Golshifteh Farahani

actrice, chanteuse iranienne

Rahavard Farahani, dite Golshifteh Farahani (en persan : گلشیفته فراهانی), née le à Téhéran, est une actrice et chanteuse franco-iranienne.

Golshifteh Farahani
Description de cette image, également commentée ci-après
Golshifteh Farahani lors de la Berlinale 2023.
Nom de naissance Rahavard Farahani
Naissance (41 ans)
Téhéran, Iran
Nationalité Drapeau de la France Française
Drapeau de l'Iran Iranienne
Profession
Films notables Un divan à Tunis
Mensonges d'État
À propos d'Elly
Poulet aux prunes
Si tu meurs, je te tue
Exodus: Gods and Kings
Paterson
Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar
Séries notables Invasion

Biographie

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Jeunesse et révélation

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Rahavard Farahani est née le à Téhéran. Elle est la fille de l'acteur et metteur en scène de théâtre Behzad Farahani (en) et de la comédienne et peintre[1] Fahimeh Rahimnia. Son père, opposant de gauche au chah puis à l’ayatollah Khomeini[2], lui donne un second prénom persan unique, en complément de son prénom officiel Rahavard, composé de gol, « fleur », et shifteh, « éprise », qui signifie « éprise de fleur ». Elle a une sœur et un frère aînés : Shaghayegh Farahani (en), actrice ; Azarakhsh Farahani, musicien et peintre[1].

Golshifteh Farahani est une enfant virtuose : jonglant avec les gammes au piano dès l'âge de 6 ans[2], elle intègre à 12 ans l'école de musique de Téhéran. Sélectionnée pour se présenter au conservatoire de Vienne, elle refuse cette possibilité, voulant rester en Iran. Elle se passionne alors pour le théâtre[3].

Entre-temps, elle tourne son premier film, Le Poirier, drame romantique du réalisateur iranien Dariush Mehrjui qui lui vaut le prix de la meilleure actrice au Festival du film de Fajr. Elle n'a que 14 ans, mais elle est résolue à rester dans le cinéma[2]. Dès lors, la jeune fille trilingue (persan, anglais, français) enchaîne les tournages, alignant dix-neuf films en dix ans. Adolescente, elle est attaquée à l’acide en pleine ville par un homme qui la jugeait insuffisamment « couverte ». Elle est protégée par son sac à dos et son manteau, l'acide ne causant que quelques brûlures à la main[2]. Pour pouvoir se promener librement dans Téhéran, elle décide de se raser la tête et de s'habiller comme un garçon[4].

Le public étranger, notamment français, la découvre en 2003 dans le film Deux Anges de Mamad Haghighat, qui célèbre la passion d'adolescents iraniens pour la musique, et Boutique de Hamid Nematollah, où son rôle d'Eti lui vaut le prix de la meilleure actrice au Festival des trois continents de Nantes.

 
La comédienne à la conférence de presse pour M for Mother, en novembre 2006.

Elle participe ensuite à l'aventure de Bab'Aziz, le prince qui contemplait son âme, incarne le rôle-titre de Niwemang (Demi-lune, titre français), road movie de Bahman Ghobadi autour de la musique kurde — censuré en Iran —, puis une femme enceinte, contaminée par les armes chimiques pendant le conflit Iran-Irak, dans M comme mère (2006).

Revue en 2007 dans Chacun son Cinéma, collectif prestigieux de trente-trois courts-métrages, Golshifteh Farahani voit sa cote internationale s'envoler en 2008 avec Mensonges d'État. En décrochant au côté de Leonardo DiCaprio le rôle féminin du thriller de Ridley Scott, elle devient la première actrice iranienne à franchir les portes d'Hollywood depuis la révolution islamique de 1979[5].

Le fait qu'elle participe à la conférence de presse sans voile irrite le pouvoir qui lui signifie, en , une interdiction temporaire de sortie du territoire et lui confisque son passeport[5],[3]. Elle réussit cependant à quitter le pays pour rejoindre les tournages où elle est engagée, mais vit ensuite en exil de peur de regagner son pays[5],[6].

