Georges Pichat

haut fonctionnaire français

Georges Pichat, né à Lyon le et mort le à Paris, est un haut fonctionnaire français. Membre de l’Académie des sciences morales et politiques, il présida la Section du contentieux du Conseil d'État entre et , avant de devenir vice-président du Conseil d'État de à .

Georges Pichat
Fonctions
Vice-président du Conseil d'État
-
Président
Section du contentieux du Conseil d'État
-
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Joseph Marie Georges PichatVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Distinction

Biographie

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Né dans le 2e arrondissement de Lyon le [1], Georges Pichat, fils d’Antoine Pichat et d'Alice Gonnet, était l'ainé de deux enfants[2]. Élève à Lyon de l’externat Saint-Joseph, rue Saint Hélène, fondé par les Jésuites, dans la tradition de l’humanisme classique «mettant en valeur le prix des choses bien dites et des développements bien construits[3]», il eut comme condisciple Émile Baumann, écrivain profondément attaché à la cité.

Georges Pichat se prépara à la Faculté de droit de l'Institut catholique de Lyon, où il se distingua (premier prix en droit criminel, et deuxième prix en droit civil en 1885)[4]. Il s'inscrivit en 1891 à l'École libre des Sciences Politiques, rue Saint-Guillaume, à Paris pour aborder le concours du Conseil d'État.

René Puaux, membre de l’Institut, dans une notice qu’il rédigea à son sujet, et qu’il lut en sa mémoire à l’Académie des Sciences morales et politiques le , le décrit « réservé, sérieux, appliqué à la tâche, d’une piété sans ostentations, d’une conscience exigeante mais paisible, acquérant grâce à une intelligence exceptionnelle la maîtrise dans le travail qu’il s’est choisi »[5].

Débuts

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Entré à 26 ans au Conseil d’État en 1893, il fut affecté à la section du contentieux comme jeune auditeur. Il est nommé auditeur de 2e classe le , auditeur de 1re classe le , avant d'être nommé maître des requêtes le et appelé le aux fonctions de commissaire du Gouvernement. Il siégea au Tribunal des conflits de 1910 à 1913, en qualité de commissaire du Gouvernement, puis de membre. Il fut secrétaire de la Commission chargée de l'étude des documents parlementaires à fournir aux Chambres et de la Commission chargée d'étudier les modifications à apporter au Code Civil[6].

Alors qu’il était encore jeune auditeur au Conseil d’État, Georges Pichat rédigea avec le conseiller d'État Chante-Grellet, vice–président du Tribunal des conflits, un ouvrage didactique qui parut en 1900 : Les fonctionnaires publics. En 1908, il publia un ouvrage de référence sur un sujet d’actualité, étant donné l'adoption récente alors de la loi de 1901 : Le contrat d’association.

Le militaire

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Officier de réserve du service d'État-major, le capitaine Pichat fut mobilisé et affecté en au grade de chef de bataillon à l'État-major général. Il y fut chargé de l'organisation de la justice militaire, en tant que chef de la section du contentieux du 1er bureau, sous les ordres du Général Joffre, commandant en chef. Joffre l’envoya à Bordeaux pour demander au Gouvernement les pouvoirs qui lui paraissaient nécessaires.

Une de ses tâches consista à donner à la justice militaire aux armées une organisation moins sommaire, moins arbitraire : des titres, prouvant une compétence juridique furent alors exigés des commissaires du gouvernement ; dans chaque division, on opéra le recensement des avocats, afin d'assurer la défense des inculpés ; une procédure de suspension fut prévue pour les peines d'emprisonnement, permettant ainsi à ceux ayant fait la preuve de leur courage d’obtenir légalement leur réhabilitation.

Dans l'enquête qu'il mena alors, le capitaine Pichat découvrit notamment que les unités les plus gravement atteintes étaient celles qui avaient été le plus longtemps maintenues dans un même secteur, avec des périodes de repos sur les arrières, durant lesquelles se créaient avec la population civile des liens variés. Une circulaire du commandement tenta de corriger cette situation.

En 1915, Georges Pichat fut membre de la Conférence d'Alsace et de Lorraine.

