Gérard-Marie Coderre
Gérard-Marie Coderre (Saint-Jacques de Montcalm, – diocèse de Saint-Jean-de-Québec, dans la province de Québec, au Canada.
) était le second évêque duÉvêque de Saint-Jean-Longueuil | |
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Évêque de Saint-Jean-Longueuil Diocèse de Saint-Jean–Longueuil | |
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Évêque titulaire Aegae (d) | |
à partir du |
Naissance | |
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Décès |
(à 89 ans) |
Nationalité | |
Activités |
Prêtre catholique (à partir du ), évêque catholique (à partir du ) |
Consécrateurs |
Ildebrando Antoniutti, Joseph-Conrad Chaumont (d), Édouard Jetté (d) |
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Biographie
modifierNé à Saint-Jacques de Montcalm en 1904, le fils d'Ovide Coderre et de Marie-Louise Béliveau, il est ordonné prêtre le , après avoir étudié au collège de l'Assomption et au Grand séminaire de Montréal. Il a enseigné au séminaire de Joliette et il a exercé son ministère à Saint-Félix-de-Valois et à la cathédrale Saint-Charles-Borommée. Il a aussi dirigé L'action catholique de Saint-Jean-sur-Richelieu.
Le , il est nommé coadjuteur de Saint-Jean-de-Québec et évêque titulaire du siège d'Égée (de), aujourd'hui vacant. Voulant contribuer au bénévolat, le chanoine Coderre fonde le service social diocésain la même année. Il est gouverneur du collège assomptionniste en 1953-1954. À Saint-Jean, il succède officiellement à Paul-Ernest-Anastase Forget, qui venait tout juste de mourir en 1955. Son épiscopat a lieu pendant la révolution tranquille, une période assez difficile pour l'Église locale, qui voit l'assistance à la messe chuter et l'achat de ses séminaires et collèges classiques par l'État québécois pour construire les Cégep. Coderre a consacré l'évêque du diocèse de Valleyfield, Robert Lebel. Les archives[Lesquelles ?] montrent qu'il est intervenu vingt fois lors du concile Vatican II, par écrit, par oral, ou par souscription. Il a été le premier évêque à parler de la promotion de la femme lors du concile[réf. nécessaire].
Il signe le décret de création de plusieurs paroisses, à Brossard, à Chambly, à La Prairie et à Saint-Lambert. À son instigation[réf. nécessaire], un sanctuaire dédié à sainte Marguerite d'Youville a été érigé sur le lieu même de la naissance de cette première sainte canadienne à Varennes[1]. Il préside aussi au transfert des reliques de la Bienheureuse Kateri Tekakwitha. En 1972, il encourage l'implantation de l'association La Vie Montante dans son diocèse[réf. nécessaire]. Socialement, il prêcha la sobritété et la chasteté[réf. nécessaire]. Il devient archevêque émérite le . Son successeur est Bernard Hubert.
Coderre meurt le jour de son anniversaire, en 1993, à l'âge de 89 ans.
Hommages
modifierLa Fondation Gérard-Marie Coderre, créée en 1977, est nommée en son honneur. Les pères maristes du Québec vivent au Centre Monseigneur Coderre, également nommé en son honneur. La rue Monseigneur-Coderre porte aussi son nom, à Québec.
Références
modifier- « LE SANCTUAIRE », sur Sanctuaire Sainte-Marguerite-d (consulté le )
Bibliographie et sources
modifier- André Chapeau (dir.), Les évêques catholiques du Canada, Canadian R.C. Bishops, 1658-1979, Centre de recherche en histoire religieuse du Canada, Université Saint-Paul, 1980, p. 77.
- « Nomination de Mgr Gérard-Marie Coderre comme évêque du diocèse de Saint-Jean-de-Québec », sur bilan.usherbrooke.ca, Université de Sherbrooke.
- (en) « Bishop Gérard-Marie Coderre », sur catholic-hierarchy.org.
Lien externe
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- Ressource relative à la religion :
- Notice de l'Université de Sherbrooke