Georges d'Héliand
Georges d'Héliand, né le 25 janvier 1842 à Angers et mort le à Castelfidardo, est un zouave pontifical.
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Biographie
modifierFamille
modifierNé le 25 janvier 1842 à Angers, Georges d'Héliand est le fils de Pierre-Georges d'Héliand et de Marie-Pauline de Quatrebarbes. Il a deux sœurs, Marie-Clotilde (1840-1862) et Catherine (1844-1917), fille de la charité de saint Vincent de Paul qui fonda la Communauté religieuse de Saint-Georges-de-L'Isle au Château de l'Ile-du-Gast.
La famille d'Héliand qui possède le château d'Ampoigné et le château de l'Ile-du-Gast est une famille noble de l'Anjou dont la noblesse prouvée remonte à 1532[1]. Son grand-père Pierre d'Héliand (1771-1837) émigra pendant la Révolution, et il est élevé dans un milieu légitimiste et dévoué à la cause pontifical.
Zouave pontifical
modifierAprès des études au collège de Vannes, suivant ses opinions politiques et sa fidélité religieuse, il se met en 1860, au service de la cause pontificale dans la lutte contre Garibaldi, à la disposition de général de Lamoricière. Il s'engage en 1860 dans le bataillon franco-belge, Zouaves pontificaux avec son cousin Zacharie Famille du Réau de La Gaignonnière[n 1].
Enrôlé dans les volontaires, il se dirige vers le camp de Terni, le 27 août 1860[n 2]. Le 10 septembre, il assiste à la Bataille de Castelfidardo, où il est blessé à la jambe au commencement de l'action[n 3]. Il est blessé mortellement, frappé d'une balle à la tête[n 4].
Mgr Louis-Édouard Pie a fait l'oraison funèbre de Georges d'Héliand.
Brochures associées
modifier- Comte Anatole de Ségur, Les martyrs de Castelfidardo, Paris : Ambroise Bray, 1861
- Abbé Antoine Grillot, Les martyrs de la Santa Casa, Mame, Tours.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Sa mère lui avait dit : « Surtout, si tu pars, ne le fais que pour Dieu ».
- Couchant gaiement sur « un sac de paille, avec une imagination d'oreiller de même nature et deux draps n'ayant servi que six mois ». Il fournit sans trop de fatigue une traite de 15 lieues en 24 heures et ne demande aux garibaldiens qu'un répit de quinze jours pour savoir mieux charger son fusil.
- Mais se hâte d'autant plus avec le jeune Tellier, son camarade, « pour monter jusqu'au haut de la colline ». Il décharge son fusil, se baisse dans un fossé pour le recharger, s'élance de nouveau sur le talus.
- En apprenant la mort de son fils unique, Mme d'Héliand eut le courage d'écrire : « Je devrais remercier Dieu qui a fait jouir mon Georges d'un bonheur que je n'aurais pu lui donner. Plus heureuse que bien des mères, j'ai pu jouir un instant de la bonne conduite de mon Georges ».
Références
modifier- Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France, vol. 4, Société du Grand armorial de France (lire en ligne [PDF]), p. 289.
Voir aussi
modifierSources
modifier- « Georges d'Héliand », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, A. Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (BNF 34106789, présentation en ligne)
Article connexe
modifierLiens externes
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