Groupe Ponzán
Le Groupe Ponzán est un réseau appartenant à la Résistante intérieure en France pendant la Seconde Guerre mondiale, composé majoritairement d'anarchistes espagnols. Sous la responsabilité du résistant Francisco Ponzán, il agit notamment dans le sud de la France.
Son centre de commandement se situe à Toulouse.
Histoire
modifierLe Groupe Ponzán est un élément essentiel pour les services secrets français, belges et anglais. Durant la guerre et sous la France de Vichy, les alliés nécessitent, en effet, l'organisation de passages clandestins vers l'Espagne pour faire fuir les résistants des zones de guerre[1].
Trois mille résistants et réfugiés purent ainsi s'évader de France par l'Espagne grâce à l'action du groupe, malgré la mise en place de la dictature franquiste alliée à l'Allemagne nazie[2].
Personnalités notables du réseau
modifier- Francisco Ponzán, le responsable du réseau ;
- Pilar Ponzán, sa sœur[3] ;
- Palmira Pla Pechovierto ;
- Joan Català ;
- Floreal Barberà ;
- Elisa Garrido[4] ;
- Manuel Lozano Guillén.
Postérité
modifier- Une stèle est érigée dans le jardin Compans-Caffarelli en mémoire de Francisco Ponzán, dans l'allée qui porte son nom à Toulouse[5].
Notes et références
modifier- Bruno Leroux, « Comptes-rendus de lecture Le réseau d'évasion du groupe Ponzan. Anarchistes dans la guerre secrète contre le franquisme et le nazisme (–) », sur fondationresistance.org, Fondation de la Résistance (consulté le ).
- « Le réseau d'évasion du groupe Ponzan Anarchistes dans la guerre secrète contre le franquisme et le nazisme (–), Antonio Téllez Solà », N'Autre École, sur cnt-f.org, Confédération nationale du travail, (consulté le ).
- (es) LQSomos, « Las grandes olvidadas: las mujeres españolas en la Resistencia francesa », sur LoQueSomos, (consulté le ).
- (en) Paul Sharkey (trad.), « Elisa Garrido aka La Mañica, Ponzán Network Member and Anti-Nazi Saboteur », sur katesharpleylibrary.net, Kate Sharpley Library (consulté le ), traduction de (es) « Elisa Garrido “la Mañica”, integrante de la red Ponzán y saboteadora antinazi », Ni Cautivos ni Desarmadas, El Salto (es), .
- Philippe Salvador, « Un parcours à la mémoire des exilés espagnols à Toulouse », sur lejournaltoulousain.fr, Le Journal toulousain, (consulté le ).
Bibliographie
modifier- Antonio Téllez, Le réseau d'évasion du groupe Ponzan : Anarchistes dans la guerre secrète contre le franquisme et le nazisme, – [« La red de evasión del grupo Ponzán : anarquistas en la guerra secreta contra el franquismo y el nazismo, – »], Toulouse, Le Coquelicot, , 405 p. (ISBN 2-9512715-4-9).