Gare d'Airvault-Gare

gare ferroviaire française

La gare d'Airvault-Gare est une gare ferroviaire française, fermée, des lignes de Chartres à Bordeaux-Saint-Jean et d'Airvault-Gare à Moncontour. Elle est située au sud-ouest du territoire de la commune d'Airvault dans le département des Deux-Sèvres, en région Nouvelle-Aquitaine.

Airvault-Gare
Image illustrative de l’article Gare d'Airvault-Gare
La gare vers 1900.
Localisation
Pays France
Commune Airvault
Adresse Rue des Sablières
79600 Airvault
Coordonnées géographiques 46° 48′ 25″ nord, 0° 08′ 44″ ouest
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Code UIC 87487140
Services Fermée
Caractéristiques
Ligne(s) Chartres à Bordeaux-St-Jean
Airvault-Gare à Moncontour
Altitude 99 m
Historique
Mise en service
Fermeture (voyageurs)
(fret)

Carte

Elle est mise en service en 1882 par l'Administration des chemins de fer de l'État. Elle est fermée au service des voyageurs en 1980 et totalement fermée depuis l'arrêt total, en , des circulations sur la section de ligne entre les gares de Saint-Varent et de Parthenay.

Situation ferroviaire

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Établie à 99 mètres d'altitude[1], la gare d'Airvault-Gare est située au point kilométrique (PK) 349,638 de la ligne de Chartres à Bordeaux-Saint-Jean, entre les gares de Saint-Varent, s'intercale la halte d'Airvault-Ville, et de Saint-Loup-Lamairé, sur une section, de Saint-Varent à Parthenay, fermée aux services voyageurs et marchandises.

Gare de bifurcation, elle est également l'origine de la ligne d'Airvault-Gare à Moncontour (fermée et déclassée depuis 1954). Un embranchement, également fermé, dessert la cimenterie du Fief d'Argent

Histoire

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La gare d'Airvault est mise en service le par l'Administration des chemins de fer de l'État, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation sa ligne de Niort à Montreuil-Bellay[2].

Elle devient une gare de bifurcation le , lors de l'ouverture de l'embranchement d'Airvault à Moncontour[3].

En 1887, un chantier de 13 831 fr est mis en adjudication le , pour « un aménagement des voies, et un empierrement complémentaire de la cour des marchandises »[4].

À partir de 1939, la ligne n'a plus que des circulations locales, la jeune Société nationale des chemins de fer français (SNCF) préférant faire circuler les trains grandes lignes sur le parcours électrifié de l'ex Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO). En 1940, la halte est desservie par des trains omnibus et des autorails[5]. La deuxième voie est déposée progressivement à partir de 1945. Sur la section Thouars Niort, le service ferroviaire voyageurs est fermé lors de la mise en place d'un transfert sur la route à la mise en place des horaires de l'hiver 1980. Depuis, seuls des trains de fret circulent sur la ligne[6].

La gare est fermée à tout trafic ferroviaire en , lors de la fermeture à toutes les circulations de la section de ligne entre les gares de Saint-Varent et de Parthenay[7].

Projet réouverture ligne

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En 2019, des études doivent être réalisées sur la section totalement fermée entre de Saint-Varent et Parthenay[8]. En mars 2020, la rénovation de la ligne est presque totalement actée avec pour objectif un début des travaux en 2023. Concrètement, une étude d'un peu plus d'un million d'euros, « financée par l'État, la Région, le Département et les Entreprises » doit débuter au mois de mai. Elle doit préciser le coût des travaux estimés autour de 15 millions d'euros[9].

Patrimoine ferroviaire

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Le bâtiment voyageurs d'origine est présent sur le site de la gare.

Notes et références

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  1. Source altitude : Google Earth.
  2. « Actes Officiels : 15 octobre », Le Journal des transports,‎ , p. 612 (lire en ligne, consulté le ).
  3. Banaudo 1982, p. 134.
  4. Chemins de fer de l'État, « Adjudication », Journal officiel, no 302,‎ , p. 4897 (lire en ligne, consulté le ).
  5. Banaudo 1982, p. 94.
  6. Banaudo 1982, p. 95.
  7. « Thouhars - Niort une fermeture qui ne passe pas », sur transportrail, (consulté le ).
  8. « La SNCF mise plus que jamais sur le fret dans le Poitou », sur France Bleu, (consulté le ).
  9. « Deux-Sèvres. Fret ferroviaire : une étude à un million d’euros lancée en mai », Le Courrier de l'Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

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Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • José Banaudo, Trains Oubliés, vol. 4 : L'État - Le Nord - Les Ceintures, Manton, Les Éditions du Cabri, , 223 p. (ISBN 2-903310-24-6).  .

Articles connexes

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