et entre dans l'atelier de Gérôme au printemps 1869. Il fait ses débuts au Salon en 1875, avec trois portraits peints[3], et ce, régulièrement jusqu'en 1890. Puis il expose au salon de la Société nationale des beaux-arts jusqu'à sa mort[4].
Durant toute sa vie Gustave Courtois est un proche ami de son condisciple Pascal Dagnan-Bouveret, avec qui il partage un atelier à Neuilly-sur-Seine à partir des années 1880[5]. Lilas Sharifzadeh le présente comme un « dandy excentrique à l'homosexualité affichée »[6].
Il enseigne la peinture à l’Académie de la Grande Chaumière et à l’Académie Colarossi à Paris[7] où étudient, entre autres, Georges d’Espagnat[8], Maurice Prendergast[9]et Helene Schjerfbeck[10].
Il aura pour élèves deux étudiants de l’École des beaux-arts de Paris : Robert Fernier[11] et Robert Bouroult[12].
Réfugié au Tessin avec son amant le peintre allemand Carl Ernst von Stetten pendant toute la durée de la Première Guerre mondiale, il entretiendra une correspondance très suivie avec Robert Fernier alors que ce dernier se trouve au front[réf. nécessaire].
Son domaine de prédilection est le portrait ; dans les années 1880 et 1890, Gustave Courtois a été un portraitiste particulièrement prolifique du Paris mondain. Il est aussi l'auteur de scènes de genre, de scènes religieuses ou mythologiques souvent peuplées de voluptueux nus masculins, inspirés de son modèle, le lutteur suisse Maurice Deriaz[13].
Collections publiques
modifier- Berlin, Alte Nationalgalerie : Portrait de l'épouse du consul général Kreismann, 1894.
- Sydney, Galerie d'Art de Nouvelle-Galles du Sud : Étude, 1890.
- Baulmes, hôtel de ville :
- Portrait de l’athlète Maurice Deriaz, 1907 ;
- Hercule aux pieds d'Omphale, 1912 ;
- Persée délivrant Andromède, 1913.
- Besançon, musée des Beaux-Arts :
- Adam et Ève au jardin d'Éden, 1899 ;
- Dante et Virgile aux Enfers, vers 1879, dessin, étude pour le tableau exposé au Salon de 1880[14].
- Bordeaux, musée des Beaux-Arts : Portrait de la comtesse Seoane de Torrado, 1880[15].
- Dijon.
- Marseille, musée des Beaux-Arts : Narcisse, 1876, dépôt du musée du Louvre[16].
- Montluçon, mairie : La Prise de Rome par les Gaulois, 1877[17].
- Paris, musée d'Orsay : Madame Gautreau, 1891.
- Pontarlier, Musée municipal :
- Vesoul, Musée Georges-Garret : Auguste au tombeau d'Alexandre, 1878
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La Prise de Rome par les Gaulois (1877), mairie de Montluçon.
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Dante et Virgile aux Enfers ; cercle des traîtres à la patrie (1879), musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, Besançon.
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Portrait de la Comtesse Seoane de Torrado (1880), Bordeaux, Musée des Beaux-Arts de Bordeaux.
-
Étude (1890), Sydney, Galerie d'Art de Nouvelle-Galles du Sud.
-
Madame Gautreau (1891), Paris, musée d'Orsay.
-
Portrait de l'épouse du consul général Kreismann (1894), Berlin, Alte Nationalgalerie.
-
Adam et Ève au jardin d'Éden (1899), Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon.
-
Portrait de l’athlète Maurice Deriaz (1907), Baulmes, hôtel de ville.
-
Hercule aux pieds d'Omphale (1912), Baulmes, hôtel de ville.
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Persée délivrant Andromède (1913), Baulmes, hôtel de ville.
Notes et références
modifier- Archives des Hauts de Seine, commune de Neuilly-sur-Seine, acte de décès no 610, année 1923 (page 154/281).
- René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 328.
- Fiche exposant S 1875, base salons du musée d'Orsay.
- Gaïté Dugnat, Les catalogues des Salons de la Société nationale des beaux-arts, Dijon, L'échelle de Jacob, , T. I : 1890-1895.
- « Underpaintings: January 2009 », Underpaintings.blogspot.com, (consulté le ).
- [PDF] « Gustave Courtois », notice sur hubertduchemin.com.
- T. F. Simon, « Académie Colarossi à Paris », Tfsimon.com (consulté le ).
- Catherine Renoir, « Georges d'Espagnat - Renoir Fine Art », Renoirinc.com (consulté le ).
- « Maurice Brazil Prendergast Bio, Maurice Brazil Prendergast original oil painting », Oilpaintingfactory.com (consulté le ).
- Annabelle Musée d'art moderne de la Ville de Paris, Hubertus Hamburger Kunsthalle et Kunstmuseum den Haag, Helene Schjerfbeck, 1862-1946: [exposition], Musée d'art moderne de la Ville de Paris, 20 octobre 2007-20 janvier 2008, Paris musées, , 223 p. (ISBN 978-2-7596-0020-5), p. 27
- Association Robert Fernier.
- « Robert Bouroult » sur deartibussequanis.fr.
- Voir : Saint Sébastien
Le Supplice de Saint Sébastien (église Saint-Georges de Vesoul)
Académie masculine au lézard
Narcisse (1876, musée de beaux-arts de Marseille)
L'Amour au Banquet
Adam et Ève au jardin d'Eden
Hercule et Omphale (Salon de 1910). - « Dante et Virgile aux Enfers », notice no M0332012739, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- « Portrait de la comtesse Seoane de Torrado », notice no 000PE020074, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- « Narcisse », notice no 000PE014775, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- « La Prise de Rome par les Gaulois », notice sur cnap.fr.
- « Dionysos endormi », notice no M0340000210, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Robert Fernier, Gustave Courtois, 1852-1923, Paris, Robert Fernier, , 74 p..
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- « Gustave Claude Étienne Courtois », sur iment.com (consulté le ).
- La Bohémienne, illustration de la couverture du Figaro illustré de sur figaro-illustre.e-monsite.com.