Gorges du Tarn Causses

commune française du département de la Lozère
(Redirigé depuis Gorges-du-Tarn-Causses)

Gorges-du-Tarn-Causses est une commune française, située dans le département de la Lozère en région Occitanie.

Gorges du Tarn Causses
Gorges du Tarn Causses
Le bourg de Sainte-Enimie, au cœur des gorges du Tarn.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lozère
Arrondissement Florac
Intercommunalité Communauté de communes Gorges Causses Cévennes
Maire
Mandat
Alain Chmiel
2020-2026
Code postal 48210 et 48320
Code commune 48146
Démographie
Population
municipale
901 hab. (2022)
Densité 6,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 22′ 03″ nord, 3° 24′ 43″ est
Altitude Min. 444 m
Max. 1 105 m
Superficie 144,22 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Florac Trois Rivières
Législatives Circonscription de la Lozère
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Gorges du Tarn Causses
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Gorges du Tarn Causses
Géolocalisation sur la carte : Lozère
Voir sur la carte topographique de la Lozère
Gorges du Tarn Causses
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Gorges du Tarn Causses
Liens
Site web gorgesdutarn-causses.fr

De statut administratif commune nouvelle, elle est issue du regroupement le des communes de Montbrun, Quézac et Sainte-Enimie.

Géographie

modifier

Localisation

modifier

Communes limitrophes

modifier

Les communes limitrophes sont Balsièges, Saint-Bauzile, Ispagnac, Bédouès-Cocurès, Florac Trois Rivières, Vebron, Hures-la-Parade, Mas-Saint-Chély, La Malène, Laval-du-Tarn et Chanac.

Hydrographie

modifier

Elle est traversée par le Tarn, qui a creusé là de profondes gorges.

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 176 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 5,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Florac Trois Rivières à 16 km à vol d'oiseau[4], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 116,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Gorges du Tarn Causses est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[9],[10].

Risques majeurs

modifier

Le territoire de la commune de Gorges du Tarn Causses est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].

Risques naturels

modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Tarn. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 2003, 2011 et 2020[13],[11].

Gorges du Tarn Causses est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en décembre 2014 pour la période 2014-2023[14]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du , complété par un arrêté de 2020, réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du , abrogeant un arrêté de 2002, rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 1],[14],[15].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gorges du Tarn Causses.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements différentiels[16]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 40 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (15,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 960 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 147 sont en aléa moyen ou fort, soit 15 %, à comparer aux 14 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 1].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 2007[11].

Risques technologiques

modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[19].

Toponymie

modifier

Histoire

modifier

La commune nouvelle regroupe les communes de Montbrun, de Quézac et de Sainte-Enimie, qui deviennent des communes déléguées, le [20],[21]. Son chef-lieu se situe à Sainte-Enimie.

Politique et administration

modifier

Liste des maires

modifier
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
2017 En cours
(au 14 juillet 2020)
Alain Chmiel[22]    

Communes déléguées

modifier
Liste des communes déléguées
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Sainte-Enimie
(siège)
48146 CC des Gorges du Tarn et des Grands Causses 87,34 529 (2014) 6,1
Montbrun 48101 CC des Gorges du Tarn et des Grands Causses 29,97 109 (2014) 3,6
Quézac 48122 CC des Gorges du Tarn et des Grands Causses 26,91 337 (2014) 13

Circonscriptions électorales

modifier

À la suite du décret du , la commune est entièrement rattachée au canton de Florac Trois Rivières[23].

Population et société

modifier

Démographie

modifier

Évolution démographique

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

En 2022, la commune comptait 901 habitants[Note 2], en évolution de −7,21 % par rapport à 2016 (Lozère : +0,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
2015 2016 2017 2018 2019 2022
981971953931909901
(Sources : Insee à partir de 2015[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

modifier

La population de la commune est plus âgée que celle du département. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,1 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (29,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (34,2 %) est supérieur au taux départemental (32,5 %).

En 2018, la commune comptait 459 hommes pour 472 femmes, soit un taux de 50,70 % de femmes, supérieur au taux départemental (50,04 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 2]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,5 
7,8 
75-89 ans
11,5 
25,7 
60-74 ans
21,3 
24,8 
45-59 ans
21,7 
17,4 
30-44 ans
15,6 
12,7 
15-29 ans
10,6 
10,9 
0-14 ans
17,8 
Pyramide des âges du département de la Lozère en 2021 en pourcentage[25]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,8 
9,1 
75-89 ans
11,8 
21,6 
60-74 ans
21,1 
21,5 
45-59 ans
20,2 
16,3 
30-44 ans
15,9 
15,5 
15-29 ans
13,6 
15 
0-14 ans
14,6 

Économie

modifier

Il convient de se reporter aux articles consacrés aux anciennes communes fusionnées.

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier

Personnalités liées à la commune

modifier

Il convient de se reporter aux articles consacrés aux anciennes communes fusionnées.

Voir aussi

modifier

Bibliographie

modifier

Il convient de se reporter aux articles consacrés aux anciennes communes fusionnées.

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  1. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  2. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  1. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

modifier

Site de l'Insee

modifier

Autres sites

modifier
  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Gorges du Tarn Causses et Florac Trois Rivières », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Florac » (commune de Florac Trois Rivières) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Florac » (commune de Florac Trois Rivières) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Gorges du Tarn Causses », sur Géorisques (consulté le ).
  12. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  13. « Les risques majeurs dans la Lozère », sur lozere.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  14. a et b « Défense des forêts contre l'incendie (DFCI) », sur lozere.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Les risques majeurs dans la Lozère », sur lozere.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  16. « Les risques majeurs dans la Lozère », sur lozere.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  17. a et b « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Gorges du Tarn Causses », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  19. « Les risques majeurs dans la Lozère », sur lozere.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  20. « Recueil des actes administratifs des services de l'État en Lozère », sur lozere.gouv.fr, (consulté le ).
  21. Ministère de l'Intérieur (France), Arrêté du 4 juillet 2016 portant création de la commune nouvelle de Gorges du Tarn Causses, Gorges du Tarn Causses, Journal officiel de la République française, (lire en ligne).
  22. Procès-verbal du conseil municipal du 6 janvier 2017.
  23. Décret n° 2020-206 du 5 mars 2020, modifiant le décret n° 2014-245 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Lozère.
  24. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
  25. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Lozère (48) », (consulté le ).
  26. « Chapelle Notre-Dame-de-Cénaret de Saint-Chély-du-Tarn », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  27. a et b « Eglise paroissiale Sainte-Enimie », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  28. a et b « Eglise paroissiale de l'Assomption de Saint-Chély-du-Tarn », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  29. a et b « Eglise Notre-Dame », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).