Pour Gabriel Puaux, « pour discret et presque obscur qu’il ait été, le rôle joué dans cette crise par Georges Pichat, n'en fut pas moins de premier plan ». Ce qui lui valut une citation à l'ordre de la nation : « A rendu, en certains moments difficiles, notamment au cours des évènements de , les services les plus remarquables ». Peu de trace en est resté, les archives de la justice militaire ayant été presque entièrement détruites en 1940.

Le conseiller d’État

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Nommé conseiller d'État le , Georges Pichat revint à la Section du contentieux. Le , il prit la présidence d'une des sous-sections et il en assuma la présidence à compter du [7].

Le , Georges Pichat succéda à Théodore Tissier, à la vice-présidence du Conseil d’État[8], responsabilité qu'il assuma jusqu'au [9]. Assistaient à son installation ses camarades Léon Blum, Georges Bonnet et Chapsal, tous trois membres du Conseil d’État[10]. Vincent Auriol, prononça un discours, résuma avec éloquence la mission du Conseil d’État telle que la concevait Georges Pichat : « De vos arbitrages sortira l’édifice doctrinal destiné à faire prévaloir un régime du travail respectueux des droits de chacun. Vous cessez d’être uniquement des juges, pour devenir en quelque sorte des législateurs, intimement mêlés à la vie de la nation, et chargés de la mission la plus noble, celle d’assurer au prix d’un effort continu et pacifique le progrès social vers l’idéal humain[11]».

Georges Pichat fut appelé le par Léon Blum à la présidence de la Cour supérieure d'arbitrage, créée pour le règlement des conflits collectifs du travail. Comme s'en souviendra plus tard, non sans doute sans quelque amertume, le président du Conseil : « Je constituai en même temps cette cour d’arbitrage dont un autre de mes amis d’autrefois, mon camarade Georges Pichat, avait bien voulu accepter la présidence. Aussitôt cette Cour fonctionnait et une jurisprudence de l’arbitrage s’introduisait petit à petit dans les mœurs ». L'arbitrage (par opposition à la neutralisation, sorte de mise sous séquestre ou de mise sous scellés, durant laquelle les droits de part et d’autre étaient réservés), faisait partie intégrante de la stratégie du Front populaire, et permit de résoudre nombre de conflits sociaux. La Cour supérieure d'arbitrage était chargée de créer une jurisprudence de ce droit social nouveau pour l'opposer au droit individuel[12].

Le professeur

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Georges Pichat allia la théorie à la pratique, poursuivant une carrière d’enseignement pendant plus de quarante années. L'École libre des sciences politiques recrute son ancien élève comme maître de conférences[13] en 1902. En 1908, Georges Pichat est titularisé comme professeur. Son cours portait sur les pouvoirs législatif et exécutif, les libertés publiques, l'égalité devant la loi, les juridictions administratives, la responsabilité de la puissance publique et la défense nationale.

À partir de 1921, il est titulaire de la chaire de droit administratif de l'école. De 1940 à 1945, il siège au conseil d'administration de l'école[14].

De 1922 à 1924, il est professeur de droit administratif à l'École nationale des Ponts et Chaussées.

L'académicien

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Le , Georges Pichat fut élu à l’Académie des Sciences morales et politiques, dans la section de législation, droit public et jurisprudence, en remplacement du civiliste Henri Capitant[15]. Il en devint président en 1947.

Le président du Secours national

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La Deuxième Guerre mondiale, et l’occupation allemande, avec leur cortège d’horreurs, de tourments et de vicissitudes, devaient se révéler pour le "Président Pichat", ainsi que pour nombre de ses contemporains, un défi éthique non moins grave que celui posé par les mutineries des soldats dans les tranchées de 1914-18.

À l’instar d’autres anciens élèves de la rue Saint-Guillaume, instruits à l’école d’Hippolyte Taine, Georges Pichat avait montré peu de goût pour s'inscrire dans un parti politique, fut-il de droite ou de gauche, maintenant en cela une sorte d’agnosticisme politique[3]. Cette disposition le tint à l’écart des divisions internes et des manœuvres politiciennes, lui évitant en particulier que son impartialité et son intégrité personnelle et professionnelle ne soient jamais mises en question. Elle ne lui épargna toutefois pas, à la fin de la guerre, les critiques, et rétrospectivement, la responsabilité de choix implicites le conduisant à continuer de diriger une institution faisant ouvertement du culte de la personnalité et de la propagande pétainiste un argument de mobilisation humanitaire, et vice-versa, dans le contexte collaborationniste de la France de Vichy.

