Gilles Taillon
Gilles Taillon (né à Saint-Jérôme, le ) est un homme politique québécois et était le chef de l'Action démocratique du Québec du au . Il avait annoncé qu'il quitterait son poste dès la nomination d'un nouveau chef dû au mécontentement des troupes sur son style de gestion.
Gilles Taillon | |
Fonctions | |
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Chef de l'Action démocratique du Québec | |
– (1 mois et 1 jour) |
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Prédécesseur | Sylvie Roy |
Successeur | Gérard Deltell |
Député à l'Assemblée nationale du Québec | |
– (1 an, 6 mois et 11 jours) |
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Circonscription | Chauveau |
Prédécesseur | Sarah Perreault |
Successeur | Gérard Deltell |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Jérôme, Québec, Canada |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Action démocratique du Québec |
Diplômé de | Université de Montréal |
Profession | Homme politique Enseignant Homme d'affaires |
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De 1998 à 2006, il a été président du Conseil du patronat du Québec. En 2007, il est élu député de Chauveau à l'Assemblée nationale du Québec sous la bannière de l'Action démocratique du Québec. Il ne sera en poste qu'un an et demi, en raison de sa défaite à l'élection générale suivante, le .
Biographie
modifierGilles Taillon a fait ses études à l'Université de Montréal, de 1967 à 1974. Il y a obtenu un baccalauréat ès arts, une licence ès lettres et un diplôme en relations industrielles.
Il a consacré l'essentiel de sa carrière au domaine de l'administration publique. Il a notamment été cadre supérieur au gouvernement du Québec de 1982 à 1990, directeur général de la Commission scolaire de Sherbrooke de 1990 à 1996 et directeur général de la Fédération des commissions scolaires du Québec entre 1996 et 1998.
Il a été président du Conseil du patronat du Québec (CPQ) de 1998 à 2006. Après avoir quitté le CPQ, il a continué d’œuvrer dans le domaine des relations publiques en travaillant notamment comme conseiller spécial.
Fonctions politiques
modifierPrésident de l'Action démocratique du Québec de [1] à .
Il a été le bras droit du chef Mario Dumont durant la 38e législature, occupant le poste d'adjoint au chef de l'Opposition officielle du au .
Il a également été le porte-parole de l'opposition officielle en matière de finances à partir du , membre de la Commission de l'Assemblée nationale et de la Commission des finances publiques à partir du et président de la Commission de l'administration publique à partir du , toutes ces fonctions prenant fin avec le déclenchement des élections le .
Taillon décide alors de tenter sa chance dans la circonscription de Chapleau dans l'Outaouais, plutôt que de défendre son siège dans Chauveau, circonscription située à l'intérieur des limites de la Ville de Québec, château-fort de l'ADQ en 2007, en raison du mauvais état de santé de sa femme, rappelle le chroniqueur politique Michel David du Devoir[2]. Il est battu dans Chapleau lors de l'élection générale québécoise de 2008.
Course à la direction de l'ADQ de 2009
modifierLe nom de Gilles Taillon a commencé à circuler publiquement dans la course à la succession de Mario Dumont à la tête de l'ADQ le . Le député François Bonnardel et l'ancienne députée de Groulx, Linda Lapointe, se sont portés volontaires pour co-présider sa campagne[2]. Le , après une élection à la direction très serrée contre Christian Lévesque et Éric Caire, il est élu à la tête de l'ADQ, devançant ce dernier par une voix[3] de majorité seulement et devenant ainsi le troisième chef de l'histoire du parti. Le , Gilles Taillon demande à la direction du parti de déclencher une nouvelle course à la direction. Il annonce également qu'il demeura chef du parti durant la course à sa succession. Il a finalement donné sa démission le et fut remplacé par Gérard Deltell.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- 38e législature du Québec
- Action démocratique du Québec
- Conseil du patronat du Québec
- Élection à la direction de l'Action démocratique du Québec de 2009
Liens externes
modifier- Gilles Taillon — Assemblée nationale du Québec
Notes et références
modifier- Article sur QuébecHebdo
- Michel David, « Le revenant », Le Devoir, (lire en ligne)
- Résultat final de la présidence d'élection après validation des votes. Simon Boivin, L'ADQ réitère la légitimité de Taillon, Le Soleil, 23 octobre 2009.