Gratification en droit français

En droit français du travail, une gratification est une somme d'argent versée au salarié par l’employeur en sus du salaire proprement dit à titre de récompense, pour marquer sa satisfaction du travail accompli ou pour la célébration d'événements familiaux (naissance d'un enfant, mariage, etc).

Le bénéficiaire d'une gratification est appelé « le gratifié / la gratifiée ».

Statut juridique

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La « gratification bénévole » présente un caractère facultatif et variable ; elle est aussi appelée « gratification libéralité » : l'importance de la gratification est soumise à la discrétion de l'employeur, et le salarié n'a aucun droit acquis à cet égard.

La « gratification complémentaire de salaire » est un complément obligatoire de salaire et peut résulter d'une disposition du contrat de travail, d'une convention collective ou d'un usage d'entreprise.

Une gratification peut aussi être allouée à un stagiaire de l’entreprise.

La gratification est soumise au paiement de cotisations URSSAF[1].

Historique

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Le terme provient du latin « gratificatio » (bienveillance, faveur), du verbe « gratificare » (avoir de la complaisance, de la bienveillance pour).[réf. souhaitée]

Sources

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  • Dictionnaire juridique, Catherine Puigelier, éd. Larcier, première édition (2015), p. 449.
  • Lexique des termes juridiques, éd. Dalloz, 15e édition (2005), p. 314.
  • Vocabulaire juridique, Association Henri Capitant, Presses universitaires de France, sous la direction de Gérard Cornu.

Notes et références

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Voir aussi

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