Giulio Cesare Gigli
Giulio Cesare Gigli est un luthier romain, né en 1724 ou 1725 et mort en 1794[1].
Décès |
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Neveu du luthier romain Michael - ou Michele - Platner, il entre en apprentissage chez son oncle dès 1738 et lui succède en 1753, peu après le décès de celui-ci[2].
Il se base quelques fois sur le modèle Amati mais plus souvent sur celui de Tecchler[3]. Bien qu’il travaille jusqu’à sa mort[4], ses [Instrument de musique|instruments] sont rares :
- ses violons[5] sont plutôt larges, avec des coins saillants et un reste d’influence Stainer pour ce qui concerne la voute[6], plus haute, plus prononcée que chez Tecchler[7]; les ouïes sont minces[7] et la tête est concentrique et très proprement sculptée[6];
- ses violoncelles sont, eux, typiques du style romain[6] et particulièrement remarquables[8].
Selon les instruments et les observateurs, la couleur du vernis est jugée parfois bistre[9] mais plus souvent jaunâtre[10], jaune ocré[3], jaune or[7], jaune vieil or[8] et [9], d’un bel éclat[11] jaune-rouge[12] ou rouge[3]. Les meilleurs de ses violons et violoncelles sont les rouges[3].
Bien qu’il ne compte pas au nombre des plus grands luthiers, il produit quelques-uns des meilleurs violons d’après Amati[8] et est donc considéré comme un digne héritier de la tradition Tecchler et Platner et, avec eux, un des maîtres de l´école romaine[13].
De ce luthier, la Cité de la musique (Paris) possède deux violoncelles datant, respectivement, de 1757 et 1774, et deux petits violons (« violinetto ») datant de 1762 ont été conservés, l'un au musée Kraus à Florence[14] et l'autre au Musée Historique von Wilhelm Heyer à Cologne[15].
Notes et références
modifier- Site web de la Médiathèque de la Cité de la Musique, rubrique Instruments de musique
- Muziekinstrumentenfonds (nl)
- Karel Jalovec, Italian violin makers, New York, Crown Publishers, 1958, p. 121 (en)
- Site web Tarisio (en)
- Giulio Cesare Gigli, fine 18th century Italian violin, approx. 1760 (certificate Etienne Vatelot
- Site web Amati (en)
- Walter Hamma, Fridolin Hamma, Josef-Stefan Blum, Meister italienischer Geigenbaukunst, Wilhelmshaven : Florian Noetzel, 1993, p. 281
- Willibald Leo Freiherr von Lütgendorff, Die Geigen und Lautenmacher vom Mittelalter bis zur Gegenwart, Frankfurt am Main : Frankfurter Verlags-Anstalt a. g., 1922, p. 165 (de)
- Friedrich Niederheitmann, Cremona – Eine Charakteristik der Italienischen Geigenbauer und Ihrer Instrumente, Leipzig: Carl Merseburger, 1919, p. 53 (de)
- Site web House of violins (en)
- René Vannes, Dictionnaire universel des luthiers, Spa (Belgique) : Les Amis de la musique, Troisième édition, 2003, Tome premier, p. 127
- Mozart en ses cordes - Cordes et claviers à l’époque classique, Cahier documentaire du Musée Historique de Lausanne, p. 20
- Différente, par exemple, de l´école de Crémone
- Catalogo della Collezione etnografico-musicale Kraus in Firenze: Sezione Istrumenti Musicali, Firenze, 1901, p. 20, no 599 (it)
- Georg Kinsky, Katalog des musikhistorischen Museums von Wilhelm Heyer in Köln, Kommissions-Verlag von Breitkopf & Hartel in Leipzig, 1912, Zweiter Band - Zupf- und Streichinstrumente, p. 359, no 757 (de)