Gaston Icart
Gaston Icart, né le à Toulouse et mort à Montauban le , est un poète français du XXe siècle, fondateur de la revue littéraire Le Domaine qui parait pendant l'entre-deux-guerres.
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Biographie
modifierGaston Pierre Icart, né le à Toulouse, est le fils de Mages Joseph Icart, employé des Postes et Télégraphes (né vers 1866) et de Jeanne Marie Thérèse Loubet, tailleuse (née vers 1872)[1].
En 1911, il vit avec sa mère au 79 rue des marchands à Foix et travaille comme employé de commerce chez Laffont[2]. Il collabore alors avec la revue L'Ariège pittoresque qui publie ses poèmes, comme Ressouvenir en 1913[3] et Jehanne d'Arc en 1914[4].
Il est incorporé en novembre 1913 pour le service militaire au 143e Régiment d’Infanterie, alors qu'il est domicilié à Foix. Mobilisé en août 1914, il passe au 215e Régiment d’Infanterie en juin 1916. Il est blessé à « la main gauche par un coup de sabre », le 29 septembre 1916 au Linge, dans les Vosges alsaciennes et évacué de la zone de front. Il rejoint sa compagnie en novembre 1916, reçoit une citation à l'ordre du régiment le 24 août 1917 : « Excellent soldat, très courageux, a pris le commandement de son escouade depuis le 17/8 et l'a maintenue à son poste sous d'intenses bombardements ». Promu caporal le 11 mars 1918, il est « porté disparu le 8 avril, dans le bois sud de Folembray (Aisne) » et retenu prisonnier à Darmstadt jusqu'à la fin de la guerre[5].
Il épouse Paule Marie Louise Peybernies à Foix le 20 juin 1922[1] et fonde, la même année, la revue Le Domaine, d'abord sous-titrée Revue littéraire mensuelle de l'Enregistrement et du Notariat, puis Revue littéraire mensuelle des Administrations de l'Enregistrement et des Contributions directes et du Corps du Notariat[6]. A la sortie du premier numéro, daté du 15 novembre 1922, on lit que c'est une revue corporatiste « destinée surtout à servir à la diffusion des œuvres et des poètes nombreux parmi les enregistreurs, c'est-à-dire les fonctionnaires de l'administration de l'enregistrement et des domaines »[7]. En 1936, la revue est toujours publiée et totalise plus de 550 pages pour l'année[8].
Sa fiche matricule indique qu'il est domicilié à Montauban en 1930 et à Montpellier en 1936.
Pour la publication de Vinaire en 1939, la revue Septimanie à laquelle il collabore régulièrement rapporte les excellentes critiques reçues par l'auteur, et honore sa verve qui est comparée à celles de Baudelaire, Rabelais ou Francis Carco, pour conclure « simplement que c'est du Gaston Icart »[9].
Non seulement poète, il est également peintre et graveur. Ses peintures sont exposées dans une galerie d'Orléans en 1926[10] et il réalise les illustrations de ses textes par des gravures dans Septimanie[11].
Atteint de la tuberculose, il est pensionné de guerre en 1959[5].
Gaston Icart meurt à Foix le [1].
Œuvres principales
modifierDistinctions
modifier- Croix de guerre –, étoile d'argent
- Médaille militaire, par décret du 29 janvier 1957[5]
Références
modifier- « ARCHIVES MUNICIPALES DE TOULOUSE - Naissances 1893. Vol. 2. Cote 5Mi843 - acte n° 2212 », sur basededonnees.archives.toulouse.fr, p. 62
- « FOIX - Recensement 1911 », p. 41
- « L'Ariège pittoresque : Revue hebdomadaire illustrée », sur Gallica, , p. 3
- « L'Ariège pittoresque : Revue hebdomadaire illustrée », sur Gallica, , p. 6
- « FOIX - Registres matricules - 129 W 65 - Classe 1913 - matricule n°224 », sur rm-archives.ariege.fr
- Gaston Icart, Le Domaine : revue littéraire, artistique et corporative, Éd. du Domaine, (lire en ligne)
- « La Muse française », sur Numistral, , p. 472
- « Le Domaine », sur Gallica,
- « Septimanie : revue d'art », , p. 63, 67
- « Le Domaine », sur Gallica, , p. VIII
- « Septimanie : revue d'art - numéro 172-182 », sur Gallica,
- Gaston Icart, Sonnets barbares, Editions du domaine, (lire en ligne)
- Gaston Icart, Villottes, Editions du Domaine, (lire en ligne)
Liens externes
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