Le Secours national avait été créé en 1914, quand, après les premiers froids, on s’aperçut que les soldats manquaient de vêtements chauds et d’objets de première nécessité pour assurer leur vie quotidienne dans les tranchées. Le premier président de l'œuvre en 1914 avait été Paul Appell. Elle fut reconnue d'utilité publique le . Quand l’institution, qui avait été réactivée par décret du , fut reconstituée au début de la Seconde Guerre mondiale, par un décret du , paru au Journal Officiel le Vice-président du Conseil d’État, Georges Pichat, fut nommé à sa présidence par le Chef du gouvernement Édouard Daladier. «Il faut lutter contre la misère pendant qu'on lutte contre l'ennemi», déclarait Georges Pichat en [16].

Le , Georges Pichat, ayant été reconduit dans ses fonctions de président du Secours national par le nouveau gouvernement, fut suggéré à Pierre Laval (alors Vice-président du Conseil) par Lambert-Ribot, qui avait été le principal négociateur des Accords de Matignon, pour le poste de Ministre de l'Industrie de la Production Industrielle. Laval refusa, évoquant les sympathies passées de Lambert-Ribot et de ses amis pour le Front populaire[17].

Par un décret du , une ouverture de crédit de 50 millions de francs fut allouée au Secours national[18]. Un autre décret en date du lui attribuait le produit de la liquidation des biens des Français déchus de leur nationalité. Le Secours national avait le monopole des appels publics à la générosité et des subventions de l'État ou des collectivités publiques, et recevait le produit de la Loterie nationale[19]. En 1942, un film intitulé 'Où va l'argent?' synthétisait pour le public l'emploi des fonds remis, soit en secours, soit en achat de bons de solidarité du Secours National[20].

Le fonctionnement de l'organisme était assuré par son secrétaire général, Gustave Pilon, ferme soutien de la Révolution nationale. L’organisation, au départ à vocation strictement apolitique, caritative, et humanitaire, et destinée à épargner les souffrances au plus grand nombre, fut par un glissement progressif vouée à être un puissant instrument au service de la propagande de l’État de Vichy. Pour Céline Marrot-Fellague Ariouet, cet instrument de propagande s’avéra d’autant plus efficace que le Secours national, dans son œuvre d’assistance aux populations civiles sinistrées, s’adressait directement aux masses populaires[21].

Le Secours national, organisme de droit privé, était conçu également comme une instance de contrôle des diverses œuvres caritatives. Un an après la nomination de Georges Pichat, le décret du plaçait le Secours national sous la haute autorité du Maréchal Pétain, centralisant et imposant une coordination obligatoire de toutes les œuvres de charité et d'aide mutuelle en relation avec la guerre et la période d'après-guerre[22]. Cette importance croissante du Secours national n'était pas sans provoquer d'inquiétude, du Moulin de Labarthète mettant, par exemple, en garde contre l'extension de l'influence de cet organisme qui se substituait, selon lui, tant à l'initiative privée qu'à l'action des pouvoirs publics, et risquait de voir sa nature altérée, en se rapprochant du fonctionnement d'une administration. La direction du Secours National fit preuve d'un activisme d'autant plus mal supporté par le régime qu'il s'accompagnait de velléités d'indépendance idéologique. L'ancrage à la fois confessionnel et bourgeois de son personnel n'était pas sans susciter la critique[23]. Georges Pichat, par exemple, dans une lettre à Pierre Laval en date du argumenta que la nature juridique du Secours national le dispensait de l’application des lois anti-juives[24].

En 1944, le Secours National devint l'Entr'Aide française.

Mariage et postérité

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En 1897, Georges Pichat épousa Suzanne Godot, fille d’un ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées et directeur de la Compagnie du Gaz de Paris, et nièce de Léon Aucoc, membre de l'Institut.

