Gauche écosocialiste

La Gauche écosocialiste (GES) est une organisation politique française, fondée en 2022 par des militants venus d'Ensemble. Il est issu du courant Ensemble Insoumis-e, interne à Ensemble, qui a décidé de rejoindre La France insoumise et d'abandonner le nom Ensemble.

Gauche écosocialiste
Image illustrative de l’article Gauche écosocialiste
Logotype officiel.
Présentation
Fondation 2017 (Ensemble Insoumis-e)
2022 (GES)[1]
Scission de Ensemble
Siège 14 rue du commerce Montpellier
Positionnement Gauche[2] à gauche anticapitaliste
Idéologie Écosocialisme
Anticapitalisme
Marxisme
Internationalisme
Féminisme
Anti-impérialisme[2]
Affiliation nationale La France insoumise
Nouvelle Union populaire écologique et sociale (2022-2024)
Nouveau Front populaire (depuis 2024)
Site web gauche-ecosocialiste.org
Représentation
Députés
2  /  577

Historique

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En 2016, la France insoumise (LFI) est créée pour porter la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle de 2017 et des militants du mouvement Ensemble décident de la rejoindre. Ensemble fait campagne pour l'élection de Jean-Luc Mélenchon, mais refuse après un vote interne de faire partie de la France insoumise[3]. Les militants d'Ensemble favorables à la FI constituent le courant Ensemble Insoumis-e et participent aux différentes instances de la FI, notamment les groupes d'action, les livrets thématiques et l'espace politique[4]. Les divergences sur le rapport à la France insoumise s'approfondissent avec l'élection présidentielle de 2022, pour laquelle Ensemble ne donne pas de consigne de vote. En juin 2022, Ensemble Insoumis-e estime qu'Ensemble « a épuisé sa fonction »[5][source secondaire nécessaire] et se structure en organisation indépendante, prenant le nom de Gauche écosocialiste[1].

La GES organise son congrès fondateur du 12 au à Montreuil (Seine-Saint-Denis)[6]. Elle compte alors plusieurs centaines d'adhérents et trois députés nouvellement élus, Hendrik Davi, Marianne Maximi et Michel Sala.

Aux élections législatives anticipées de 2024, la GES revendique l'élection de deux députés : Marianne Maximi et Hendrik Davi. Ce dernier, non investi par LFI dans le cadre du Nouveau Front populaire, est parvenu tout de même à se faire élire. Michel Sala échoue lui face à l'extrême droite[7].

Positionnement politique

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Organisation

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La Gauche écosocialiste se présente, dans un premier temps, comme un courant interne à LFI[8]. Manuel Bompard ne s'oppose pas à la création de GES mais réprouve le terme de « courant » car il refuse une ramification de LFI, jugeant les « compétitions internes » nocives à la crédibilité du parti[9],[10]. Hendrik Davi précise alors : « Notre feuille de route explique pourquoi on est dans la LFI et pourquoi on y croit. […] Donc on n’est pas un courant interne. […] On est un groupe de militants au sein de LFI[11]. »

Députés

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XVIIe législature (2024-)

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XVIe législature (2022-2024)

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Élus locaux

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Résultats électoraux

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Élections législatives

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Année Premier tour Second tour Sièges
Voix % Voix %
2024a 
2  /  577

Notes et références

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  1. a et b « Vive la Gauche écosocialiste ! », 13 juillet 2022.
  2. a et b (en) « France », sur Europe Elects, (consulté le )
  3. Marc de Boni, « Ensemble !, le mouvement de Clémentine Autain, ne rejoint pas La France insoumise », Le Figaro, (consulté le ).
  4. « Contribuer à la construction de la France Insoumise », 15 octobre 2017, sur le site de la Gauche écosocialiste.
  5. « Déclaration de la réunion nationale d’Ensemble Insoumise », 26 juin 2022, sur le site de la Gauche écosocialiste.
  6. Hugo Romani, « Vers un « courant Clémentine Autain » chez les Insoumis ? », Le Point, (consulté le ).
  7. a b et c Collectif d'animation nationale de la GES, « Nouveau Front Populaire : transformer l'essai ! », sur Gauche écosocialiste, (consulté le ).
  8. a b c et d Pierre Maurer, « Le parti proche de Clémentine Autain se structure au sein de LFI : « On est un courant interne » », Le Parisien, (consulté le ).
  9. « Manuel Bompard recadre des voix dissonantes de la France insoumise et rejette la création d’un « courant interne » », Le Journal du dimanche, (consulté le ).
  10. Chez Pol, « Démocratie interne : LFI organise sa coupure de courants », sur Libération, (consulté le ).
  11. Pierre Maurer, « « Il n’y a pas et il n’y aura pas de courant » : rififi à LFI, Manuel Bompard recadre des voix critiques », sur Le Parisien, (consulté le ).
  12. a et b « Adresse pour une nouvelle force éco-socialiste ! », sur Gauche Ecosocialiste, (consulté le ).

Voir aussi

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Liens externes

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