Guillaume Laforêt

poète français

Guillaume Laforêt (1877-1937) est un poète français d'expression provençale.

Guillaume Laforêt
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 60 ans)
NîmesVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
Le Félibre charretierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Rédacteur à
? Prouvènço !... (d), La Regalido (d), Vivo Prouvènço ! (d), Armana Prouvençau (d), Le Petit ProvençalVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
La Tour Magne (d) (jusqu'en )
Académie de Nîmes
FélibrigeVoir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Guillaume Laforêt naît le à Saint-Gilles[1], où son père exploite une carrière[2]. Ne s'intéressant pas à l'école, il commence dès ses onze ans à travailler dans la carrière de son père[2].

Autodidacte, il s'éveille à la culture provençale et découvre le Félibrige au contact de Frédéric Mistral[2]. Après « de maladroits premiers poèmes », il fait son service militaire et part en Provence travailler comme minotier[2]. Après la maladie de son premier fils, il trouve l'inspiration poétique et devient le « Félibre carretié »[2]. De sensibilité socialisme, il mêle dans son œuvre odes à la terre natale et plaidoyers en faveur de la justice sociale[2]. S'intéressant à l'histoire, il écrit notamment un drame en cinq actes, La Croisade des Albigeois[2].

Après la Seconde Guerre mondiale, il est candidat malheureux aux élections législatives[2]. Devenu bibliothécaire de la ville de Nîmes, il noue une longue amitié avec Marc Bernard[2].

Membre de La Tour Magne, il en démissionne en 1935 en raison de son aversion vis-à-vis de Jean-Jacques Brousson, invité à présider une manifestation de cette société félibréenne[3].

Il meurt à Nîmes le [1], des suites d'une opération.

Ouvrages

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Références

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Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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