Gaieté
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Couramment, le terme gaieté, gaîté ou gaité (cette dernière forme est propre aux rectifications de 1990) désigne le fait d'être joyeux, gai.
À Paris
modifier- La rue de la Gaîté est une voie du 14e arrondissement de Paris, dans le quartier du Montparnasse.
- Gaîté est une station du métro de Paris située à proximité, sur la ligne 13.
- Au 26, rue de la Gaîté se trouve le théâtre de la Gaîté-Montparnasse.
- L’impasse de la Gaîté débouche sur la rue de la Gaîté.
- Le théâtre de la Gaîté-Lyrique (anciennement théâtre de la Gaîté) est une salle de spectacle située dans le 3e arrondissement de Paris.
À Rennes
modifier- Saint-Jacques - Gaîté est une station du métro de Rennes.
Aux îles Marquises
modifier- La goguette marquisoise de la Gaîté française a été créée en 1843.
À Bruxelles
modifierÀ Budapest
modifier- Le théâtre de la Gaieté (en hongrois : Vígszínház, [ˈviːksiːnhaːz]) est un théâtre situé dans le centre de Budapest, dans le quartier d'Újlipótváros dans le 13e arrondissement sur le Nagykörút.
À Manchester
modifier- Le théâtre de la Gaieté est une salle de spectacle située Peter Street.
Quelques titres d’œuvres
modifier- Les Gaîtés de l’escadron .
- La Grande Gaîté, recueil de poèmes publié par Louis Aragon.
- La Rue de la gaieté (Wabash Avenue) est un film musical américain de Henry Koster, sorti en 1950.
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Plaque de rue de la rue de la Gaîté, photographiée en 2015.
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Bouche de la station de métro Gaîté, photographiée en 2013.
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Façade du théâtre de la Gaîté-Montparnasse, photographiée en 2011.
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Façade de du théâtre de la Gaîté-Lyrique où est inscrit l’ancien nom de l’établissement : THÉATRE DE LA GAITÉ (les accents circonflexes manquent sur Î et sur Â).
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Théâtre de la Gaîté de Bruxelles : GAITE (les accents manquent sur le Î et sur le É).
La graphie académique du mot a varié[1] :
- 1694 : 1re édition du Dictionnaire de l’Académie : « gayeté »
- 1718 : 2e édition du Dictionnaire de l’Académie : « gayeté »
- 1740 : 3e édition du Dictionnaire de l’Académie : « gaieté »
- 1762 : 4e édition du Dictionnaire de l’Académie : « gaieté[2] »
- 1798 : 5e édition du Dictionnaire de l’Académie : « gaieté », « gaîté »
- 1835 : 6e édition du Dictionnaire de l’Académie : « gaieté », « gaîté »
- 1878 : 7e édition du Dictionnaire de l’Académie : « gaieté », « gaîté »
- 1935 : 8e édition du Dictionnaire de l’Académie : « gaieté[3] »
- 2005 : 9e édition du Dictionnaire de l’Académie : « gaieté[4] », « gaîté[5] »
Ayant supprimé la graphie « gaîté » en 1935 (année de parution du dernier tome de la 8e édition), l’Académie a rétabli cette variante en 2005, mais de façon maladroite[6]. Jean-Pierre Colignon préconise (en 2006) la seule graphie « gaieté » mais demande de conserver la graphie « gaîté » non seulement pour la rue et les établissements de Paris (des toponymes) mais aussi dans le titre d’œuvre Les Gaîtés de l’escadron (œuvre de Courteline)[7].
Voir aussi
modifier- Carmen Martín Gaite (née à Salamanque le et décédée à Madrid le ) est une écrivaine espagnole appartenant à la Génération de 50.
- Gaite Jansen (née le à Rotterdam) est une actrice néerlandaise.
Références
modifier- Informations lexicographiques et étymologiques de « gaieté » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
- Dictionnaire historique de l'orthographe française, Nina Catach (dir.), coll. « Trésors du français », Paris, Larousse, 1994 (ISBN 2-03-340330-0), p. 506-507 sub verbo « gaieté ».
- « Gaieté », dans le Dictionnaire de l'Académie française, sur Centre national de ressources textuelles et lexicales.
- « Gaieté », dans le Dictionnaire de l'Académie française, sur Centre national de ressources textuelles et lexicales.
- « Gaieté », dans le Dictionnaire de l'Académie française, sur Centre national de ressources textuelles et lexicales.
- « Gaîté », dans le Dictionnaire de l'Académie française, sur Centre national de ressources textuelles et lexicales.
- Dictionnaire de l’Académie française (9e édition), t. 2 (de Éocène à Mappemonde), Imprimerie nationale/Fayard, 2005 (ISBN 2-213-62143-8) : il existe un renvoi « gaîté » (p. 203) vers « gaieté », renvoi précédé du signe * (« le signe * indique les entrées nouvelles », comme dit en page V du début du tome) ; l’entrée « gaieté » (p. 202) mentionne in fine la variante gaîté ; le signe ♢ (qui « renvoie aux recommandations de 1990 », comme dit en p. V du début du tome) ne figure ni dans l’entrée « gaieté » ni dans l’entrée « gaîté » ; gaité n’apparaît pas dans la liste des recommandations de 1990 figurant in fine (pages vertes).
- Jean-Pierre Colignon, Difficultés du français, Librio, 2004, 94 p. (ISBN 2-290-34094-4) , sub verbo « gaieté » p. 40.