Garsinde de Béziers

vicomtesse de Béziers et d'Agde

Garsinde de Béziers[1], attestée de 990 à 1034, est vicomtesse de Béziers et d'Agde (après 993 - vers 1034).

Garsinde de Béziers
Titres de noblesse
Vicomtesse de Béziers
jusqu'en
Prédécesseur
Guillaume II de Béziers (d)
Successeur
Vicomtesse d'Agde
jusqu'en
Prédécesseur
Guillaume II de Béziers (d)
Successeur
Biographie
Naissance
Avant Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Entre et Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Période d'activité
Famille
Père
Guillaume II de Béziers (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Ermentrudis (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Enfants
Pierre Raimond de Carcassonne
Guillaume Raimond de Carcassonne (d)
Bermond de Sauve (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Garsinde est la fille aînée de Guillaume II (attesté de 967 à 993), vicomte de Béziers et d'Agde et de sa première épouse, Ermetrude, surnommée Druda, mentionnée en 967 et 977[2]. Selon une pratique anthroponymique alors très fréquente, elle est prénommée en mémoire de sa grand-mère paternelle présumée, la vicomtesse Garsinde, qui apparaît une seule fois en octobre 969 dans les sources historiques de l'époque comme exécutrice testamentaire de son probable époux, le vicomte Rainard II de Béziers, attesté de 961 à 969[3].

Guillaume et Ermetrude ont aussi une seconde fille plus jeune, Sénégonde[4]. Après la mort de son épouse, le vicomte Guillaume se remarie avec une dénommée Arsinde, qui apparaît à ses côtés entre 990 et 993[5].

Le premier document où la jeune Garsinde apparaît est le testament de son père, rédigé en 990 alors que ce dernier se prépare à partir en pèlerinage à Rome avec sa seconde épouse[6]. En l'absence de frères et en qualité d'aînée, elle reçoit l'essentiel du patrimoine paternel; sa cadette Sénégonde ne reçoit qu'un lot qualifié de « dérisoire » par l'historienne Claudie Duhamel-Amado[7].

Garsinde épouse avant le le comte Raymond Roger, fils aîné de Roger Ier le Vieux, comte de Carcassonne et de Razès, avec qui elle a deux fils, Pierre et Guillaume[8].

Après la mort de son époux, survenue avant avril 1011, Garsinde se remarie avant le avec Bernard Pelet, seigneur d'Anduze, lui-même veuf d'une dénommée Ermengarde avec qui il avait eu trois fils, Frédol, Géraud et Almerade[9],[10]. Le nouveau couple a ensemble deux autres fils, Raymond et Bermond[11],[10].

Bernard Pelet meurt entre le et le [12],[10]. Garsinde le suit dans la tombe quelques années plus tard, après août 1034 et avant 1042[13].

Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Stephen D. White, « Garsinde v. Sainte Foy: Argument, Threat, and Vengeance in Eleventh-Century Monastic Litigation », dans Emilia Jamroziak et Janet E. Burton (éditrices), Religious and Laity in Western Europe, 1000-1400 : Interaction, Negotiation, and Power, vol. 2, Brepols Publishers, (ISBN 978-2-503-52067-4, DOI 10.1484/m.es-eb.3.3321), p. 169–181.
  1. Le prénom est orthographié de plusieurs façons dans les études : Garsind, Garsinda, Garsende, Garsenda, Garsen, etc.
  2. Duhamel-Amado 2008, annexe CD, p. 18-21.
  3. Duhamel-Amado 2008, annexe CD, p. 16-17.
  4. Duhamel-Amado 2008, annexe CD, p. 18; Stasser 1993, p. 503-504.
  5. Duhamel-Amado 2008, annexe CD, p. 18.
  6. Duhamel-Amado 2008, annexe CD, p. 19, 21.
  7. Duhamel-Amado 2008, annexe CD, p. 21.
  8. Stasser 1996, p. 168-169.
  9. Stasser 1993, p. 503-505.
  10. a b et c Lina Malbos, « Étude sur la famille féodale d'Anduze et Sauve du milieu du Xe siècle au milieu du XIIIe siècle », Mémoires de l'Académie de Nîmes, vol. LX,‎ , p. 202-229 (lire en ligne).
  11. Stasser 1993, p. 505.
  12. Stasser 1993, p. 504-505 et note 89.
  13. Stasser 1993, p. 505 et note 90.