Grand prix de la ville d'Angoulême

prix des arts graphiques
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Le grand prix de la ville d'Angoulême est un prix de bande dessinée remis depuis 1974 à un auteur de bande dessinée pour l'ensemble de son œuvre lors du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême. Majoritairement décerné à des auteurs complets français ou francophones de sexe masculin, c'est le prix de bande dessinée le plus prestigieux dans le monde francophone, bien qu'il soit non doté. Des prix spéciaux sont parfois remis à un deuxième auteur lors des dates anniversaires du festival.

Posy Simmonds (ici en 2018), lauréate du grand prix 2024.

Les modalités de désignation du grand prix ont évolué à plusieurs reprises, tout comme les implications de son attribution. Depuis 2016, tout auteur publié en français peut participer à l'élection et le lauréat se voit consacrer une exposition au festival suivant, dont il dessine l'affiche. De 1981 à 2014, le lauréat de l'année précédente a également présidé le jury du festival. De 1989 à 2014 les lauréats ont été réunis en une académie chargée de désigner le grand prix suivant. La dernière lauréate est, en 2024, l'autrice britannique Posy Simmonds.

Historique

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Les grands prix choisis par le jury (1974-1988)

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Le jury du festival d'Angoulême remet un grand prix récompensant un auteur pour l'ensemble de son œuvre dès la première édition en 1974. Non doté, ce prix honorifique permet au lauréat de se voir consacrer une exposition au festival suivant. Si les premiers années, le jury s'oriente vers des auteurs classiques de la bande dessinée franco-belge (Franquin, Pellos, Jijé et Marijac) et américaine (Will Eisner, alors considéré comme ayant abandonné la bande dessinée), il récompense en 1978 un jeune auteur contemporain, Jean-Marc Reiser (36 ans), puis en 1980 Fred (48 ans), un pilier de la revue Pilote.

À partir de l'édition 1981, le grand prix de l'année précédente préside le jury. Ce système, qui perdure jusqu'en 1988, permet parfois au grand prix de l'année précédente d'orienter le choix de son successeur vers des auteurs amis ou proches : les lauréats des années 1980 sont tous issus de Pilote (Jean Giraud/Mœbius, Mézières, Tardi, Lob, Bilal et Druillet) ou des auteurs phares de la bande dessinée adulte française (Gillon et Forest). À partir de Jean Giraud, primé en 1981 et qui réalisa l'affiche du festival de 1982, le lauréat a également pour tâche de dessiner l'affiche du festival de l'année suivante. Ces deux évolutions marquent l'implication croissante des grands prix dans le festival. En , les anciens Grands Prix se réunissent à l'initiative du festival pour désigner un prix spécial dixième anniversaire et l'attribuent à Claire Bretécher, qui co-préside le festival 1983 avec le grand prix 1982 Paul Gillon et se voit consacrer une exposition[1]. En 1988, le jury décide également dans une certaine improvisation et à l'occasion du quinzième anniversaire du festival d'attribuer un grand prix spécial à Hugo Pratt, le créateur italien de Corto Maltese, qui n'est pas impliqué dans le festival l'année suivante[1].

L'Académie des grand prix (1989-2013)

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À partir de 1989, le prix est remis durant le festival par l'ensemble des anciens lauréats présents lors du festival et désirant participer aux délibérations réunis en « Académie des grands prix[2] ». Ceux-ci continuent à élire des auteurs français issus de Pilote et des mensuels adultes des années 1970 (Pétillon, Cabanes, Gotlib, Margerin, Lauzier et Mandryka). En 1992, l'organisation remet au printemps un prix spécial vingtième anniversaire au Belge Morris, qui fait l'objet d'une exposition rétrospective en 1993 et est admis à siéger dans l'Académie. Il en démissionne cependant dès 1995 pour protester contre l'élection de Philippe Vuillemin[3], premier auteur devenu populaire dans les années 1980 à être élu grand prix, suivi par André Juillard l'année suivante.

 
Albert Uderzo, prix spécial du millénaire.

