Georges Cuvelier

coureur cycliste français

Georges Cuvelier, né le dans le 5e arrondissement de Paris et mort le à Épinay-sur-Orge[1], est un coureur cycliste français, professionnel dans les années 1920.

Georges Cuvelier
Paris-Avesnes-Fourmies, 1928
Informations
Nom de naissance
Georges Arthur CuvelierVoir et modifier les données sur Wikidata
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
Épinay-sur-OrgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Équipes amateurs
Équipes professionnelles
1923La Française
1924Griffon-Dunlop
1925-1926Météore-Wolber
1926Opel-Pollack
1927Dilecta-Wolber
1927Thomann-Dunlop
1928-1929Roold-Wolber
Équipes dirigées
1948
1949
Cilo
Equipe de France

Biographie

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Cuvelier né a Paris le 26 octobre 1896, de parents exerçant la profession de bouchers et qui. s'établissent à Courbevoie, ou il passe sa jeunesse. A l'âge de 14 ans, Cuvelier entre dans une société d'escrime, de Courbevoie, laquelle s'adjoint plus tard une section de course à pied, puis une section cycliste, sous le nom de C.A. Courbevoisien. Après avoir commencé par l'escrime, Cuvelier continue par la course à pied. il est 5e d 'un championnat de course à pied des Tout Petits, organisé par L'Auto. Puis, lors d'une sortie cycliste de son club à Poissy, il dispute une épreuve et termine troisième[2].

Walter Rütt, sprinter allemand, vient s'installer à Courbevoie, et devient client de ses parents. Et, à force de voir presque journellement et d'entendre vanter ses exploits et ses gains, Cuvelier est pris de l'envie de courir et, en 1914, achète un vélo à boyaux, sans en avouer la destination à ses parents[2].

Au début de 1914, Cuvelier s'engage dans le Premier Pas Griffon, qui se dispute sur un circuit montant six fois le Cœur-Volant. A l'avant-dernier tour, Cuvelier casse sa fourche, alors qu'il est avec les hommes de tête. Un facteur lui prête, son vélo et Cuvelier rejoint ses camarades et termine deuxième. Il avoue à ses parents son aventure et obtient l'autorisation d'entrer au V.C.L., sous les couleurs duquel il gagne le Grand Prix de Neuilly, le Challenge Bertrand d'Aramon, Villiers-Meaux et retour, et termine 2e de Paris-Riva Bella, le dimanche qui précède la déclaration de la première guerre mondiale[2].

Mobilisé de 1915 a fin 1919, Cuvelier revient et ayant perdu le goût des, courses cyclistes, prend un magasin d'automobiles. En 1921, au cross-country de l'Intransigeant, il rencontre Francis Pélissier : « Pourquoi ne cours-tu plus ? lui dit il. Va donc voir Ruinart, il te donnera un Vélo ». Cuvelier revient tout à fait, par hasard, au cyclisme. Il triomphe à nouveau dans le trophée J.-B. Louvet, dans le challenge Salmson, dans une éliminatoire du trophée Wonder, puis, en 1922, dans Paris-Reims[2].

En 1923, il passe « pro », court le Tour de France pour la première fois, en enlève 5 étapes en deuxième catégorie, puis s'adjuge le Critérium des Aiglons. En 1924, il finit deux fois second d'une étape du Tour de France. En 1925, Cuvelier ne court presque pas[2].

Il devient directeur technique de l'équipe Cilo, en 1948, puis directeur technique de l'équipe de France en 1949.

Palmarès

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Palmarès amateur

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  • 1914
    • 3e de Paris-Nemours
  • 1921
    • Challenge Salmson
    • 2e du Circuit d'Indre-et-Loire
    • 3e du Critérium du Midi

Palmarès professionnel

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Résultats sur le Tour de France

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4 participations

Notes et références

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  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. a b c d et e « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )

Liens externes

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