Elle se réfugie alors en France où elle trouve la liberté dont elle a toujours rêvé, elle affirme : « Paris est le seul endroit de la planète où les femmes ne sont pas coupables. En Orient, tu l'es tout le temps »[7].

Carrière internationale

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L'actrice à la cérémonie des Césars 2014.

Golshifteh Farahani termine le tournage du film Au prix du sang de Roland Joffé, et vit alors à Paris avec son mari, Amin Mahdavi.

En 2009, elle est à l’affiche d'À propos d'Elly d'Asghar Farhadi dans le rôle principal de Sepideh. Le film reçoit l'ours d'argent du meilleur réalisateur lors de la Berlinale 2009[8].

En 2011, elle partage l'affiche avec Louis Garrel et Vincent Macaigne dans La Règle de trois, troisième court-métrage de Louis Garrel qui reçoit le prix Jean-Vigo du court-métrage.

En 2012, elle partage l'affiche du téléfilm franco-anglo-américain Just Like a Woman avec Sienna Miller, sous la direction de Rachid Bouchareb. Puis en 2013, elle est la vedette du drame kurde My Sweet Pepper Land, d'Hiner Saleem, qui est présenté au Festival de Cannes, dans la collection « Un Certain Regard ».

En 2013, à la Mostra de Venise, elle est membre du jury du prix Horizon présidé par Paul Schrader. La même année, elle fait partie du jury du Festival international du film de Marrakech présidé par Martin Scorsese.

L'année 2014 est marquée par la sortie de trois films : elle figure dans la distribution du film biographique français Eden, de Mia Hansen-Løve ; elle tient le premier rôle féminin du drame politique américain Rosewater, première réalisation de l'animateur de télévision, humoriste et satiriste américain Jon Stewart ; elle prête ses traits à Néfertari dans le blockbuster Exodus: Gods and Kings, qui lui permet de retrouver Ridley Scott.

D'autres retrouvailles sont pour l'année suivante, celles avec Louis Garrel et Vincent Macaigne pour Les Deux Amis, premier long-métrage de Louis Garrel. La même année, elle tient le premier rôle d'une co-production internationale indépendante, Go Home, de Jihane Chouaib.

Trois nouveaux films sortent en 2016 : elle donne la réplique à Antonio Banderas pour le drame historique franco-espagnol Altamira, de Hugh Hudson ; puis elle prête ses traits à Mme de Réan dans Les Malheurs de Sophie, de Christophe Honoré, d'après l'œuvre éponyme de la comtesse de Ségur ; enfin, elle partage l'affiche du remarqué drame indépendant américain Paterson avec Adam Driver, devant la caméra de Jim Jarmusch.

En mai de la même année, elle monte sur les planches pour la première fois et interprète Anna Karénine de Léon Tolstoï dans une mise en scène de Gaëtan Vassart au théâtre de la Tempête à la Cartoucherie de Vincennes[5].

L'année 2017 la voit défendre quatre longs métrages très différents : elle est la tête d'affiche d'une coproduction internationale indépendante, Le Dossier Mona Lina, écrit et réalisé par Eran Riklis ; puis elle tient un second rôle dans le blockbuster américain Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar, cinquième chapitre de la saga portée par Johnny Depp ; elle partage l'affiche du drame indien The Song of Scorpions, d'Anup Singh, avec Irfan Khan ; enfin, elle joue une mère de famille française dans le film évènement du scénariste et réalisateur Alain Chabat, Santa et Cie.

 
À la cérémonie des Césars 2018.

En 2018, elle tient un second rôle dans le remake américain du succès français Intouchables, intitulé Sous un autre jour, mis en scène par Neil Burger ; elle s'aventure dans le cinéma d'horreur avec le film de zombies français La nuit a dévoré le monde, de Dominique Rocher. Enfin, elle partage l'affiche du drame Les Filles du soleil, écrit et réalisé par Eva Husson, avec Emmanuelle Bercot. Le long métrage est présenté au Festival de Cannes.

Dans le clip de la chanson Paradis du chanteur Orelsan[9], elle interprète le rôle de sa compagne.

En mars 2019, elle reçoit au Festival du Printemps Persan à Hambourg le Hamburg Award for Cultural Freedom (Prix de Hambourg pour la liberté culturelle) avec Zar Amir Ebrahimi[10].

Controverses

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En 2012, Golshifteh Farahani montre le bout d'un sein dans une vidéo pour les Césars. Un représentant de la cour suprême d'Iran, enragé par cet acte, convoque son père et le menace sévèrement. En 2015, la revue Égoïste publie en couverture une photo de Golshifteh Farahani nue, prise deux ans plus tôt par Paolo Roversi[1],[11].

Prises de position

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Même s'ils ne sont pas des opposants politiques, ses parents désapprouvent le régime et Golshifteh se proclame libre depuis toute petite refusant les normes imposées dans son pays. Elle défie les autorités dans les années 1990 en mangeant des choux à la crème sur la place principale de Téhéran dans une journée en période de Ramadan[3]. Refusant aussi de porter le voile, elle se rase la tête et se serre la poitrine avec une bande de tissu pour ressembler à un garçon et pouvoir circuler librement dans Téhéran[12].

Exilée depuis 2008, l'actrice défend la jeune génération, qui se révolte en Iran à partir de septembre 2022.« Cette génération Z n’a connu ni la révolution ni la guerre, elle est née dans le marasme, coincée dans un pays qui est une dictature. Mais elle a Instagram, TikTok, elle sait ce qu’il se passe dans le monde, elle est irrévérencieuse, sans complexe ni timidité. J’ai l’impression qu’elle ne craint rien »[13],[14].

En 2022, l'actrice revient sur la sortie du film Mensonges d'État en 2008 qui a entraîné des sanctions de la part du régime iranien la poussant à l'exil : « Lorsque je me suis permis d'apparaître la tête découverte, à 24 ans, à New York, le soir de la première du film de Ridley Scott dans lequel je jouais, tout le pays m'est tombé dessus. C'est comme si j'avais lancé une bombe atomique. Personne ne m'a soutenue. Personne ! Pas même le réalisateur Asghar Farhadi, avec qui je venais de tourner À propos d'Elly et qui m'a bannie »[13].

Vie privée

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En 2003, Golshifteh Farahani épouse Amin Mahdavi, frère de la décoratrice India Mahdavi. Ils divorcent en 2011[6].

Elle a été la compagne de Louis Garrel[1], réalisateur et son partenaire dans Les Deux Amis (sorti en 2015)[15]. Elle se sépare de Garrel qu'elle voit comme « un génie »[16], et avec qui elle a vécu « une expérience enrichissante mais difficile à vivre à cause de ses réactions sur le tournage, […] pour la première fois, j'ai eu l'impression d'être une mauvaise actrice […] et une fois le tournage terminé, j'étais complètement détruite[16]. » Dans la même interview, elle déclare vouloir quitter la France à cause de sa bureaucratie et des « bâtons dans les roues que lui a mis la banque[16]. »

Dans le magazine Grazia du , elle confie avoir épousé un Français d'origine australienne, le psychologue Christos Dorje Walker, cinq mois auparavant[16],[17]. En , elle déclare être séparée de son mari[2].

En 2018, elle déclare qu'après « avoir vécu huit ans à Paris », elle « se partage désormais entre Porto et Ibiza, avec une préférence pour l’île des Baléares[2]. »

Dans les livres

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Golshifteh Farahani sert de modèle au personnage de Sheyda dans l'ouvrage de la romancière Nahal Tajadod intitulé Elle joue (Albin Michel, 2012). La vie de ce personnage d'actrice iranienne s'inspire largement de sa vie réelle[18].

Elle a témoigné dans le livre Nous n'avons pas peur : le courage des femmes iraniennes paru aux Éditions du Faubourg en mars 2024[19], qui rassemble les voix de seize femmes iraniennes[20] recueillies par Düzen Tekkal et Natalie Amiri et traduit de l'allemand par Mathilde Ramadier.

Filmographie

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  Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par le site IMDb.

Cinéma

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Télévision

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Doublage - voix

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Musique

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Dans une scène du film Si tu meurs, je te tue réalisé par Hiner Saleem et sorti en 2011, Golshifteh Farahani joue du piano[32], qu'elle a travaillé au conservatoire dans sa jeunesse à un excellent niveau[réf. nécessaire].

