Georg Puchert
Georg Puchert, né le à Saint-Pétersbourg et mort assassiné le à Francfort, est un officier puis trafiquant d'armes allemand. Il a notamment alimenté le FLN pendant la guerre d'Algérie[1].
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Biographie
modifierPuchert est issu d'une famille aisée d'armateurs de Liepāja en Lettonie. Incorporé dans la Kriegsmarine, il part pour Tanger lors de l'annexion par l'Union soviétique des pays baltes en 1940. Il s'y installe au 7, rue Vermeer. Obtenant la nationalité britannique de son épouse, il crée une société de pêche, Astramar[2].
Basé à Tanger, il approvisionne la rébellion algérienne en armement moderne, mitrailleuses antiaériennes, lance-roquettes, mortiers et canons sans recul, livrés par des camions militaires tunisiens[3].
En 1959, il meurt[4] à Francfort dans sa voiture qui explose lorsqu'il tourne la clef de contact[5]. L'attentat était organisé par La Main rouge, couverture créée par le Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (Sdece)[6].
Considéré comme combattant au service de la lutte de la libération, et membre des services de l'armement de la révolution algérienne de 1955 jusqu'à sa mort en 1959, sa dépouille est rapatriée de Francfort vers l'Algérie en 2006, pour y être enterrée[7]. Cette translation est organisée par Aïssa Abdessemed, ancien membre de l'ALN[8].
Références
modifier- « Un Genevois foudroyé par une fléchette »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Georg PUCHERT, mort pour l'Algérie », sur justesdalgerie.forumactif.org.
- « L'ALN extérieure face aux barrages frontaliers »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Un trafiquant d'armes allemand (ancien député néo-nazi) échappe à un attentat », Le Monde, (lire en ligne
).
- « Les autres opérations anti-FLN »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Libération.
- Vincent Nouzille, Les tueurs de la République, Vincent Nouzille, Fayard, (lire en ligne).
- « Le vœu exaucé d’un moudjahid »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), .
- « Témoignage à titre posthume », sur djazairess.com, El Watan, .