De 1997 à 1999, le grand prix n'est plus désigné par l'Académie mais par les auteurs présents sur le festival[4] dans le cadre d'un système à deux tours avec annonce du vainqueur en mars lors du salon du livre de Paris les deux premières années[5],[6], et à un tour avec annonce du vainqueur lors du festival en 1999[7]. Ce système permet l'élection de trois auteurs respectés de la profession mais moins connus du grand public : Daniel Goossens, François Boucq et l'Américain installé en France Robert Crumb, figure tutélaire de la bande dessinée underground et premier premier non Français élu grand prix depuis 1978, hors prix spéciaux. En 1999, l'Académie, en sommeil depuis deux ans, accorde un prix spécial du millénaire à Albert Uderzo, qui l'accepte mais préfère ne pas siéger à l'Académie. Aucun prix spécial n'est ensuite remis jusqu'en 2013 : en 2003, Joann Sfar reçoit un « prix du Trentenaire » remis par les fondateurs du festival indépendamment de l'organisation d'alors pour récompenser un « auteur prometteur » d'une trentaine d'années et doté de 6 000 [8], contrairement aux autres prix spéciaux non dotés et remis pour l'ensemble d'une œuvre. Ce prix, qui n'est pas assimilé à un grand prix[9] ne lui permet pas de siéger à l'Académie[10], mais il partage une exposition avec Emmanuel Guibert lors du festival 2004[11].

Le festival redonne le choix du grand prix à l'Académie à partir de 2000, année où est élue Florence Cestac, première femme élue grand prix lors du festival et à siéger à l'Académie, Bretécher ne l'ayant jamais fait[1]. L'Académie continue à élire des auteurs issus des revues françaises, principalement (À suivre) (Cestac, Veyron, le Belge Schuiten, Wolinski, l'Argentin Muñoz, Baru, Jean-Claude Denis), tout en orientant ses choix vers des auteurs populaires plus jeunes (Loisel et le Suisse Zep), puis à partir de 2006 à des auteurs issus de la scène alternative des années 1990 (Trondheim, Dupuy-Berberian, Blutch). Tout au long des années 2000, le système de l'Académie est cependant critiqué comme favorisant le franco-centrisme (malgré l'élection en 2011 de l'Américain Art Spiegelman), et, dans une certaine mesure, le copinage au détriment d'auteurs qui seraient plus importants. L'élection surprenante de Jean-Claude Denis en 2012 conduit l'organisation du festival à réduire progressivement le rôle de l'Académie en élargissant la base électorale[2].

Les grands prix choisis par les auteurs (depuis 2013)

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En 2013, le festival soumet une liste de seize noms aux auteurs accrédités présents durant le festival, l'Académie devant élire le grand prix parmi les cinq arrivés en tête à savoir Alan Moore, Katsuhiro Otomo, Akira Toriyama, Chris Ware et Willem. Ce dernier, seul auteur publiant en français parmi les cinq finalistes, est choisi par l'Académie alors qu'Akira Toriyama était arrivé en tête du vote des accrédités, ce qui conduit à de nouvelles critiques, notamment de la part de certains grands prix comme Lewis Trondheim[12]. L'organisation du festival décerne en conséquence un prix symbolique du 40e anniversaire à Toriyama, mais qui ne débouche pas sur une exposition l'année suivante.

En 2014, le système indirect est encore complexifié. Tout auteur publié chez un éditeur francophone (traductions comprises) peut voter par Internet pour trois noms d'une liste de vingt-cinq auteurs[13], dont vingt choisis par l'organisation et cinq par l'Académie[14]. Au deuxième tour, les accrédités et l'Académie votent pour l'un des trois auteurs arrivés en tête, chacun des deux groupes d'électeurs pesant 50 % des votes[13]. Le , seize des vingt-six membres actifs de l'Académie annoncent publiquement se désolidariser de ce nouveau système, considérant qu'il rend caduc le rôle de l'Académie, et de refuser d'y siéger, tout en votant comme auteurs[15]. Le système dual et la pondération des votes sont alors abandonnés au profit du simple vote des auteurs à partir d'une liste fournie par l'organisation, avec un deuxième tour réservé aux trois auteurs arrivés en tête. Ce système, qui acte la disparition de l'Académie des grands prix, permet l'élection de l'Américain Bill Watterson en 2014 (face à Katsuhiro Otomo et Alan Moore au second tour), puis du Japonais Katsuhiro Otomo en 2015 (cette fois-ci face à Alan Moore et Hermann).

