Gilbert Lagrue
Gilbert Lagrue est un médecin français, né le à Vitry-sur-Seine et mort le [1] à Nogent-sur-Marne, dans le Val-de-Marne. Dans les années 1950, une grande partie de son internat et son clinicat ont été faits en pédiatrie dans le service du professeur Robert Debré ; celui-ci lui a enseigné le transfert des connaissances obtenues en laboratoire à la pratique clinique.
Naissance |
Vitry-sur-Seine (France) |
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Décès |
Nogent-sur-Marne (France) |
Nationalité | Français |
Domaines | Tabacologie |
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Institutions | AP-HP |
Diplôme | Université de Paris |
Renommé pour | Travaux sur la tabacologie |
Biographie
modifierGrâce à ses observations de clinique générale et de médecine expérimentale, il est nommé chercheur à l’INSERM, où il exerce une activité de recherches clinique et expérimentale[2]. Il est directeur de l'unité de recherche "Hypertension artérielle" de 1966 à 1973 et de l'unité de recherche "Néphropathies expérimentales et humaines" de 1971 à 1984[3].
Devenu Professeur des universités et Praticien hospitalier, il a poursuivi l’étude des maladies rénales, de l’Hypertension artérielle, en se focalisant sur la prévention du risque vasculaire. Il est un des pionniers de la tabacologie[4] et de la lutte contre le tabac en France : en 1977, il crée l'une des premières consultations d’aide à l’arrêt du tabac[5],[6]. Une fondation finançant la recherche médicale sur la dépendance tabagique et ses traitements porte son nom[7],[8].
À sa retraite en , il se consacre bénévolement à l’AP-HP, en s’intéressant notamment au tabagisme et au comportement des fumeurs.
Ses travaux de recherche clinique et biologique ont été publiés dans des revues référencées :
- Travaux en néphrologie et sur l’hypertension artérielle
- Travaux sur la dépendance tabagique portant sur les marqueurs du tabagisme et le rôle des récepteurs nicotiniques et également sur son traitement, avec la mise au point d’une stratégie personnalisée d’aide à l’arrêt du tabac, en associant la pharmacothérapie et la thérapie cognitivo-comportementale.
En 2013, âgé de 91 ans, il publie un ouvrage sur le vieillissement et prodigue des conseils sur les trois piliers du « bien vieillir » : activité physique, nutrition et bannissement du tabac[9],[10],[11].
Publications
modifier- Gilbert Lagrue, Arrêter de fumer ?, Odile Jacob, 1998 traduit en allemand et espagnol
- G. Lagrue, H.J. Aubin et P. Dupont, Comment arrêter de fumer ?, Odile Jacob,
- G. Lagrue, M. Reynaud et Ph. Parquet, Les pratiques addictives, Odile Jacob,
- Gilbert Lagrue, Alerte au tabac et au cannabis, Odile Jacob,
- Gilbert Lagrue, Bien vieillir, c’est possible, je l’ai fait, Odile Jacob,
Notes et références
modifier- jeanyvesnau, « Gilbert Lagrue (1922-2016). Il fut un pionnier historique de la lutte contre le tabagisme », sur Journalisme et Santé Publique, (consulté le ).
- « informations médicales », Le Monde, (lire en ligne)
- Histoire de l'INSERM : directeurs d'unité de recherche
- Gilles Heno, « Le développement de la tabacologie : un progrès fondamental pour la qualité des soins. », Recherche en soins infirmiers 3/2011 DOI 10.3917/rsi.106.0099, no 106, 2011, p. 99-106 [lire en ligne (page consultée le 11 avril 2016)]
- « Entretien avec Gilbert Lagrue », sur La lettre du Collège de France, (consulté le ).
- J.-Y. N., « 25 % de succès à long terme », Le Monde, (lire en ligne)
- « Gilbert Lagrue, le pionnier », sur Le Parisien, (consulté le ).
- Fondation Gilbert Lagrue
- « Les bénéfices d'une bonne hygiène de vie arrivent à tout âge, estime le Pr Gilbert Lagrue », sur RTL, (consulté le ).
- « Heureux comme un nonagénaire », sur Le Parisien, (consulté le ).
- « Gilbert Lagrue : « Bien vieillir, le combat de toute une vie » », sur Le Bien Public, (consulté le ).