Géraudot
Géraudot est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Géraudot | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes Forêts, Lacs, Terres en Champagne |
Maire Mandat |
Noémie Brague 2020-2026 |
Code postal | 10220 |
Code commune | 10165 |
Démographie | |
Gentilé | Géraudois, Géraudoises |
Population municipale |
333 hab. (2021 ) |
Densité | 20 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 18′ 34″ nord, 4° 19′ 25″ est |
Superficie | 16,74 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Brienne-le-Château |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | geraudot.fr |
modifier |
Géographie
modifierLocalisation
modifierGéraudot est à 26 km à l'est de Troyes[1] (18 km à vol d'oiseau[2]).
Communes limitrophes
modifierDescription
modifierGéraudot, autrefois orthographié Gérosdot[3], est une commune de la Champagne humide située sur les rives du lac d'Orient[2].
Hydrographie
modifierLa commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Grand Ru, le Fossé 01 de l'Étang de Maurepaire, le Fossé 01 de l'Étang des Souchères et divers autres petits cours d'eau[4],[Carte 1].
Quatre plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le lac d'Orient (le réservoir Seine), d'une superficie totale de 2 271,3 ha (451,4 ha sur la commune), l'étang des épargnés (7,9 ha), l'étang des Souchères (3,1 ha) et l'étang Neuf (4,3 ha)[Carte 1],[5].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 758 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mesnil-Saint-Père », sur la commune de Mesnil-Saint-Père à 7 km à vol d'oiseau[8], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 772,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,5 °C, atteinte le [Note 2],[9],[10].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Géraudot est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[14]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac d'Orient, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[17]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[18].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (50,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (30,4 %), eaux continentales[Note 4] (24,6 %), forêts (22,8 %), prairies (14,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), zones urbanisées (3,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Histoire
modifierLa première mention du village remonte à la donation de André de Rosson, chevalier du Temple qui fait don en 1220 de ce qu'il possède à Aillefol et Rosson à sa nouvelle confrérie. Sa fille Agnès confirme cette donation à la commanderie de Bonlieu.[réf. nécessaire]
En 1231, sur l'ancienne paroisse d'Aillefol, est fondée la commanderie de l'Hôpiteau par l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem sur des terres vendues par le comte de Brienne Gautier IV.[réf. nécessaire]
Le village était une mairie royale.[réf. nécessaire]
En 1669 le village est réuni à la seigneurie d'Aillefol, qui relève de la grosse tour royale de Troyes.[réf. nécessaire]
En 1789, le village dépend de l'intendance et de la généralité de Châlons-sur-Marne, de l'élection de Troyes. Pour le bailliage, une partie relève de Troyes et pour partie de Chaumont. Il est aussi chef-lieu de district du 29 janvier au 29 novembre 1790 avant d'être rattaché au canton de Piney.[réf. nécessaire]
Le château, sur la route vers Lusigny est vendu à Révolution à Henri Clément, puis à Anatole Chanoine en 1851. Ainsi qu'une maison seigneuriale qui appartenait en 1526 à Pierre de Beauffremont au lieu-dit Aillefol et des terres au Haut-du-Porche. Louis II de Vienne obtenait par lettre patente de 1669 le rattachement de cette seigneurie au fief de Géraudot.[réf. nécessaire]
Héraldique
modifierLes armes de la ville se blasonnent ainsi : D’azur à la cotice en barre d’or accompagnée en chef d’un petit voilier contourné d’argent et en pointe d’une grue contournée au naturel. |
Politique et administration
modifierDémographie
modifierLieux et monuments
modifier- Château de Géraudot, XVIIIe siècle. Propriété de la famille de Vienne, puis de la famille Chanoine.
Personnalités liées à la commune
modifierEdme Victor Bertrand, général des armées de la République et de l'Empire, né à Géraudot le 21 juillet 1769, mort à Vermandovillers le 15 janvier 1814 des suites d'une blessure contractée à Leipzig. Voir la Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire.
Voir aussi
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Géraudot » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Géraudot, carte », sur google.fr/maps (consulté en ).
- « Géraudot, carte interactive » sur Géoportail.
- [Fichot 1884] Charles Fichot, « Gérosdot », dans Statistique monumentale du département de l'Aube, t. 1, Troyes, libr. Lacroix, , 562 p. (lire en ligne), p. 152-466.
- « Fiche communale de Géraudot », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Géraudot et Mesnil-Saint-Père », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mesnil-Saint-Père », sur la commune de Mesnil-Saint-Père - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mesnil-Saint-Père », sur la commune de Mesnil-Saint-Père - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Troyes », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
Liens externes
modifier- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Géraudot sur le site de l'Institut géographique national