En 2016, l'absence de femmes dans la première sélection de trente auteurs réalisée par l'organisation conduit le Collectif des créatrices de bande dessinée contre le sexisme à appeler au boycott, appel rapidement relayé par dix auteurs présents dans la sélection[16]. Face au développement de la polémique, l'organisation du festival, après avoir tardé à réagir, puis s'être justifié de manière peu convaincante via le délégué général Franck Bondoux, ajoute six noms féminins, puis à la suite de nouvelles critiques décide la suppression de la liste[16], tout auteur publié chez un éditeur francophone pouvant voter pour trois auteurs de son choix[17] n'ayant pas déjà remporté le grand prix ou un prix spécial[18]. Une femme, Claire Wendling, figure parmi les finalistes, mais c'est le Belge Hermann, déjà finaliste l'année précédente, qui est élu. Le scénariste Alan Moore, finaliste pour la quatrième fois consécutive, complète le trio.

En 2017, Alan Moore termine dans les trois premières places à l'issue du premier tour. Mais l'organisation du festival décide de ne pas le faire accéder au second tour[19] car le scénariste a clairement indiqué qu'il ne souhaitait plus recevoir de prix, grand prix d'Angoulême inclus[20]. Les trois finalistes sont donc Manu Larcenet, Chris Ware et Cosey. C'est finalement ce dernier qui l'emporte et qui devient le second Suisse après Zep à devenir grand prix.

En , Manu Larcenet, logique prétendant au titre à la suite de sa finale perdue l'année passée, annonce ne pas vouloir être lauréat via un post sur son facebook. Il appelle ses confrères et consœurs à ne pas voter pour lui.

En 2018, Richard Corben remporte le grand prix[21].

En 2019, il est décerné à Rumiko Takahashi, figure majeure de la bande dessinée japonaise (Maison Ikkoku, Ranma ½, etc.). qui devient ainsi la seconde femme et le second mangaka (et donc la première femme mangaka) à recevoir cette récompense[22],[23],[24],[25].

Les années suivantes, le grand prix est remis à Emmanuel Guibert (en 2020)[26], Chris Ware (en 2021)[27], Julie Doucet (en 2022)[24],[25], Riad Sattouf (en 2023)[28] et Posy Simmonds (en 2024)[29].

Lauréats

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Enki Bilal, lauréat le plus jeune.

Bien que le festival se voulût international, le grand prix de la ville d'Angoulême a longtemps été remis en majorité à des auteurs de la bande dessinée franco-belge : jusqu'en 2010, seuls quatre des 42 lauréats du grand prix ou d'un prix spécial n'étaient pas d'expression francophone — et les Français étaient bien plus nombreux que les Belges. Depuis 2011, le prix s'est cependant fortement internationalisé, avec notamment quatre Américains et trois Japonais récompensés. Le prix a été critiqué pour n'avoir longtemps été remis à aucun auteur japonais malgré l'importance des mangas en France[2] ; trois ont cependant été récompensés depuis 2013. Des nombreux auteurs franco-belges « classiques » ne l'ont également pas reçu[Note 1].

Seules cinq femmes (Claire Bretécher en 1982, Florence Cestac en 2000, Rumiko Takahashi en 2019, Julie Doucet en 2022 et Posy Simmonds en 2024), ont été distinguées. Le faible nombre de femmes lauréates a d'ailleurs fait l'objet de polémiques malgré une sous-représentation des femmes dans le métier lui-même[17].

L'âge médian des lauréats étant de 52 ans, le prix récompense une carrière, alors que le fauve d'or distingue plutôt un auteur « en devenir ». Enki Bilal, élu en 1987 à 35 ans, est le plus jeune lauréat du grand prix, que quatre autres auteurs ont reçu avant leurs quarante ans (Zep, Philippe Vuillemin, Jean-Marc Reiser et Jacques Tardi). Le lauréat le plus âgé est Hermann, âgé de 77 ans et six mois fin . Il devance Richard Corben, Pellos, Willem, Albert Uderzo, Georges Wolinski et Marijac, également âgés de plus de 70 ans lors de leur élection.

Les auteurs complets sont privilégiés sur les scénaristes. Le seul grand prix principalement connu comme scénariste, Jacques Lob, avait d'ailleurs réalisé seul plusieurs bandes dessinées avant d'obtenir la récompense.

