Georges Gaillemin
Georges Gaillemin, né le à Cornimont dans les Vosges et mort le à Neuilly-sur-Seine, est un homme politique français.
Georges Gaillemin | |
Fonctions | |
---|---|
Député français | |
– (6 ans, 1 mois et 11 jours) |
|
Élection | |
Réélection | 2 janvier 1956 |
Circonscription | Vosges |
Législature | IIe et IIIe (Quatrième République) |
Groupe politique | ARS (1952-1956) IPAS (1956-1958) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Cornimont |
Date de décès | (à 38 ans) |
Lieu de décès | Neuilly-sur-Seine |
modifier |
Biographie
modifierGeorges Gaillemin est le fils du docteur Louis Gaillemin qui est maire de Cornimont, conseiller général et député de Remiremont de 1934 jusqu'à son entrée au Sénat en 1939. Comme son père, il fait des études en médecine et entre dans la Résistance. Tandis que son père est déporté, Georges Gaillemin participe activement aux combats de la Libération en qualité de médecin FFI. Le , il est gravement blessé, la veine jugulaire sectionnée.
En 1949, il devient conseiller général du canton de Saulxures-sur-Moselotte. Aux élections législatives du , quatrième sur la liste gaulliste de Maurice Lemaire, Georges Gaillemin n'est pas élu. Il profite cependant de l'élection partielle consécutive au décès du député Jacques Ducreux pour devancer Robert Chambeiron, candidat de l'Union progressiste soutenu par le Parti communiste. Il siège parmi les Républicains sociaux. Il a alors 32 ans.
En 1955, il est nommé secrétaire d'âge de l'Assemblée nationale. Il intervient à plusieurs reprises pour attirer l'attention du gouvernement sur la crise qui affecte l'industrie textile.
Après la dissolution de l'Assemblée par Edgar Faure, il est réélu en 1956 en ayant composé sa propre liste avec l'investiture du Centre national des indépendants et paysans et de l'Action républicaine et sociale.
Le , Georges Gaillemin s'apprête à conduire une délégation parlementaire à Formose en sa qualité de président du groupe d'amitié France-Chine quand il est terrassé à Orly d'une congestion cérébrale probablement liée à l'hypertension chronique due à ses blessures de guerre. Il meurt deux jours plus tard à l'hôpital américain de Neuilly sans avoir repris connaissance.
Références
modifierAnnexes
modifierBibliographie
modifier- Bertrand Munier, Le grand livre des élus vosgiens, 1791-2003: conseillers généraux et régionaux, députés, sénateurs, ministres, 2003.
Liens externes
modifier
- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :