Gare de L'Argentière-les Écrins

	L'Argentière-les Écrins
	; Bâtiment voyageurs et entrée de la gare.
Localisation
Pays	France
Commune	L'Argentière-la-Bessée
Adresse	Place de la Gare; 05120 L'Argentière-la-Bessée
Coordonnées géographiques	44° 47′ 28″ nord, 6° 33′ 22″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire	SNCF
Exploitant	SNCF
Code UIC	87763557
Site Internet	La gare de L'Argentière-les Écrins, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Services	Intercités; TER PACA
Caractéristiques
Ligne(s)	Veynes à Briançon
Voies	2
Quais	2
Transit annuel	56 004 voyageurs (2023)
Altitude	976 m
Historique
Mise en service	15 septembre 1884
Architecte	PLM
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La gare de L'Argentière-les Écrins (anciennement dénommée « gare de L'Argentière-la-Bessée ») est une gare ferroviaire française de la ligne de Veynes à Briançon, située sur le territoire de la commune de L'Argentière-la-Bessée, dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle est l'une des dessertes du Parc national des Écrins.

Elle est mise en service en 1884 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). Anciennement dénommée « L'Argentière-la-Bessée » elle a été renommée depuis « L'Argentière-les Écrins » pour valoriser sa proximité avec le massif des Écrins.

C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains Intercités, TER PACA et TER Auvergne-Rhône-Alpes.

Situation ferroviaire

Établie à 976 mètres d'altitude, la gare de L'Argentière-les Écrins est située au point kilométrique (PK) 335,449 de la ligne de Veynes à Briançon (voie unique), entre les gares ouvertes de Montdauphin - Guillestre et de Briançon. S'intercalent les gares fermées de La Roche-de-Rame et Saint-Crépin en direction de Montdauphin - Guillestre, et de Prelles en direction de Briançon^[2].

Elle dispose d'une deuxième voie pour le croisement des trains^[3].

Histoire

Gare PLM

La gare de « L'Argentière-la-Bessée » est mise en service le 15 septembre 1884 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), lorsqu'elle ouvre au service la section de la gare de Mont-Dauphin à celle de Briançon ce qui lui permet d'ouvrir l'exploitation sur la totalité de sa ligne de Gap à Briançon^[4]^,^[5].

À l'été 1896, une étude est effectuée pour réaliser une voie ferrée de la gare jusqu'à la ville de Vallouise puis par l'« Ailefroide », le coût estimé est d'environ cinq millions de francs. Ce projet ne se concrétisera pas^[6].

La gare dans les années 1910
Quartier de la Gare.
La gare.

En 1911, la gare de « L'Argentière-la-Bessée », fait partie de la « ligne de Livron à Briançon »^[7]. C'est une gare ouverte aux services complets de la grande et petite vitesse, à l'exclusion des chevaux chargés dans des wagons-écuries s'ouvrant en bout et des voitures à 4 roues, à deux fonds et à deux banquettes dans l'intérieur, omnibus, diligences, etc^[8]. En 1913, le quai couvert est agrandi^[9]. La gare dispose également de voies de service et d'une remise pour du matériel roulant^[10].

Le livret Chaix, de 1915, pour la ligne de Livron à Briançon indique qu'il y a quotidiennement deux trains de voyageurs, dans chaque sens, sur la relation Veynes - Briançon. Ces omnibus qui s'arrêtent à toutes les gares, et notamment à L'Argentière-la-Bessée, mettent un peu moins de sept heures pour effectuer la totalité du parcours^[11].

Gare SNCF

En 1958, au service de l'été, un train mixte voyageurs/marchandises fait quotidiennement le parcours entre la gare et celle de Briançon^[12]

En 1961, la gare de L'Argentière-la-Bessée figure sur le carnet de profil SNCF de la région méditerranée, c'est une gare de la ligne de Veynes à Briançon^[13]. Son nom est toujours identique à celui de la commune, ce n'est que plus tard qu'elle sera renommée « L'Argentière-les Écrins ».

Service des voyageurs

Autre vue de l'entrée de la gare.

Accueil

Gare SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert tous les jours^[14].

Un passage de niveau planchéié permet la traversée des voies et le passage d'un quai à l'autre^[3].

Desserte

L'Argentière-les Écrins est desservie par les trains TER PACA et TER Auvergne-Rhône-Alpes (relations de Briançon à Grenoble, à Romans - Bourg-de-Péage et à Marseille-Saint-Charles), ainsi que par les trains de nuit (Intercités) (relation de Paris-Austerlitz à Briançon)^[14].

Intermodalité

Un parc pour les vélos et un parking pour les véhicules y sont aménagés^[14].

Patrimoine ferroviaire

Elle a conservé son bâtiment voyageurs construit par la compagnie du PLM peu avant son ouverture en 1884.

