Guillaume II Chamaillard

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Guillaume II Chamaillard (ou de Chamaillard), sire d'Anthenaise (v.1320 - † v.1391) est le fils de Guillaume Ier Chamaillard, seigneur de Montambert, Trélazé, etc., et d'Eremburge, dont le nom de famille ne nous est pas parvenu.

Guillaume II Chamaillard
Biographie
Naissance
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Décès
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Guillaume Ier Chamaillard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Marie de Beaumont-Brienne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant

Famille

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Guillaume Chamaillard, issu d'une famille de chevalerie, puissante et ancienne, originaire de l'Anjou, (Hugues - ou Guillaume - Chamaillard donne, vers 1080, l'église de Bocé, près de Baugé, à l'abbaye de Marmoutier), épouse vers 1340 Marie de Beaumont-Brienne, fille de Jean II de Beaumont-Brienne († 1355) et d' Isabeau d'Harcourt.

Il en eut au moins un fils nommé Guillaume. Guillaume Chamaillard, qui était à l'armée du roi, à Amiens, le lors de l'intronisation de Geoffroy de la Chapelle, évêque du Mans, se fit remplacer par son fils aîné Guillaume, à qui le prélat refusa les "touailles" attribuées à celui qui remplissait son office[1], parce qu'il était tout enfant et qu'il lui niait la faculté de remplacer son père.

Le droit seigneurial sur la terre de Bazougers issu de la famille d'Anthenaise lui appartenait alors puisqu'en 1364, Guillaume Chamaillard engagea "le chastel et terre de Bazogiers" pour une somme de 2500 fr. d'or à des banquiers de Bruges qu'il remboursa ensuite.

La fortune favorisa les Chamaillard. Le beau-père de Guillaume, Jean de Beaumont-Brienne, ne laissait qu'un fils, Louis II de Beaumont-Brienne, qui fut tué à la bataille de Cocherel le . Sa fortune échut à sa nièce Marie, fille de Guillaume Chamaillard.

Marie Chamaillard, (° v.1345 - † Argentan ), unique héritière des Chamaillard, fut épousée, le , par Pierre II de Valois, comte d'Alençon.

La famille Chamaillard aura ainsi facilité en deux générations la transmission des biens de la famille de Beaumont et de celle d'Anthenaise à la famille d'Alençon, et sa descendance arriva avec Henri IV jusqu'au trône de France.

Carrière militaire

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Guillaume Chamaillard fut toujours sous les armes.

  • En septembre et octobre 1345, on le trouve à la tête d'une compagnie de trois chevaliers et de dix-neuf écuyers, ès guerres de Xaintonge, soubz le gouvernement de Révérend Père en Dieu Mgr l'évesque de Biauvez, lieutenant du roy ès parties de Xaintonge, Poitou, Limousin.
  • En 1348, à Amiens pour les guerres du roy[2] et par son commandement, pour la défense de tout le royaume de France.
  • Il est au nombre des chevaliers bannerets convoqués par le roi[3], le .
  • Il est aussi à la tête de trois écuyers et d'un chevalier banneret, Simon Chamaillard, dans une montre[4] passée à Château-Gontier le .
  • Il est de nouveau à Craon le , avec une compagnie d'un chevalier et de six écuyers, soubz le gouvernement de Mgr Amaury, sire de Craon, lieutenant du roy ès parties d'Anjou et du Maine.
  • Il dit s'être emparé de Château-Gontier, sur les Anglais sans doute, avant 1364[5].
  • En 1368, il demande au baron de Sablé à se retirer de son château, où il accomplissait sa garde comme vassal, à cause d'affaires qui grandement touchoient son honneur. Guillaume Chamaillard eut en effet beaucoup d'affaires et, tout en bataillant contre les Anglais, il plaidait avec acharnement. Deux registres des années 1353-1355 sont surtout remplis des plaidoiries de ses avocats.

Notes et références

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  1. Archives du Maine, t. IX, p. 123.
  2. Philippe VI de France, dit Philippe de Valois, (°1293 - † 22 août 1350), roi de France de 1328 à 1350, premier de la branche dite de Valois de la dynastie capétienne.
  3. Jean II de France, dit Jean le Bon, (°26 avril 1319 au château du Gué de Maulny Le Mans - † Londres le 8 avril 1364). Fils de Philippe VI et de Jeanne de Bourgogne, roi de France de 1350 à 1364, le deuxième de la maison capétienne de Valois.
  4. montre (militaire) : sous l'Ancien Régime, une montre était une revue militaire de la noblesse.
  5. Province du Maine, t. VIII, p. 388.

Sources et Bibliographie

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