Georges Pichat et Suzanne Godot eurent trois enfants, Jacques, (1898-1992), qui fut Ingénieur diplômé de l’École Nationale d’Électricité, puis ordonné prêtre après le décès de son épouse; Antoinette (1900-1978), docteur en droit et auteur d’une thèse sur les Décrets en matière législative; et Louis (1902-1991), lequel suivit les traces de son père et entra au Conseil d’État en 1929.

Georges Pichat meurt le à son domicile du 8e arrondissement de Paris[25] après une courte maladie. Il est inhumé au cimetière du Bois d’Oingt (Rhône).

II existe encore aujourd'hui au village du Bois-d'Oingt la maison familiale où depuis son enfance jusqu'à son dernier été Georges Pichat passa ses vacances. Cette propriété fut léguée par testament par son fils, Louis Pichat, à la commune du Bois-d’Oingt à condition qu’elle soit maintenue dans sa conception, sans qu’y soit édifié aucune construction et que l’architecture des bâtiments ne soit pas modifiée, et que la commune l’utilise, exclusivement, à des fins sociales et culturelles.

Une salle "Georges Pichat" rappelle sa mémoire au Palais-Royal.

Distinctions

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Notes et références

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  1. Archives de Lyon, 2e arrondissement, année 1867, acte de naissance no 2332
  2. Son frère, Louis, né à Lyon le 26 juin 1872, se maria à Suzanne Lacombe le 19 avril 1899, et fit une carrière militaire.
  3. a et b Notice sur la vie et les Travaux de Georges Pichat, par Gabriel Puaux, Membre de l’Académie, Lue dans la séance du 19 juin 1953, Notice No:16 29/06/1953, Institut de France, Académie des Sciences Morales et Politiques, Paris, Typographie de Firmin-Didot et Cie, Imprimeurs de l’Institut de France, 1953.
  4. Bulletin des Facultés catholiques de Lyon - 1885 (A10).
  5. Notice sur la vie et les Travaux de Georges Pichat, par Gabriel Puaux, Membre de l’Académie, Lue dans la séance du 19 juin 1953, Institut de France, Académie des Sciences Morales et Politiques, Paris, Typographie de Firmin-Didot et Cie, Imprimeurs de l’Institut de France, 1953
  6. Dossier de Légion d'honneur de Joseph Marie George Pichat.
  7. (fr) « Les présidents de la section du contentieux », sur conseil-etat.fr (consulté le )(fr) « Contentieux Administratif, Liste des 100 « figures » (magistrats, doctrine, élus) susceptibles d’être présentées dans le cadre du Cours Magistral de M. Mathieu Touzeil-Divina, Professeur agrégé des Universités, Université du Maine (Master 1) », sur chezfoucart.com (consulté le )(fr). Journal des Débats du vendredi 29 octobre 1937, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k508937p.textePage.f4.langFR
  8. Le Vice-Président, assisté par le Secrétariat général, dépend du ministre de la Justice et du Premier Ministre.
  9. Clotilde Morlot-Dehan, Le Président de juridiction dans l'ordre administratif, Éditions Publibook, Paris, 2005, p. 92, 582. Georges Pichat, atteint par la limite d'âge fut remplacé à la vice-présidence du Conseil d’État le 8 novembre 1938 par Alfred Porché.
  10. Installation de G.PICHAT Vice-Pres. CE 1937 Figaro 1937-10-29 No 302.
  11. Assemblée Générale du 28 octobre 1937, Installation de Georges Pichat à la viceprésidence du Conseil d’État, Arch. C.E. Cf. version légèrement différente citée par Laurent Dubois de Carratier, Le Conseil d’État français, son œuvre législative et le « régime d’assemblée » (1875-1958), p. 1230.http://www.parlements.org/publications/congres_CIHAE_2006_Laurent_Dubois_de_Carratier.pdf
  12. Audience de la cour de Riom, 11 mars 1942: Interrogatoire de M. Léon Blum, L'Œuvre de Léon Blum, tome 1940-1945, pages 151 et 258 et s.
  13. Pierre Rain, L'École Libre Des Sciences Politiques, Fondation nationale des sciences politiques, (ISBN 978-2-7246-0033-9, lire en ligne)
  14. Philippe Nord, 'Sciences-Po: Popular Front to Liberation', in: The Hacobin Legacy in Modern France, edited by Zudhir Hazareesingh, Oxford UNiversity Press, 2002, p. 131.
  15. « M. Georges Pichat est élu à l’Académie des Sciences morales et politiques »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ouestfrance.cd-script.fr (consulté le ).
  16. (fr) « 'Les devoirs des civils et le Secours National' »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ouestfrance.cd-script.fr (consulté le )(fr).
  17. Jean-Pierre Le Crom, Syndicats, nous voilà!: Vichy et le corporatisme, Les Éditions de l'Atelier Patrimoine, 1995, p. 108.
  18. Dans un document d'archive de l'Institut national de l'Audiovisuel (INA) extrait des Actualités Mondiales du 17 octobre 1941, on peut voir Georges Pichat recevant de Raoul Ploquin, Directeur du Comité d'organisation de l'industrie cinématographique (COIC), un chèque de 5,230,000 Francs pour les œuvres du Secours National. http://www.ina.fr/art-et-culture/cinema/video/AFE86001485/tous-unis-tous-solidaires-remise-de-cheque-au-secours-national.fr.html
  19. Cf. Les Œuvres Privées et l'État une Formule Nouvelle le Secours National. Thèse de Jean Jouan de Kervénoaël préfaçée par Georges Pichat, Paris, Impr. E. Desfossés, 1941.
  20. Le Film, organe de l'Industrie cinématographique française, (lire en ligne)
  21. Céline Marrot-Fellague Ariouet, Les enfants cachés pendant la seconde guerre mondiale aux sources d'une histoire clandestine sur lamaisondesevres.org. Cf. photo: Inauguration de la Maison du Silencieux (centre social de la Fédération des sociétés françaises de sourds-muets). Dans l'assistance : Cognacq-Jay, Georges Pichat (1867-1950), directeur du Secours national, et Boursier. Paris, rue Dangeau, février 1943. LAPI-12640, © LAPI / Roger-Viollet. http://www.parisenimages.fr/fr/popup-photo.html?photo=10201-8
  22. Lieutenant-Colonel Pierre Tissier, The Government of Vichy, first published 1942 by George G. Harraps & Co. Ltd, London, p. 113.
  23. Institut d'Histoire du Temps Présent, http://www.ihtp.cnrs.fr/
  24. Philippe-Jean Hesse, Jean-Pierre Le Crom, La protection sociale sous le régime de Vichy, Rennes, Presses universitaires de Rennes, (lire en ligne), Chapitre 5. De la philanthropie à l’action humanitaire, pp. 138-235
  25. Archives en ligne de Paris, 8e arrondissement, année 1950, acte de décès no 690, cote 8D 240, vue 10/22
  26. Dossier de Légion d'honneur de Joseph Marie George Pichat.

