Guacolda (torpilleur chilien)
Le Guacolda (PTF-80) était l’un des quatre torpilleurs construits en Espagne pour la marine chilienne à partir de 1962. Ils étaient basés à l’origine sur la conception de l’engin d’attaque rapide de classe Jaguar FPB-36 de la société allemande Lürssen Werft. Son sister-ship le Fresia (PTF-81) est maintenant un navire musée à Punta Arenas.
Guacolda | |
Le Fresia (PTF-81), sister-ship du Guacolda, navire musée à Punta Arenas | |
Type | Embarcation |
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Classe | basé sur un engin d’attaque rapide de classe Jaguar |
Fonction | militaire |
Histoire | |
A servi dans | Marine chilienne |
Constructeur | Astillero Bazán (plus tard Navantia) |
Chantier naval | Cadix Espagne |
Fabrication | acier |
Lancement | 1964 |
Statut | Reclassé comme LSG-1607, retiré du service en 2004. |
Équipage | |
Équipage | 20 marins |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 36,20 m |
Maître-bau | 5,60 m |
Tirant d'eau | 2,20 m |
Déplacement | 134 tonnes |
Propulsion | 2 moteurs diesel Mercedes-Benz 839 Bb |
Puissance | 3200 ch |
Vitesse | 28 à 32 nœuds |
Caractéristiques militaires | |
Armement | comme PTF-80 : 2 canons Bofors 40 mm L/70, 4 tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm) comme LSG-1607 : 1 Bofors L/70 de 40 mm, 2 canons de 20 mm Oerlikon |
Rayon d'action | 1 200 nautiques à 17 nœuds |
Carrière | |
Indicatif | PTF-80 |
Coût | 750 000 US dollars |
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Conception
modifierLa conception originale de la classe Jaguar comprenait 4 moteurs diesel Mercedes-Benz MB 518 B, avec une vitesse de 42 nœuds et un rayon d'action de 700 milles marins. Mais pour opérer dans les fjords et les canaux du Chili, les bateaux avaient besoin d’un plus grand rayon d'action et d’une autonomie à la mer plus grande, donc seulement deux moteurs ont été installés, ce qui a réduit la vitesse à 28 nœuds. Cette classe a ensuite été nommée « classe Barceló » en Espagne, et classée comme patrouilleur plutôt que torpilleur.
Engagements
modifierLe Guacolda et ses trois sister-ships ont été réceptionnés par la marine chilienne entre 1965 et 1966. En 1967, ils intègrent la flottille de torpilleurs basée à Puerto Williams, dans la zone du canal Beagle, à l’extrémité sud du territoire chilien. Ces eaux australes sont une zone « chaude » en raison des différends frontaliers avec l’Argentine, de nombreux incidents s’étant produits entre les marines des deux nations. Pour ces opérations, les torpilleurs reçoivent à la fin des années 1970 un camouflage tricolore voyant[1].
Bateau de service
modifierEn 1997, la flottille de torpilleurs est dissoute, et la marine chilienne les reclasse comme des bateaux de service général (Lancha de Servicio General). Leur numéro d’identification (pennant number) est changé en conséquence, et celui du Guacolda devient le LSG-1607. Leurs tubes lance-torpilles sont retirés. Ils perdent aussi un de leurs deux canons de 40 mm. En compensation, ils reçoivent deux canons de 20 mm Oerlikon. Leur schéma de peinture de camouflage est remplacé par une peinture unie gris marine. Les bateaux servent dans les bases de Valparaíso, Coquimbo, Iquique et Arica, avant d’être retiré du service entre 2001 et 2005[1]. Pour le Guacolda, ce retrait intervient en 2004[2].
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Chilean torpedo boat Quidora (PTF-82) » (voir la liste des auteurs).
Références
modifier- (es) M. Agostini, « las lanchas torpederas Clase « Barceló » de la Armada de Chile » (consulté le ).
- (es) Julio A. Montes, « Mercado de productos y excedentes militares chilenos en Centroamérica y el Caribe », Revista Defensa, (lire en ligne).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- (es) Julio A. Montes, « Mercado de productos y excedentes militares chilenos en Centroamérica y el Caribe », Revista Defensa, (lire en ligne).
Liens internes
modifierLiens externes
modifier- « PTF 80 Guacolda – 1962 », sur cmano-db.com (consulté le ).
- (en) « Marine chilienne / Armada du Chili », sur seaforces.org (consulté le ).
- (es) Hugo Alsina Calderón, « Torpederas en acción », sur Revista de Marina.
- (es) M. Agostini, « las lanchas torpederas Clase « Barceló » de la Armada de Chile » (consulté le ).