En mai et , on la voit pianiste dans Anna Karénine, au théâtre de la Tempête.

Dans plusieurs scènes du film Altamira réalisé par Hugh Hudson et sorti en 2016, elle interprète au piano plusieurs morceaux de musique romantique.

Dans le film My Sweet Pepper Land, elle compose elle-même et interprète les musiques du film avec le hang[32] instrument à percussion. L’été, il lui arrive de jouer du hang sur le parvis de Notre-Dame de Paris[réf. nécessaire].

Guitare

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Dans le film Paterson de Jim Jarmusch, elle commande une guitare et chante en s'en accompagnant après un jour d'apprentissage.

Théâtre

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Festivals

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Distinctions

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Décoration

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Récompenses

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Nominations

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Notes et références

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  1. a b c et d Nathalie Rouiller, « Golshifteh Farahani, aveuglante », sur liberation.fr, (consulté le )
  2. a b c d e et f Vanessa Schneider, « Golshifteh Farahani, des racines et des ailes »  , sur Le Monde, (consulté le )
  3. a b et c Valenti 2017, p. 157.
  4. a et b « Qui sont les lauréats du prix Danielle Mitterrand 2018 ? », sur france-libertes.org, (consulté le ) : « Cette année, France Libertés a choisi de décerner les prix Danielle-Mitterrand à deux lauréats dont l’engagement est remarquable : le peuple autochtone Krenak du Brésil et la comédienne franco-iranienne Golshifteh Farahani. Deux combats, celui d’un peuple pour la justice et celui d’une femme libre qui se répercutent et dialoguent en écho. »
  5. a b c d et e « Golshifteh Farahani : "Anna Karénine a payé très cher sa liberté, comme moi" », sur Le Figaro avec Agence France-Presse, (consulté le )
  6. a et b Elisabeth Franck-Dumas, « Mon nom est persane », sur liberation.fr, (consulté le )
  7. Valenti 2017, p. 159.
  8. Prix et nominations : Berlinale 2009, Allociné. Consulté le 10 août 2021.
  9. « OrelSan - Paradis (clip officiel) », sur youtube.com, (consulté le )
  10. a et b (de) DIWAN Deutsch-Iranische Begegnungen, « Diwan Hamburg feiert bereits zum achten Mal NOWRUZ Unter dem Motto „Das Erwachen des Frühlings!“ lädt der deutsch-iranische Kulturverein DIWAN zum persischen Frühjahrsfest ein am Sonntag, den 24.März 2019 » [archive du ], sur Facebook,
  11. Marie Ottavi et Johanna Luyssen, « La nudité très politique de Golshifteh Farahani », sur liberation.fr, (consulté le )
  12. Valenti 2017, p. 158.
  13. a et b Elodie Bardinet, « Golshifteh Farahani sur la crise en Iran : "Personne ne m'a soutenue. Pas même le réalisateur Asghar Farhadi..." », sur Premiere.fr avec Le Monde, (consulté le )
  14. « "Il faut raconter ce qu'il se passe" : l'actrice Golshifteh Farahani et le monde du cinéma français se mobilisent pour soutenir les manifestations en Iran », sur francetvinfo.fr avec AFP, (consulté le )
  15. Interview de Golshifteh Farahani dans l'émission de France 2 On n'est pas couché du 19 septembre 2015.
  16. a b c et d Sarah Louaguef, « L'heureux élu est Australien - Golshifteh Farahani annonce son mariage », sur parismatch.com, (consulté le )
  17. « Photo : Golshifteh Farahani et son mari Christos Dorje Walker lors du gala d'ouverture de l'Opéra national de Paris pour la saison 2016-2017, le 24 septembre 2016 », sur purepeople.com, (consulté le ).
