Gilles Pruneau
Gilles Pruneau (né le à Montréal et mort le à Paris[1]) était un membre du Front de libération du Québec (FLQ). En 1963, il fut appréhendé à 19 ans, par les forces policières canadiennes pour sa participation à des activités terroristes (fabrication de bombes artisanales) mais fut cautionné et s'échappa au Maroc, puis en Algérie[2]. Une lettre de Gilles Pruneau fut publiée en 1964 quant à ses efforts pour tisser des liens entre le FLN algérien et le FLQ québécois. Il passa en France en 1968, où il demeura le restant de sa vie, travaillant pour le gouvernement français au ministère des DOM-TOM[3], aidé par Philippe Rossillon. Il mourut en 1985 à l'âge de 40 ou 41 ans, père de famille.
Gilles Pruneau
Naissance | |
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Décès |
(à 41 ans) 20e arrondissement de Paris |
Nom de naissance |
Joseph Guillaume Étienne Stéphane Gilles Pruneau |
Nationalité |
Parti politique |
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Notes et références
modifier- Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 20e, n° 1850, vue 10/12.
- Amine Esseghir, « Il y a 50 ans: l’indépendance de l’Algérie - Un impact jusqu’au Québec », sur Le devoir, (consulté le )
- B. L. G., « Les anciens du FLQ sont rentrés au bercail », sur Le monde, (consulté le )
Bibliographie
modifier- Louis Fournier, FLQ : histoire d'un mouvement clandestin, Outremont, Québec, Lanctôt Editeur, , 533 p. (ISBN 978-2-89485-073-2)
- (en) J. F. Bosher, The Gaullist attack on Canada, 1967-1997, Montreal Que, McGill-Queen's University Press, , 331 p. (ISBN 0-7735-2025-2, lire en ligne)