Gianni Schneider
Gianni Schneider, né en 1951 à Anet ou le à Beringen, est un metteur en scène et dramaturge suisse.
Naissance |
1951 ou 16 mars 1957 Anet (Berne) ou Beringen |
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Nationalité | Suisse |
Activité principale |
Biographie
modifierOrigines et famille
modifierGianni Schneider naît en 1951[1] à Anet, dans le canton de Berne[2], ou le à Beringen, dans le canton de Schaffhouse[3],[4]. Son père est Allemand[1] ou Suisse allemand[2], d'extraction bourgeoise ; sa mère, Italienne[2], est femme de chambre de la famille du premier avant son mariage[4].
Il a deux frères et une sœur (décédée dans un accident[5] bien avant les années 2000)[2].
Enfance et études
modifierIl passe son adolescence à Neuchâtel[2]. Plus tard, il effectue des études en lettres à l'Université de Lausanne[3].
Parcours artistique
modifierIl est assistant de Giorgio Strehler au Piccolo Teatro[1] à Milan dans L'Avare en 1996[3] et Sempre risplende la luna[réf. nécessaire], de Matthias Langhoff[1] dans Macbeth[réf. nécessaire] et de Maurice Béjart[1]dans La Tour, Tod in Wien et Nijinsky, clown de Dieu[réf. nécessaire], puis dramaturge de Thomas Ostermeier en 2000 et 2001[3] dans La Mort de Danton de Büchner et Les Revenants d'Ibsen[6].
Durant les années 1990, lui et plusieurs metteurs en scène fondent le collectif Pull Off, montant des spectacles collectifs pour le Festival de la cité « Hôtel O » l'érotisme au théâtre et l'année suivante une création collective « Les 7 péchés capitaux », L'Envie de Christophe Gallaz (1999)[7].
Avec la Compagnie de théâtre Gianni Schneider qu'il crée en octobre 1988[8], il signe une quarantaine de mises en scène dans des théâtres de Suisse romande, au théâtre de Vidy, T.K.M (Kléber-Meleau), L'Arsenic, le Théâtre 2.21, la Grange de Dorigny, le Pull Off, le CPO ou encore le théâtre du Jorat et à Genève Forum Meyrin, théâtre de Carouge, La Comédie et le théâtre du Grütli[réf. souhaitée].
Parcours politique
modifierMembre du Parti socialiste[9], il siège à partir de 1999[10], 2001[5] ou 2002 au Conseil communal (législatif) de Lausanne[2].
Vie personnelle
modifierIl vit dans le quartier de la Cité à Lausanne depuis 1984[11] et a conclu un partenariat enregistré en 2007[10].
Mises en scène
modifier- 2023 : Le Major Davel, Opéra de Lausanne (musique Christian Favre, livret René Zahnd)[12] ;
- 2014 : La Pierre de Marius von Mayenburg, à la Grange de Dorigny[4]
- 2012 : La Résistible Ascension d'Arturo Ui de Bertolt Brecht, Théâtre de Vidy[13],[14] ;
- 2010 : Supermarket de Biljana Srbljanović, au Théâtre de Vidy[1] ;
- 2008 : Le moche de Marius von Mayenburg, au Théâtre de Vidy[15] ;
- 2006 : Lulu, d'après Frank Wedekind[16] ;
- 2004 : Les Trois Sœurs de Tchekhov, à la Grange de Dorigny[2] ;
- 2001 : Titus Andronicus de Shakespeare, au Théâtre de Valère (Sion)[17]et à l'Espace Moncor (Villars-sur-Glâne)[18] ;
- 2000 : Les Brigands de Schiller, à l'Arsenic[19] ;
- 1999 : La Vénus des lavabos de Pedro Almodóvar, à l'Espace Moncor (Villars-sur-Glâne)[20] ;
- 1998 : Ciment de Heiner Müller, au Théâtre de Neuchâtel[21] ;
- 1997 : Le Cercle de craie caucasien de Bertolt Brecht[22],[23],[24] ;
- 1997 : 34-35, montage de textes de Bertolt Brecht et Heiner Müller[25] ;
- 1995 : Jardin d'hiver de René Zahnd[26] ;
- 1992 : Sik-Sik le maître magie et Le haut-de-forme d'Eduardo de Filippo[27] ;
- 1989 : La Force de l'habitude (de) de Thomas Bernhard, au Théâtre de Neuchâtel[28].