Liste des lauréats

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Année Auteur Nationalité Langue d'expression Dates Âge à l'obtention
1974 André Franquin   Belgique Français 1924-1997 50 ans
1975 Will Eisner   États-Unis Anglais 1917-2005 57 ans
1976 René Pellos   France Français 1900-1998 76 ans
1977 Jijé   Belgique Français 1914-1980 63 ans
1978 Jean-Marc Reiser   France Français 1941-1983 36 ans
1979 Marijac   France Français 1908-1994 70 ans
1980 Fred   France Français 1931-2013 48 ans
1981 Moebius   France Français 1938-2012 42 ans
1982 Paul Gillon   France Français 1926-2011 55 ans
Claire Bretécher (prix du dixième anniversaire[Note 2])   France Français 1940-2020 42 ans
1983 Jean-Claude Forest   France Français 1930-1998 52 ans
1984 Jean-Claude Mézières   France Français 1938-2022 45 ans
1985 Jacques Tardi   France Français 1946- 38 ans
1986 Jacques Lob   France Français 1932-1990 53 ans
1987 Enki Bilal   France Français 1951- 35 ans
1988 Philippe Druillet   France Français 1944- 43 ans
Hugo Pratt (prix du quinzième anniversaire)   Italie Italien 1927-1995 60 ans
1989 René Pétillon   France Français 1945-2018 43 ans
1990 Max Cabanes   France Français 1947- 42 ans
1991 Gotlib   France Français 1934-2016 56 ans
1992 Frank Margerin   France Français 1952- 40 ans
Morris (grand prix spécial du vingtième anniversaire[Note 3])   Belgique Français 1923-2001 68 ans
1993 Gérard Lauzier   France Français 1932-2008 60 ans
1994 Nikita Mandryka   France Français 1940-2021 53 ans
1995 Philippe Vuillemin   France Français 1958- 36 ans
1996 André Juillard   France Français 1948-2024 47 ans
1997 Daniel Goossens   France Français 1954- 42 ans
1998 François Boucq   France Français 1955- 42 ans
1999 Robert Crumb   États-Unis Anglais 1943- 55 ans
Albert Uderzo (prix spécial du millénaire)   France Français 1927-2020 71 ans
2000 Florence Cestac   France Français 1949- 50 ans
2001 Martin Veyron   France Français 1950- 50 ans
2002 François Schuiten   Belgique Français 1956- 45 ans
2003 Régis Loisel   France Français 1951- 51 ans
2004 Zep   Suisse Français 1967- 36 ans
2005 Georges Wolinski   France Français 1934-2015 70 ans
2006 Lewis Trondheim   France Français 1964- 41 ans
2007 José Muñoz   Argentine Espagnol 1942- 64 ans
2008 Philippe Dupuy (comme membre du duo Dupuy-Berberian)   France Français 1960- 47 ans
Charles Berberian (comme membre du duo Dupuy-Berberian)   France Français 1959- 48 ans
2009 Blutch   France Français 1967- 41 ans
2010 Baru   France Français 1947- 62 ans
2011 Art Spiegelman   États-Unis Anglais 1948- 62 ans
2012 Jean-Claude Denis   France Français 1951- 61 ans
2013 Willem   Pays-Bas Néerlandais, français 1941- 71 ans
Akira Toriyama (prix du quarantenaire)   Japon Japonais 1955-2024 57 ans
2014 Bill Watterson   États-Unis Anglais 1958- 55 ans
2015 Katsuhiro Ōtomo   Japon Japonais 1954- 60 ans
Charlie Hebdo (grand prix spécial)   France Français
2016 Hermann   Belgique Français 1938- 77 ans
2017 Cosey   Suisse Français 1950- 66 ans
2018 Richard Corben   États-Unis Anglais 1940-2020 77 ans
2019 Rumiko Takahashi   Japon Japonais 1957- 61 ans
2020 Emmanuel Guibert   France Français 1964- 55 ans
2021 Chris Ware[Note 4]   États-Unis Anglais 1967- 53 ans
2022 Julie Doucet[30]   Canada Français 1965- 56 ans
2023 Riad Sattouf   France Français 1978- 44 ans
2024 Posy Simmonds   Royaume-Uni Anglais 1945- 78 ans

Lauréats par pays

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En 2024, les lauréats par nationalité se répartissent ainsi :

Pays
Nombre de lauréats %
  France 37 63,8 %
  États-Unis 6 10,3 %
  Belgique 5 8,62 %
  Japon 3 5,17 %
  Suisse 2 3,45 %
  Argentine 1 1,72 %
  Italie
  Pays-Bas
  Canada
  Royaume-Uni

Notes et références

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  1. René Goscinny (mort en 1977), Jean-Michel Charlier (mort en 1989), Hergé (mort en 1983), Edgar P. Jacobs (mort en 1987), Greg (mort en 1999), Jacques Martin (mort en 2010) ou encore Maurice Tillieux (mort en 1978).
  2. Décerné le 18 juin 1982. Nicolas Albert, Case Départ raconte Angoulême : 1982, premières visites ministérielles, 21 juin 2012.
  3. Décerné le 27 juin 1992.
  4. Décerné le 23 juin 2021, le festival d'Angoulême n'ayant pas eu lieu en 2021. Frédéric Potet, « Festival de la bande dessinée d’Angoulême : Chris Ware, un Grand Prix très proustien », Le Monde,‎ (lire en ligne).

