Georges Houtstont

sculpteur français

Georges Houtstont, né à Paris le et mort à Saint-Gilles le , est un sculpteur français, actif à Bruxelles en Belgique.

Georges Houtstont
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activité
Lieu de travail

Biographie

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Georges Houtstont, Mausolée Goblet d'Alviella d'après les plans de l'architecte Adolphe Samyn.
 
Fontaine Orts, Bruxelles.
 
Dauphins cracheurs de la fontaine Anspach.

Baptiste Georges Étienne Houtstont, né à Paris le , est le fils d'Étienne Houtstont, plaqueur, et de Virginie Moptit[1]. Il épouse Clémentine Laure Thiaucourt[2] à Clichy.

Statuaire et sculpteur ornemaniste, Georges Houtstont est invité dès 1862 à Bruxelles par l'architecte Henri Beyaert qui avait apprécié ses travaux décoratifs pour le palais du Louvre à Paris. Cette année-là, Beyaert lui confie les travaux d'ornementation sculptée de la nouvelle Banque nationale de Belgique. Beyaert lui confia également l'ornementation de la façade de la Maison des Chats à Bruxelles (1874).

 
Maison des Chats, Bruxelles (1874).

Georges Houtstont est professeur de sculpture et de modelage à l'Académie des beaux-arts de Saint-Josse-ten-Noode.

Dès 1876, il participe aux travaux du Palais de justice de Bruxelles et au chantier du nouvel Hôtel des Monnaies de Saint-Gilles.

Il ouvre un atelier de formation au 68, chaussée de Charleroi et un autre situé rue Veydt à Saint-Gilles[3], où se formèrent de nombreux apprentis. Son atelier, très actif, collabore avec les principaux architectes de son temps, comme Henri Beyaert, Joseph Poelaert, Alphonse Balat, Jean-Pierre Cluysenaar, Louis De Curte ou Victor Jamaer. C'est dans son atelier bruxellois qu'il accueille son compatriote Auguste Rodin dans les années 1870.

De nombreux artistes réputés se sont formés dans l'atelier de la rue Veydt, lieu de focalisation et de rencontres entre créateurs. Paul Hankar y reçut sa première formation et y fit un stage assez long[4]. Le sculpteur Victor Rousseau y fut également apprenti.

Décédé à Saint-Gilles le 8 décembre, il est inhumé le au cimetière du Père-Lachaise (division 35[5]).

Œuvres

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Notes et références

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  1. Ville de Paris, « Acte de naissance », sur Archives de Paris, (consulté le )
  2. Dont il n'eut pas d'enfant.
  3. (nl) Linda Van Santvoort, Het 19de-eeuwse kunstenaarsatelier in Brussel, thèse VUB, Bruxelles, 1995-1996.
  4. François Loyer, Paul Hankar. La naissance de l'Art Nouveau, Bruxelles, AAM, 1986, p. 45 : « Ce que Paul Hankar n'avait pu trouver dans la formation de l'Académie, il l'acquit parallèlement - durant le stage, apparemment assez long, qu'il fit chez le sculpteur ornemaniste Georges Houtstont. »
  5. Registre journalier des inhumations au cimetière du Père-Lachaise, vue 3/31.
  6. (nl) Fabien De Roose, De fonteinen van Brussel, Lannoo, , p. 50.

Annexes

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Bibliographie

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  • François Loyer, Paul Hankar. La naissance de l'Art Nouveau, Bruxelles : AAM, 1986, pp. 45-46. — Nombreux éléments biographiques sur Georges Houtstont.
  • Paul Piron, Dictionnaire des artistes plasticiens de Belgique des XIXe et XXe siècles, tome I, Ohain-Lasne, 2003, p. 727.
  • Dictionnaire de l'architecture en Belgique de 1830 à nos jours, Anvers : Fonds Mercator, 2003, p. 336.
  • (nl) Linda Van Santvoort, « De ornamentele beeldhouwkunst van Georges Etienne Houtstont (Parijs, 1832 - Sint-Gillis, 1912) : de synergie van kunst(ambacht) en architectuur », in: Gentse Bijdragen tot de interieurgeschiedenis, Leuven, Peeters, 2011.

Liens externes

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