Récompenses et distinctions
modifier- 1990 : Prix Jeunes Créateurs Théâtre de la Fondation vaudoise pour la culture et la création artistique[3].
Notes et références
modifier- Michel Caspary, « Gianni Schneider veut mourir à Berlin », 24 heures, , p. 38 (lire en ligne)
- Michel Caspary, « Sans comédiens, je ne suis rien », 24 heures, , p. 16 (lire en ligne)
- François Marin, « Gianni Schneider », dans le Dictionnaire du théâtre en Suisse en ligne.
- Julien Burri, « Les maisons de verre de Gianni Schneider », L'Hebdo, (lire en ligne)
- Florence Schmidt, « Le Valmont de la scène lausannoise », L'Hebdo, , p. 101 (lire en ligne)
- « Vidy, un théâtre au bord de l'eau »,
- Joël Aguet, Histoire du théâtre en suisse romande, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, , 200 p. (ISBN 9782889154395, lire en ligne)
- Christophe Gallaz, En toute liberté, 1982-2010 : compagnie de théâtre Gianni Schneider, Lausanne, Favre, , 120 p. (ISBN 9782828910570)
- Monique Keller, « La rumeur Gianni Schneider », 24 heures, , p. 32 (lire en ligne)
- Anne-Sylvie Sprenger, « Gianni Schneider. Exubérant et engagé », L'Hebdo, , p. 72 et 73 (lire en ligne)
- Philippe Clot, « Chez Gianni Schneider », L'Illustré, , p. 46 et 47 (lire en ligne)
- Claudio Poloni, « L'histoire du Major Davel à l'opéra de Lausanne », Revue Musicale de Suisse Romande, vol. 76, no 1, , p. 10-13 (lire en ligne)
- Jean Ellgass, « Sa vie est un théâtre », 24 heures, , p. 29 (lire en ligne)
- Christophe Passer, « La résistible ascension des traders », L'Hebdo, , p. 80 (lire en ligne)
- Isabelle Falconnier, « Moche ? Au trou ! », L'Hebdo, , p. 86 et 87 (lire en ligne)
- Florence Michel, « « Lulu », du ciel à Jack l'Éventreur », La Liberté, , p. 31 (lire en ligne)
- Yann Gesler, « Le Théâtre de Valère en abattoir », Le Nouvelliste (Suisse), , p. 40 (lire en ligne)
- Antonin Scherrer, « Il y a une vie après les bains de sang ! », La Liberté, , p. 45 (lire en ligne)
- (de) Pierre Fankhauser, « Robin des Bois a du sang sur les mains », L'Hebdo, , p. 90 (lire en ligne)
- AS, « Une star du porno en « Vénus de lavabos » », La Liberté, , p. 34 (lire en ligne)
- CTZ, « Gianni Schneider coule le « Ciment » du dramaturge allemand Heiner Müller », L'Impartial (Suisse), , p. 19 (lire en ligne)
- René Zahnd, « A Lausanne, le théâtre indépendant s’affirme en dépit des moyens précaires », 24 Heures, , p. 45 (lire en ligne)
- Ghania Adamo, « Brecht, grande forme par petit fond », Le Nouveau Quotidien, , p. 23 (lire en ligne)
- Christophe Fovanna, « Quand il n'est plus caucasien, « Le Cercle de Craie » est universel », Journal de Genève et Gazette de Lausanne, , p. 36 (lire en ligne)
- Christophe Fovanna, « Des textes de Brecht et Müller invitent à revisiter notre histoire », Journal de Genève et Gazette de Lausanne, , p. 8 (lire en ligne)
- Christophe Fovanna, « Un jardin d'hiver qui sent le renfermé », Journal de Genève et Gazette de Lausanne, , p. 28 (lire en ligne)
- Christophe Fovanna, « Étonnant tour de force théâtral », Journal de Genève et Gazette de Lausanne, , p. 23 (lire en ligne)
- « La vie à vide », L'Express (Suisse), , p. 5 (lire en ligne)
Liens externes
modifier
- Ressource relative au spectacle :
- Site de la compagnie : www.giannischneider.ch