Gisbert Cuper

historien, philologue et homme politique néerlandais des 17e et 18e siècles

Gisbert Cuper, Gijsbert Kuiper ou Gisbertus Cuperus ( à Hemmen, Pays-Bas - à Deventer, Pays-Bas) est un antiquaire, philologue et homme politique néerlandais.

Gisbert Cuper
Portrait de Gisbert Cuper en 1680 par Caspar Netscher
Fonction
Bourgmestre de Deventer
Biographie
Naissance
Décès
Activités
Période d'activité
Conjoint
Aleida van Suchtelen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Œuvres principales
Collection Gisbert Cuper (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Gisbert Cuper est né le à Deventer aux Pays-Bas[1].

Formé dans un premier temps à la maison, il suit ensuite des cours à Nimègue en rhétorique, philosophie, mathématiques, histoire, droit et théologie. Dans le but d'améliorer ses connaissances, il se rend à Leyde, où il suit les enseignements de Johann Friedrich Gronovius (dit l'Ancien). Il poursuit ses études à Paris[2].

En 1668, il est nommé professeur d'histoire et de rhétorique dans un athenaeum à Deventer. Quatre ans plus tard, en 1672, il est nommé recteur de l'institut universitaire. Il est élu bourgmestre de Deventer en 1674. Ensuite, il est délégué de la ville aux réunions des États provinciaux, puis délégué (1681-1694) de la province d'Overijssel aux États généraux de la République des Pays-Bas. En 1706, à l'époque de la guerre de Succession d'Espagne, il est nommé commissaire de l'État, l'une des plus hautes fonctions de la République[3].

Pendant son office de commissaire, il maintient une abondante correspondance avec le théologien français David Martin sur un projet d'édition de Bible, ouvrage que ce dernier a fait publier[4].

Cuper meurt le [1].

Cuper a été membre honoraire étranger à partir 1715 de l'Académie royale des inscriptions et belles-lettres[1].

Œuvres

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(Liste incomplète)

  • Gisberti Cuperi Observationum Libri Tres: In Quibus Multi Auctorum loci, qua explicantur, qua emendantur, Varii ritus eruuntur, & nummi elegantissimi illustrantur (3 vol.) , Utrecht : Petrus Elzevier, 1670[5].
  • Harpocrates, et Monumenta antiqua inedita, 1687[6]
  • Dissertatio de arrogantia Romanorum imperatorum, regum Persarum etc.
  • Imagines Regum Angliae Allatae Romam Anno Domini 1627 a P. Joannè Tompsons Soctis Jesu Praesignificantes Mutationem Religionis in Anglia
  • Lectiones publicae in Suetonii C. Iul. Caesar
  • Memorie voor de Heer Cornelis Moerkercke, fiscael op Malacca
  • Notae in Lucianum
  • Numismata aurea
  • Monumenta antiqua inedita
  • Apotheosis vel Consecratio Homeri

Références

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  1. a b et c Marjorie Jung, « CUPER Gisbert », CTHS (consulté le )
  2. (en) « Gisbert Cuper (1644–1716) », dans Chalmers’ Biography, vol. 11, (lire en ligne), p. 167
  3. (en) Bianca Chen, « Digging for Antiquities with Diplomats: Gisbert Cuper (1644-1716) and his Social Capital », Republics of Letters, Stanford University, vol. 1, no 1,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (en) Mathijs Lamberigts et A. A. den Hollander, Lay Bibles in Europe 1450-1800, Peeters Publishers, (lire en ligne)
  5. (en) « Cuper, Observationes 1670 (Editio princeps) », Teutsche Academie (consulté le )
  6. (la) Harpocrates, (lire en ligne)

Annexes

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Bibliographie

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  • Hermile Reynald, « Gisbert Cuypert. Journal inédit d'un savant hollandais », Revue historique, t. 2,‎ , p. 499-515 (lire en ligne)
  • Claude Gros de Boze, Éloge de M. Cuper, dans Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles-lettres depuis son établissement, avec les éloges des académiciens morts depuis son renouvellement, chez Hippolyte-Louis Guerin, Paris, 1740, tome 2, p. 95-110 (lire en ligne)

Article connexe

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Liens externes

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