Groupe ornithologique normand
Le Groupe ornithologique normand - GONm - est une association naturaliste et de protection de l'environnement française, qui agit dans la région Normandie. L'association, fondée en 1972, est reconnue d’utilité publique depuis 1991, agréée au titre de la protection de l'environnement et comme association éducative complémentaire de l'enseignement public[1].
Fondation |
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Sigle |
GONm |
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Zone d'activité | |
Forme juridique |
Association loi de 1901 Association déclarée |
Domaine d'activité |
Gestion des jardins botaniques et zoologiques et des réserves naturelles |
Siège | |
Pays | |
Coordonnées |
Site web |
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OpenCorporates |
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Histoire
modifierEn 1969 le Bulletin du centre régional de baguage de Caen, organe d'échange entre ornithologues amateurs qui réalisent des baguages d'oiseaux est renommé Le Cormoran et devient une revue scientifique biannuelle. Le Groupe ornithologique régional est alors informel, et travaille sur les départements de Basse-Normandie (Calvados, Manche et Orne). Son adresse est la Faculté des sciences de l'université de Caen[2],[3]. Durant quatre ans, elle étend son champ d'action à l'ensemble de la Normandie.
Les statuts du GONm sont déposés le . La première assemblée générale a lieu le , avec une cinquantaine de personnes. Bernard Braillon est élu président[4]. En 1982, le GONm obtient la gestion de la réserve de l'Île de Terre sur l’archipel Saint-Marcouf, aujourd'hui « réserve Bernard Braillon ». En 1983, elle gère la Réserve naturelle nationale de la mare de Vauville. En 1985, une réserve ornithologique est créée sur l'île de Tombelaine, dans la baie du Mont-Saint-Michel. En 1987, une nouvelle réserve est créée dans l'archipel des Îles Chausey.
En 1989, l'association publie un Atlas des oiseaux nicheurs de Normandie et des îles anglo-normandes de 248 pages, cartographiant la répartition des oiseaux de la région entre 1985 et 1988. Un Nouvel atlas est publié en 2009, pour la période 2003-2005. En 2022, à l'occasion de ses 50 ans, l'association publie la troisième édition de L’Atlas des oiseaux normands[5].
Le GONm surveille les migrations des oiseaux, entreprend des études sur les milieux et les écosystèmes, mène des actions de sensibilisation et d’information auprès du grand public en organisant stages, animations, sorties sur le terrain. L'association participe à plusieurs protocoles de sciences participatives aux côtés du Muséum national d'histoire naturelle et de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO)[6],[7],[8].
En 2022, le Groupe ornithologique normand gère vingt-cinq réserves. Elle est propriétaire de 318 ha, dont 256 ha dans les marais de Carentan, 20 ha dans la vallée de la Sée, 38 ha dans la vallée de la Risle et 4 ha dans la plaine de Caen à Saint-Sylvain[9],[10].
Notes et références
modifier- GONm, « Groupe Ornithologique Normand (GONm) », sur www.gonm.org, (consulté le )
- « Edito », Le Cormoran, no 1, , p. 2 (lire en ligne [PDF])
- À l’occasion des 50 ans du Groupe ornithologique norm et la réserve ornithologique de la Gr, « 50 ans du GONm : la réserve ornithologique célèbre l’évènement le 12 mars », sur Val-de-Reuil (consulté le )
- « D. Informations, Vie de notre Association », Le Cormoran, nos 7-8, , p. 56-59 (lire en ligne [PDF])
- Lou Garçon, « "Certaines espèces pas simples à voir" : en Normandie, les ornithologues ont recensé les oiseaux pendant trois ans », Le Parisien, (lire en ligne)
- Jacques Rivière, « Normandie. Un nouveau comptage des oiseaux de jardin en janvier », Ouest France, (lire en ligne)
- « GCOJ - Grand Comptage des Oiseaux de Jardin - GONm », sur gcoj.gonm.org (consulté le )
- « Accueil - www.faune-normandie.org », sur www.faune-normandie.org (consulté le )
- GONm, « Anniversaire du GONm en 2022 : 50 ans d'ornithologie normande », sur www.gonm.org, (consulté le )
- « Carte des réserves du GONm », sur umap.openstreetmap.fr (consulté le )
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives aux organisations :