Notes et références

↑ SNCF Gares & Connexions, « Fréquentation en gares », sur SNCF Open Data (consulté le 18 octobre 2024).
↑ Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, La Vie du Rail, 2011, 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « [915/2] Embrun - Briançon », p. 195.
↑ ^{a et b} « L'Argentière-la-Bessée », sur Géoportail (consulté le 23 septembre 2016).
↑ « Partie non officielle : Paris, 15 septembre 1884 », Journal officiel de la République française, n^o 255,‎ 16 septembre 1884, p. 4352 (lire en ligne, consulté le 23 septembre 2016)
↑ « France : lignes d'intérêt général (tableau ouvertures) », Journal officiel de la République française, n^o 230,‎ 25 août 1885, p. 1751 (lire en ligne, consulté le 23 septembre 2016).
↑ « Gazette des Eaux », La Presse thermale et climatique : stations thermales, balnéaires, climatiques et touristiques,‎ 2 janvier 1896, p. 53 (lire en ligne, consulté le 23 septembre 2016).
↑ PLM (Nomenclature gares, station et haltes), 1911, p. 166.
↑ PLM (Nomenclature gares, station et haltes), 1911, p. 24.
↑ Conseil général des Hautes-Alpes, « Travaux neufs : Gare de L'Agentière-La Bessée », Rapports et délibérations,‎ août 1913, p. 33 (lire en ligne, consulté le 23 septembre 2016).
↑ « File:GareQuartierArgentière1900.jpg », sur Commons, années 1910 (consulté le 23 septembre 2016).
↑ « 73 Livron à Briançon », Chemins de fer de Paris à Lyon & à la Méditerranée et lignes diverses en correspondance, Paris, Chaix,‎ 1915, p. 58 (lire en ligne, consulté le 22 septembre 2016).
↑ J-H Lavie, « Le PLM au sommet : Briançon, là-haut, sur la montagne », Loco-Revue, n^o 492,‎ avril 1987, p. 309 (lire en ligne, consulté le 23 septembre 2016).
↑ Carnet de profils et schémas : Région Méditerranée, SNCF, 1961 (lire en ligne), « Ligne n°915 Veynes à Briançon : section d'Embrun à Briançon », p. 21.
↑ ^{a b et c} « Services & Gares / Gare L'Argentière-les-Ecrins », sur SNCF TER Provence Alpes Côte d'Azur (consulté le 21 septembre 2016).

Voir aussi

Bibliographie

Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, Chemin de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : Nomenclature des gares, stations et haltes, Paris, Impr. Maulde, Doumenc, 1911, 173 p. (lire en ligne).

Articles connexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Images de la gare de L'Argentière-les Écrins, sur Wikimedia Commons

Liens externes

La gare de L'Argentière-les Écrins, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
La gare de L'Argentière-les Écrins, sur le site officiel SNCF / TER Provence-Alpes-Côte d'Azur

Origine	Arrêt précédent	Train			Arrêt suivant	Destination
Paris-Austerlitz	Montdauphin - Guillestre		Intercités de nuit		Briançon	Briançon
Marseille-Saint-Charles ou Romans - Bourg-de-Péage	Montdauphin - Guillestre		TER Provence-Alpes-Côte d'Azur		Briançon	Briançon

[1] SNCF Gares & Connexions, « Fréquentation en gares », sur SNCF Open Data (consulté le 18 octobre 2024).

[2] Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, La Vie du Rail, 2011, 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « [915/2] Embrun - Briançon », p. 195.

[Géoportail-3] {a et b} « L'Argentière-la-Bessée », sur Géoportail (consulté le 23 septembre 2016).

[4] « Partie non officielle : Paris, 15 septembre 1884 », Journal officiel de la République française, n^o 255,‎ 16 septembre 1884, p. 4352 (lire en ligne, consulté le 23 septembre 2016)

[5] « France : lignes d'intérêt général (tableau ouvertures) », Journal officiel de la République française, n^o 230,‎ 25 août 1885, p. 1751 (lire en ligne, consulté le 23 septembre 2016).

[6] « Gazette des Eaux », La Presse thermale et climatique : stations thermales, balnéaires, climatiques et touristiques,‎ 2 janvier 1896, p. 53 (lire en ligne, consulté le 23 septembre 2016).

[7] PLM (Nomenclature gares, station et haltes), 1911, p. 166.

[8] PLM (Nomenclature gares, station et haltes), 1911, p. 24.

[9] Conseil général des Hautes-Alpes, « Travaux neufs : Gare de L'Agentière-La Bessée », Rapports et délibérations,‎ août 1913, p. 33 (lire en ligne, consulté le 23 septembre 2016).

[10] « File:GareQuartierArgentière1900.jpg », sur Commons, années 1910 (consulté le 23 septembre 2016).

[11] « 73 Livron à Briançon », Chemins de fer de Paris à Lyon & à la Méditerranée et lignes diverses en correspondance, Paris, Chaix,‎ 1915, p. 58 (lire en ligne, consulté le 22 septembre 2016).

[12] J-H Lavie, « Le PLM au sommet : Briançon, là-haut, sur la montagne », Loco-Revue, n^o 492,‎ avril 1987, p. 309 (lire en ligne, consulté le 23 septembre 2016).

[13] Carnet de profils et schémas : Région Méditerranée, SNCF, 1961 (lire en ligne), « Ligne n°915 Veynes à Briançon : section d'Embrun à Briançon », p. 21.

[SNCFTERGare-14] {a b et c} « Services & Gares / Gare L'Argentière-les-Ecrins », sur SNCF TER Provence Alpes Côte d'Azur (consulté le 21 septembre 2016).

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