Garnier IV de Traînel

Garnier IV de Traînel, né vers 1180 et mort vers 1256, est seigneur de Marigny, en Champagne, au début et au milieu du XIIIe siècle. Il est le fils de Garnier III de Traînel, seigneur de Marigny, et d'Agnès de Mello.

Garnier IV de Traînel
Image illustrative de l'article Garnier IV de Traînel
Blason de la Maison de Traînel
(Vairé et contre-vairé d’argent et d’azur).

Autres noms latin : Garnerus de Triagnello
Garnier de Marigny
Titre Seigneur de Marigny
(après 1217 - vers 1256)
Prédécesseur Garnier III de Traînel
Successeur Garnier V de Traînel
Souverains Comté de Champagne
Suzerains Royaume de France
Biographie
Dynastie Maison de Traînel
Naissance vers 1180
Décès vers 1256
Père Garnier III de Traînel
Mère Agnès de Mello
Conjoint Hélisende de Rethel
Enfants Garnier V de Traînel
Félicité de Traînel
Hélisende de Traînel
Agnès de Traînel

Biographie

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Né vers 1180 , Garnier IV de Traînel est le fils de Garnier III de Traînel, seigneur de Marigny, et de son épouse Agnès de Mello[1],[2].

Après 1217, à la mort de son père, il hérite de la seigneurie de Marigny alors que son frère cadet Dreux sera par la suite seigneur de Traînel à partir de 1229, qui était jusque là l'apanage de la branche aînée de la Maison de Traînel[D 1].

Il est qualifié de damoiseau dans un acte du [L 1].

En 1224, il concourt avec les autres grands seigneurs champenois à l'ordonnance de Champagne sur le partage des fiefs entre enfants mâles[AJ 1].

Dans une charte de 1225, il prend le titre de seigneur de Ramerupt du chef de se femme qui possédait la moitié de cette seigneurie. En , ils échangent cette part à Érard de Brienne-Ramerupt, probable premier époux d'Hélisende de Rethel et déjà détenteur de l'autre moitié, contre les villages de Saint-Mards-en-Othe et Maraye-en-Othe[L 2],[AJ 2].

En 1239, il participe à la croisade des barons menée par le comte Thibaud IV de Champagne en compagnie de son cousin Anseau IV de Traînel. Ils embarquent en août à Marseille pour arriver le à Saint-Jean-d'Acre, où Anseau trouve la mort[3].

Il participe également à la septième croisade du roi Saint Louis et combat probablement à la bataille de Mansourah[3].

Il meurt avant et a pour successeur son fils Garnier V de Traînel[L 2].

Mariage et enfants

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Blason des comtes de Rethel (de gueules à trois têtes de rateaux d'or posés deux et un).

Avant 1222, il épouse Hélisende de Rethel, dame de la moitié de Ramerupt, probablement séparée d'Érard de Brienne, seigneur de Ramerupt, veuve de Thomas du Perche, comte du Perche, fille d'Hugues II, comte de Rethel, et de son épouse Félicité de Broyes, avec qui il a quatre enfants :

Articles connexes

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Bibliographie

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  • Henri d'Arbois de Jubainville, Histoire des ducs et comtes de Champagne, tomes 4a et 4b, Paris, Librairie Auguste Durand, (lire en ligne).
  • l'abbé Charles Lalore, Documents pour servir à la généalogie des anciens seigneurs de Traînel, Troyes, Imprimerie et Lithographie Dufour-Bouquot, (lire en ligne).
  • l'abbé Eugène-Edmond Defer, « Histoire de Traînel », Mémoire de la Société Académique de l'Aube, no 48,‎ (lire en ligne).
  • Ernest Petit, Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne, tome 3, Dijon, Imprimerie Darantière, (lire en ligne).
  • (en) Theodore Evergates, The Aristocracy in the County of Champagne, 1100–1300, Philadelphie, University of Pennsylvania Press, (ISBN 0-8122-4019-7, lire en ligne).
  • Édouard de Saint Phalle, « Les seigneurs de Traînel et de Venizy du XIe au XIIIe siècle », Mémoire de la Société Académique de l'Aube, no 132,‎ .

Notes et références

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Références

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  • Charles Lalore, Documents pour servir à la généalogie des anciens seigneurs de Traînel, 1870.
  • Eugène-Edmond Defer, Histoire de Traînel, 1884.
  • Ernest Petit, Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne, tome 3, 1889.
  • Eugène-Édouard de Saint Phalle, Les seigneurs de Traînel et de Venizy du XIe au XIIIe siècle, 2008.
  • Autres références
  1. Foundation for Medieval Genealogy.
  2. Étienne Pattou, « Maison de Traînel » [PDF], sur racineshistoire.free.fr, .
  3. a et b Edouard de Saint Phalle 2008, p. 293.
  4. Étienne Pattou (dernière mise à jour : 17/06/2021), « Maison d'Arzillieres » [PDF], sur racineshistoire.free.fr, (consulté le ).