George Nicol Gordon

missionnaire protestant canadien

George Nicol Gordon, né le à Cascumpeque et mort assassiné le à Erromango[1], est un missionnaire protestant canadien.

George N. Gordon
George Nicol Gordon et sa femme Catherine Powell
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 39 ans)
ErromangoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
signature de George Nicol Gordon
Signature

Biographie

modifier

Né à Cascumpeque près d'Alberton (Île-du-Prince-Édouard) de John Gordon et de Mary Ramsay, tous deux d'ascendance écossaise, il est d'abord pasteur à Halifax avant de partir en mission évangélisatrice aux Nouvelles-Hébrides en 1855. Il s'installe ainsi à Erromango en 1857 où il convertit une quarantaine d'indigènes au christianisme. Cependant, en mars 1861, les marchands de bois de santal exposent intentionnellement les indigènes à la rougeole. Gordon passe la plupart de son temps à s'occuper d'eux, mais deux enfants d'un des chefs de l'île meurent sous sa garde. Convaincu qu'il les a mis à mort, le père des enfants réunit un groupe de guerriers et l'assassine avec sa femme et son fils le 20 mai 1861[2].

Son frère, James Douglas Gordon (1832-1872) sera assassiné dans le même lieu quelques années plus tard[3].

Jules Verne le mentionne dans son roman L'Île à hélice (partie 2, chapitre XI) mais fait erreur en écrivant qu'il fut tué en 1869[4].

Notes et références

modifier

Liens externes

modifier