Guillermo Carvajal
Guillermo Carvajal Garibay plus connu sous le nom de Guillermo Carvajal né le à Gómez Palacio (Mexique, État de Durango), est un matador mexicain[1].
Présentation | |
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Nom de naissance | Guillermo Carvajal Garibay |
Apodo | Guillermo Carvajal |
Naissance | Gómez Palacio (Mexique, État de Durango) |
Décès | (à 67 ans) San Juan del Río, Querétaro |
Nationalité | Mexicain |
Carrière | |
Alternative | 4 janvier 1953 à Mexicali, Mexique, parrain Pepe Dominguín, témoin, Humberto Moro |
Confirmation d'alternative | 30 janvier 1955 à Mexico; Parrain Calesero 29 septembre 1956, à Madrid, parrain Antonio Vázquez, témoin Mario Carrión |
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Présentation et carrière
modifierA l'école primaire, il a l'intention de devenir d'ingénieur, mais il est très tôt fasciné par la tauromachie et abandonne ses études pour se lancer dès 1944 dans des novilladas où il connaît un certain succès. Le , il prend son alternative à Mexicali, Mexique, avec pour parrain Pepe Dominguín et pour témoin Humberto Moro, face à du bétail de Jesús Cabrera. Il confirme le à Mexico avec pour parrain Calesero et il confirme de nouveau le à Madrid avec pour parrain Antonio Vázquez et pour témoin Mario Carrión face à du bétail d'El Pizzaral de Casatejada[2].
Le Style
modifierIl obtient des contrats en France, mais très vite on le surnomme Carnaval à cause de ses gestes outranciers. Considéré comme torero psychédélique, ses ennemis du mundillo prétendent qu'il serait sous l'influence de drogue. Pourtant il s'expose beaucoup dans le combat et il finit par faire taire les moqueries. Ceci au prix de nombreuses blessures. Il triomphe à Nîmes le dans une corrida d'antologie, aux côtés de Luis Miguel Dominguín et d'Antonio Ordóñez. Ce jour-là, il semble toréer dans un état second, enchaîne les passes avec un courage et une esthétique remarquable. Il abandonne sa muleta au moment de l'estocade et provoque le taureau avec son mouchoir[2].
De retour au Mexique, il paie son audace par de très graves blessures, ce qui mettra fin à sa carrière à partir de 1968. Retiré dans sa famille, il meurt en 1995. Il fait partie des grands toreros mexicains[2].
Bibliographie
modifier- Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)
Notes et références
modifier- Bérard 2003, p. 364
- Bérard 2003, p. 365