  18. Thierry Chèze, « Golshifteh Farahani : "Avec Elle joue, Nahal Tajajod voulait que mes paroles rentrent en elle" », sur lexpress.fr, (consulté le ) : « Ce roman raconte l'Iran des années 70 à nos jours comme si on y était, à travers la vie de deux femmes, l'auteur qui a grandi dans ce pays à l'époque du Shah et une comédienne — largement inspirée par Golshifteh Farahani — véritable star dans son pays qui en est aujourd'hui bannie pour avoir tourné dans un film américain puis posé dénudée pour le photographe Jean-Baptiste Mondino. »
  19. Natalie Amiri et Düzen Tekkal, Nous n'avons pas peur : le courage des femmes iraniennes, editions du faubourg, (ISBN 978-2-493594-60-0)
  20. « « Femme, vie, liberté » : des Iraniennes témoignent », sur Les Echos, (consulté le )
  21. « A propos d’Elly, allégorie d’une société du mensonge », sur Courrier international, (consulté le )
  22. (nl) « SI TU MEURS, JE TE TUE », sur Tv5monde.com (consulté le )
  23. Samuel Douhaire, « Poulet aux prunes (Drame) », sur Telerama.fr, (consulté le )
  24. Clair Rivière, « Tournage. Bienvenue à Kaboul », sur Telquel.ma, (consulté le )
  25. Hamdam Mostafavi et Paul Grisot, « Golshifteh Farahani : "Ce sont les femmes qui font changer la société" », sur Courrier international, (consulté le )
  26. (en) Maria Khan, « Ridley Scott on Exodus Casting: 'If My Lead Actor is Mohammad I'm Not Going to Get it Financed' », sur International Business Times UK, (consulté le )
  27. « Eva Husson: "Je suis une femme, je fais des films de guerre, ça dérange" », sur RTS.ch, (consulté le )
  28. « "Un divan à Tunis" et une diva dans l'objectif », sur RTS.ch, (consulté le )
  29. Camille Nevers, « «Une comédie romantique» tourne autour du pipeau », Libération, (consulté le )
  30. Laura Berny et Cecilia Delporte, « Les 10 meilleures séries à voir en novembre », sur Les Echos, (consulté le )
  31. Stéphane Leblanc, « Vidéo. Golshifteh Farahani se sent "comme un petit haricot vert à Annecy" », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  32. a et b « Dossier de presse du film My Sweet Pepper Land de Hiner Saleem » [PDF], sur memento-films.com, (consulté le ) : « Dans mon précédent film [Si tu meurs, je te tue, sorti en 2011], Golshifteh Farahani jouait du piano. C'est une excellente pianiste, même si elle privilégie aujourd'hui sa carrière de comédienne. Mais je ne voulais pas me priver de son talent de musicienne. J’avais envie d’entendre cet instrument peu connu qu’est le hang, dont elle sait jouer. Cet instrument a été inventé par deux Suisses. Il se rapproche du piano et des percussions, tout en dégageant des sonorités magnifiques. Certains pensent que c'est un instrument kurde traditionnel, mais personne ne pourrait s'imaginer qu'il a été mis au point par des hippies suisses ! », page 6, colonnes 3 et 4.
  33. « Un film chinois remporte le Léopard d'Or à Locarno », sur RTS.ch, (consulté le )
  34. « A la Berlinale, le documentaire de Nicolas Philibert sur la psychiatrie remporte l’Ours d’or », sur Lemonde.fr, (consulté le )
  35. « Décret du 24 novembre 2021 portant promotion et nomination dans l'ordre national du Mérite », sur Légifrance, (consulté le )
  36. (en) Anissa Haddadi, « Golshifteh Farahani: The Actress Who Took on the Ayatollahs », sur International Business Times UK, (consulté le )
  37. Hermine Mauzé, « Golshiftey Farahani bloquée en Iran », sur Libération (consulté le )
  38. « Palmarès 2012 », sur festival-fictiontv.com, Festival de la fiction TV (consulté le ).

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Catherine Valenti, Les femmes qui s'engagent sont dangereuses, Paris, Gründ, , 165 p. (ISBN 978-2324-020926), p. 156-161.
  • Mathilde Cesbron, « Golshifteh Farahani : “Je voulais qu'on regarde ce corps...” », Le Point, Paris, Société d'exploitation de l'hebdomadaire Le Point-Hebdo, no 2385,‎ , p. 108-111.
  • « Soutenons les Iraniens : "Soyez leur voix" », Elle, no 4023,‎ , p. 9-15

Liens externes

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