Georges André-Fribourg
Georges André-Fribourg est un homme politique français né le à Bourmont, dans la Haute-Marne, et mort le à Paris.
Georges André-Fribourg | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (3 ans, 11 mois et 30 jours) |
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Élection | 8 mai 1932 |
Circonscription | Ain |
Législature | XVe (Troisième République) |
Groupe politique | RRRS |
Prédécesseur | Paul Nicollet |
Successeur | Antoine Gallet |
– (8 ans, 5 mois et 13 jours) |
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Élection | 16 novembre 1919 |
Réélection | 11 mai 1924 |
Circonscription | Ain |
Législature | XIIe et XIIIe (Troisième République) |
Groupe politique | ARS (1919-1924) RRRS (1924-1928) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bourmont |
Date de décès | (à 60 ans) |
Lieu de décès | Paris |
Résidence | Ain |
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Biographie
modifierJeune étudiant brillant, professeur agrégé d'histoire, il sert comme soldat dans les combats de la Première Guerre mondiale. En 1919, il se présente aux élections législatives dans le département de l'Ain sur la Liste des combattants et d'intérêts économiques qui emporte 4 des 6 sièges à pourvoir. À la Chambre des députés, il rejoint le groupe de l'Action républicaine et sociale qui regroupe, dans le sillage de l'Alliance démocratique, de jeunes élus réformateurs.
André-Fribourg s'impose rapidement comme l'un des élus influents et écoutés de l'assemblée. Réélu en 1924 sur la liste du Cartel des gauches, il rejoint le groupe radical-socialiste. Vice-président de la commission de l’Enseignement, il s’intéresse également aux questions relatives à la liberté de la presse et à la défense des contribuables. Battu en 1928 lors du retour au scrutin d'arrondissement par un autre député sortant membre de la Fédération républicaine, il regagne son siège en 1932, devenant cette fois vice-président de la commission des Affaires étrangères.
Il ne se représente pas aux élections législatives de 1936 et se retire de la vie politique. Également auteur de très nombreux ouvrages et publications en histoire, commandeur de la Légion d'honneur, il décède à Paris en 1948.
L’Académie française lui décerne le prix Thérouanne en 1916, le prix Sobrier-Arnould en 1918 et le prix de Joest en 1939.
Sources
modifier- « Georges André-Fribourg », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Liens externes
modifier- Ressources relatives à la vie publique :
- Ressource relative à la littérature :