Gérard Duprat
Gérard Duprat (né Raymond Duprat le à Saint-Pierre-de-Mons et mort le à Pessac)[1], est un militant socialiste puis communiste et syndicaliste CGT de Lot-et-Garonne. Résistant.
Gérard Duprat | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (2 ans, 10 mois et 16 jours) |
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Élection | 2 janvier 1956 |
Circonscription | Lot-et-Garonne |
Législature | IIIe (Quatrième République) |
Groupe politique | COM |
– (4 ans, 7 mois et 5 jours) |
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Élection | 10 novembre 1946 |
Circonscription | Lot-et-Garonne |
Législature | Ire (Quatrième République) |
Groupe politique | COM |
Biographie | |
Nom de naissance | Raymond Duprat |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Pierre-de-Mons |
Date de décès | (à 68 ans) |
Lieu de décès | Pessac |
Parti politique | PCF |
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Biographie
modifierNé le à Saint-Pierre-de-Mons (Gironde), Gérard Duprat, après un bref passage comme apprenti coiffeur exerce la profession d’ouvrier du bâtiment. Durant les années 1930, il adhère à la SFIO et milite activement dans la CGT en tant que secrétaire du syndicat du bâtiment. Mobilisé en 1939, il est fait prisonnier. Il s’évade du camp de Fourchambault dans la Nièvre et rejoint le mouvement de résistance Libération (réseau sud) dont il devient l’un des responsables. Arrêté en 1943, Duprat est condamné par le tribunal correctionnel à six mois de prison pour propagande communiste. Celui-ci réussit une fois encore à s’évader du chantier pénitentiaire où il est détenu. À la Libération, il est chargé des fonctions de responsable interrégional du Front national à Toulouse et de secrétaire à la presse et à la propagande du PCF. C’est durant cette période qu’il suivit pour la première fois les cours de l’École Centrale du PCF. Orateur talentueux, aux formules violentes, il joua un rôle non négligeable dans les milieux ouvriers lot-et-garonnais. C’est cette influence qui lui permit d’enlever le tout nouveau 4e siège de député de Lot-et-Garonne, le , mandat qu’il préserve sans discontinuer jusqu’au pour le retrouver du au . Candidat malheureux par la suite, il continue sa carrière dans l’appareil. Dès , il est nommé représentant régional des éditions du Cercle d’Art pour le Sud-Ouest et conserve son poste de secrétaire fédéral. Il est élu conseiller général de Casteljaloux de 1951 à 1958 et d’Agen de 1961 à 1979. Adjoint au maire d'Agen de 1971 à 1977, il milite aussi à la Ligue des droits de l'homme. Il est décédé le à Pessac (Gironde).
Notes et références
modifierVoir aussi
modifierBibliographie
modifier- Max Lagarrigue (en), Renaud Jean. Carnets d'un paysan député communiste, Biarritz, Éditions Atlantica, 2001;
- " La Confédération paysanne des Paysans Travailleurs (CGPT). Émergences, actions et difficultés d'une syndicalisme de " classe " dans les années trente ", Bordeaux, Le Festin, n°25, , pp. 56-65;
- " Un communisme rural ? L'exemple lot-et-garonnais durant les années trente ", Toulouse, Éditions les Amis du Vieux Nérac, 1998, pp. 127-145.
- Le Monde, .
Liens externes
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