Guillaume Balas

politicien français

Guillaume Balas, né le à Rillieux-la-Pape (Rhône), est un homme politique français.

Guillaume Balas
Illustration.
Guillaume Balas en 2014.
Fonctions
Co-coordinateur national de Génération.s

(2 ans, 11 mois et 25 jours)
Avec Claire Monod
Successeur Sophie Taillé-Polian
Député européen

(5 ans)
Élection 25 mai 2014
Circonscription Île-de-France
Législature 8e
Groupe politique S&D
Conseiller régional d'Île-de-France
Président du groupe socialiste et républicain (jusqu’en 2014)

(5 ans, 8 mois et 27 jours)
Élection 28 mars 2004
Président Jean-Paul Huchon
Successeur Carlos Da Silva (président de groupe)
Biographie
Date de naissance (52 ans)
Lieu de naissance Rillieux-la-Pape (France)
Nationalité français
Parti politique PS (1991-2017)
G-s (depuis 2017)

Il préside le groupe socialiste et républicain au conseil régional d'Île-de-France, puis devient député européen pour la circonscription Île-de-France en 2014.

De 2012 à 2015, il est secrétaire général et de porte-parole du courant Un monde d'avance, situé à l'aile gauche du Parti socialiste (PS). Il rejoint en 2017 Génération.s, dont il devient coordinateur national.

Biographie

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Fils d'ingénieur[1], il exerce son métier de professeur d'histoire-géographie jusqu'à son élection au Parlement européen.

Guillaume Balas prend sa carte au Parti socialiste en 1991[2]. Il est aussi militant au sein de l'Unef-ID dont il exerce la vice-présidence de 1994 à 1995[3].

De 2012 à 2015, il exerce la fonction de secrétaire général et porte-parole du courant « Un monde d'avance » au sein du Parti socialiste, composante de « l'aile gauche » du parti. Il participe ainsi en à un meeting de soutien à SYRIZA peu avant les élections qui permettent à Aléxis Tsípras de devenir le premier ministre de Grèce[4]. De même, en , il exprime son hostilité à la révision constitutionnelle visant à étendre la déchéance de la nationalité française aux Français nés en France[5].

En 2015, il rejoint la liste des premiers signataires du courant « À gauche pour gagner » (ou motion B), qui totalise 29 % des suffrages lors du Congrès de Poitiers du PS[6]. Il anime ce courant situé à l'aile gauche du PS auprès de Christian Paul, Laurent Baumel et Emmanuel Maurel.

Président du groupe socialiste au conseil régional d'Île-de-France de 2010 à 2014, il est investi candidat en deuxième position sur la liste PS-PRG dans la circonscription Île-de-France lors des européennes[7]. La liste obtenant trois élus le , il est élu député européen. Au Parlement européen, il est membre titulaire de la Commission Emploi et Affaires sociales et membre suppléant de la Commission Environnement, Santé publique et Sécurité alimentaire. En 2015, il est chargé par le Parlement de préparer un rapport sur le dumping social en Europe[8]. En 2016, il lance avec Eva Joly et d'autres députés européens la plate-forme d'échange européenne informelle Progressive caucus[9] pour "ouvrir les portes à gauche[10]".

Il refuse la qualification d'« eurobéat » : « Je ne suis pas un eurobéat. Profondément de gauche, je fais partie d’une génération dont le rapport est très critique vis-à-vis de l’Europe. J’ai partagé et je partage encore nombre de questionnements à son sujet. Mais si j’ai décidé de porter ma candidature à ces élections européennes, c’est animé par une conviction : nous ne pouvons abandonner l’Europe à ceux qui l’ont pervertie ces dernières années et continuent de la menacer aujourd’hui. Le problème, ce n’est pas l’Europe, le problème, ce sont les politiques qui y sévissent. »[11]. Il n'hésite ainsi pas à interroger l’utilité de la participation de la gauche européenne à la grande coalition qui soutient la commission Juncker, à qui il reproche de favoriser le marché intérieur aux dépens des questions sociales[12].

Partisan de l'unité de la gauche, il défend le rassemblement de « tous ceux qui veulent reconquérir la souveraineté démocratique face aux forces de dissolution de l’ultra-capitalisme »[13].

Il est coordinateur du projet de Benoît Hamon, candidat PS à l'élection présidentielle de 2017[14]. Le , il quitte le PS et rejoint Génération.s[15],[16].

Il est candidat à un second mandat de député européen lors des élections du 26 mai 2019 sur la liste conduite par Benoît Hamon. Celle-ci obtient 3,27 % des voix et aucun siège.

Publication

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Notes et références

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  1. Rachid Laïreche, « Guillaume Balas quitte le PS : le chant du nouveau départ », sur Libération.fr, (consulté le ).
  2. https://www.liberation.fr/france/2017/11/14/guillaume-balas-quitte-le-ps-le-chant-du-nouveau-depart_1609899
  3. « Non à la dissolution de l’UNEF », sur aaunef.fr, (consulté le ).
  4. Bruno Rieth, « Guillaume Balas (PS) : "La victoire de Syriza est une chance pour l’Europe et la France" » [archive du ], marianne.net, (consulté le ).
  5. Nathalie Segaunes, « Guillaume Balas (PS) : « J’appelle les députés à bloquer la révision constitutionnelle » », sur lopinion.fr, (consulté le ).
  6. « Résultats du vote des motions : les motions A et B en tête » [archive du ], sur parti-socialiste.fr, .
  7. « Résultats des élections européennes 2014 » [archive du ], sur interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  8. « Rapport dumping social : débat et état des lieux », sur guillaumebalas.eu, (consulté le ).
  9. « Rouge, rose et vert : des eurodéputés s'unissent contre le Ceta », sur L'Obs (consulté le ).
  10. Guillaume Balas, « Ouvrir les portes à gauche : le Progressive Caucus au Parlement européen | Guillaume BALAS • Député européen »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  11. « Qui suis-je ? | Guillaume BALAS • Député européen » [archive du ], sur guillaumebalas.eu (consulté le ).
  12. Aline Robert, « Guillaume Balas : « la grande coalition ne sert à rien » – EurActiv.fr » [archive du ], sur euractiv.fr, (consulté le ).
  13. Guillaume Balas, «Ce que doit être la gauche d'aujourd'hui», sur Libération.fr, (consulté le ).
  14. Carl Meeus, « En coulisse - Mathieu Hanotin », Le Figaro Magazine, semaine du 3 février 2017, page 26.
  15. Quentin Laurent et Diane Malosse, « Guillaume Balas, député européen PS : «La gauche réformiste n'est plus incarnée» », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. « Pourquoi nous quittons le PS pour rejoindre le Mouvement du 1er Juillet de Benoît Hamon », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  17. Maryline Baumard, « Comment lutter contre le décrochage, maladie de l'école ? », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  18. « Guillaume Balas, sur la lutte contre le décrochage : « Les régions peuvent être des lieux de rencontre et d’action » », sur lalettredeleducation.fr, (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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