Bibliographie

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  • Gabriel Puaux, Notice sur la Vie et les Travaux de Georges Pichat', Institut de France, Notice No:16 29/06/1953.
  • Chante-Grellet et Georges Pichat, Les Fonctionnaires publics, 1900.
  • Georges Pichat, Article 1 du Code Civil, Promulgation et Publication des Lois et Décrets, Rapport Présenté à la Première Sous-Commission de Révision du Code Civil, 1905.
  • Georges Pichat, Le Contrat d’Association, 1908
  • Allocutions de MM. Georges Pichat et Paul Reynaud, Conseil d'État, Assemblée générale, Séance du jeudi , Paris: Impr. nationale, 1938.
  • Georges Pichat, 'La Réforme administrative', Revue des deux Mondes, Deuxième quinzaine, .
  • Georges Pichat, Notice sur la vie et les travaux d'Henri Capitant, Institut de France, .
  • Georges Pichat, Allocution prononcée à l'occasion du décès de M. Pierre Janet, Académie des sciences morales et politiques, 1947.
  • Georges Pichat, Discours de M. Georges Pichat lors de la séance publique annuelle de l'Académie, le .
  • Georges Pichat, Préface du Traité de droit du Travail par Paul Durand, R. Jaussaud et André Vitu, Paris, Dalloz 1947-1950-1956.

Liens externes

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