Références

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  1. a b et c Erwann Tancé, Le grand prix d’Angoulême : des années de polémiques, comixtrip.fr, 7 janvier 2016.
  2. a b et c Jérôme Briot, « Grand prix d'Angoulême : la gérontocratie recadrée », dans Zoo no 51, janvier 2014, p. 12-13.
  3. Mathieu Lindon, Morris, 73 ans, fête un bon demi-siècle de «Lucky Luke», Libération, 16 septembre 1997.
  4. Xavier Guilbert, « Vues Éphémères – Février 2015, sur du9.org, 13 février 2015.
  5. « Cinq pour le grand prix BD d'Angoulême », Libération, 13 février 1997.
  6. « BD cinq nominés », Libération, 12 mars 1998.
  7. « Crumb et Uderzo primés à Angoulême », Libération, 1er février 1999.
  8. Marc Carlot, « Angoulême 2003 : une remise des prix sous le signe de la bonne humeur », sur auracan.com, 2003.
  9. 40 ans de grand prix sur le site officiel du festival d'Angoulême.
  10. Joann Sfar, Message de forum, sur bulledair.com, 12 décembre 2005.
  11. Didier Pasamonik, « Festival d’Angoulême du 22 au 25 janvier 2004 : Le programme », ActuaBD, 15 décembre 2003.
  12. « Willem, grand prix d'Angoulême 2013 », sur Actua BD.com, 3 février 2013.
  13. a et b Qui remportera la fève du FIBD en 2014 ? - Actua BD
  14. « Grand prix d’Angoulême : tête-à-queue avant-coureur », sur lemonde.fr, 14 janvier 2014.
  15. Souen Léger, « Les Sages du Festival de la BD d’Angoulême boudent le grand prix », livreshebdo.fr, 15 janvier 2014.
  16. a et b Jul' Maroh, « Tout est rentré dans l'ordre, les mecs ont le contrôle à Angoulême », sur Slate.fr, 8 janvier 2016.
  17. a et b « Le mea culpa du directeur du Festival d’Angoulême », Le Monde,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  18. Jul' Maroh, Pourquoi je ne voterai pas pour le grand prix 2016, 13 janvier 2016.
  19. « 3 auteurs en lice pour le grand prix d'Angoulême », Livres Hebdo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. Didier Pasamonik (L’Agence BD), « EXCLUSIF - Alan Moore parle de sa nomination aux Grands Prix (...) - ActuaBD », sur www.actuabd.com (consulté le ).
  21. « Le maître de l’horreur Richard Corben nouveau grand prix d’Angoulême », sur Le Monde, (consulté le ).
  22. « Rumiko Takahashi : grand prix 2019 - FIBD 2019 », sur www.bdangouleme.com (consulté le )
  23. Romain Brethes, « Angoulême fait sa révolution et récompense la mangaka Rumiko Takahashi », sur Le Point, (consulté le )
  24. a et b Laurence Houot, « On vous présente Julie Doucet, l'autrice canadienne sacrée Grand Prix du festival de la BD d'Angoulême », sur Franceinfo, (consulté le )
  25. a et b Frédéric Potet, « Julie Doucet, un Grand Prix d’Angoulême « féministe jusqu’au bout des ongles » et underground », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  26. Frédéric Potet, « Bande dessinée : Emmanuel Guibert, Grand Prix 2020 d’Angoulême », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  27. Marine Ritchie, « Bande dessinée : l'auteur américain Chris Ware sacré Grand Prix du festival d'Angoulême 2021 », sur Franceinfo, (consulté le )
  28. Frédéric Potet, « Riad Sattouf remporte le grand prix du Festival d’Angoulême », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  29. Posy Simmonds sacrée Grand Prix du Festival de la bande dessinée d’Angoulême, Le Monde, Alexis Duval, 24 janvier 2024
  30. Frédéric Potet, « Julie Doucet, un Grand Prix d’Angoulême « féministe jusqu’au bout des ongles » et underground », Le Monde,‎ (lire en ligne).

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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Ouvrages
Internet