Gérard Kikoïne

réalisateur français

Gérard Kikoïne est un réalisateur, producteur et monteur français né dans le 17e arrondissement de Paris le , connu également sous les pseudonymes d'Alex Bakara et Sacha Nudamko.

Gérard Kikoïne
Description de l'image kiko ine.jpg.
Surnom Kiko
Naissance (78 ans)
17e arrondissement de Paris
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession Réalisateur
Monteur
Producteur
Films notables L'Amour à la bouche
Parties fines
Lady Libertine
Docteur Jekyll et M. Hyde
L'Emmuré vivant

Biographie

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Il débute chez son père Léon Kikoïne comme monteur-son dans le doublage de films (plus de 200) puis monteur-images et son sur une vingtaine de films. Les rencontres déterminantes de ses années d’apprentissage : Abel Gance, remontant à 82 ans son Napoléon massacré par les producteurs. Il travaille comme assistant-monteur avec des réalisateurs comme Fernando Arrabal, Yves Boisset ou encore Joël Séria.

Passant du montage son au montage image, après avoir travaillé sur une dizaine de films de Jesús Franco, auquel la Cinémathèque française a rendu hommage en 2008. Il réalise et produit son premier long métrage en 1974 : L'Amour à la bouche dont il confie la musique au compositeur Ted Scotto (sous le pseudonyme de Yan Tregger). Il se spécialise dans le genre pornographique, réalisant près de vingt-cinq films en dix ans parmi lesquels : Parties fines, Dans la chaleur de Saint-Tropez, Bourgeoise et… pute ! et Bon chic, bon genre, mais… salopes !.

Ses films sont projetés dans les salles Alpha France et totalisent environ quatre millions d'entrées[1].

Il se tourne à la fin des années 1980 vers la télévision, signant notamment un épisode du Commissaire Moulin. Au cinéma, il réalise plusieurs fictions dont Dragonard et Le Maître de Dragonard Hill avec Oliver Reed et Eartha Kitt, L'Emmuré vivant avec Robert Vaughn, John Carradine et Donald Pleasence et un Docteur Jekyll et M. Hyde, d'après l’œuvre de Robert Louis Stevenson, avec Anthony Perkins dans le rôle-titre. Il travaille régulièrement pendant toutes ces années avec la même équipe de collaborateurs.

Il se consacre ensuite à la télévision, à la publicité et à des recherches personnelles sur des docu-fictions et des programmes courts : Autant le savoir, J'me sens coupableetc.

Son œuvre, largement réévaluée depuis les années 2000, lui a valu d'être invité à plusieurs reprises à témoigner lors de projections et conférences, notamment à la Cinémathèque de Toulouse et à la Cinémathèque royale de Belgique à Bruxelles[1].

Son livre Kikobook publié en 2016 a fait l'objet d'un financement participatif via le site Ulule[2].

Il est le père de l'actrice Elsa Kikoïne.

Filmographie

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Réalisation

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Documentaire

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  • 1976 : Ciné clacs / Les grands succès de la pornographie (coréalisé avec Patrice Chapman)

Montage image et son

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Télévision

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Festivals

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Publication

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Notes et références

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  1. a et b Jérôme Delvaux, « Entretien avec le pape du porno chic, Gérard Kikoïne », sur Sublimation, .
  2. « KIKO-BOOK », sur Ulule (consulté le ).
  3. Pierre Des Esseintes, « Kikobook : une bonne dose de Kikoïne », sur La voix du X, (consulté le ).
  4. Vincent Roussel, « Ce coquin de Kiko! », sur Causeur, (consulté le ).

Liens externes

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