Futur et liberté pour l'Italie

parti politique italien

Futur et liberté pour l'Italie (en italien : Futuro e libertà per l'Italia, abrégé en FLI) est un ancien parti politique italien, issu d'un groupe parlementaire fondé le à la Chambre des députés et le 2 août suivant au Sénat. Rattaché au départ à la majorité du président du Conseil des ministres, il se réfère à Gianfranco Fini et se situe en dehors du Peuple de la liberté, dont il s'est séparé. Il comprenait un ministre, un ministre délégué et deux secrétaires d'État dans le gouvernement Berlusconi IV, jusqu'à leur démission le .

Futur et liberté pour l'Italie
(it) Futuro e Libertà per l'Italia
Image illustrative de l’article Futur et liberté pour l'Italie
Logotype officiel.
Présentation
Président Gianfranco Fini (2011-2013)
Fondation
Scission de Le Peuple de la liberté
Disparition
Vice-président Italo Bocchino (2011-2013)
Coordinateur national Roberto Menia (2011-2014)
Président de l'Assemblée nationale Salvatore Tatarella
Positionnement Centre droit
Idéologie Libéral-conservatisme
Libéralisme économique
Europhilie
Affiliation européenne Parti populaire européen[1]
Couleurs Bleu, vert
Site web futuroeliberta.euVoir et modifier les données sur Wikidata

Historique

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Création d'un groupe critique de Berlusconi

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Créé le à la suite d'une crise larvée au sein du Peuple de la liberté, ce nouveau groupe parlementaire comprend initialement 33 députés à la Chambre des députés[2],[3]. Deux jours plus tard, 10 sénateurs quittent également le PdL pour constituer un groupe autonome. Le 4 août, la députée Chiara Moroni rejoint également le groupe à la Chambre. Ce même jour, le groupe nouvellement créé s'abstient de voter la motion de défiance visant Giacomo Caliendo. Il vote la confiance à Berlusconi le , ce qui permet à ce dernier de rester président du Conseil (l'effectif de FLI est suffisant pour faire passer le gouvernement en minorité à la Chambre mais pas au Sénat).

Transformation en parti politique

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Le , il commence à se transformer en mouvement politique. Au , 37 députés sont membres du groupe parlementaire dont Italo Bocchino est président (en plus de Fini, président de la Chambre). Le , le logo du parti est présenté. Un « Manifeste pour l'Italie » est présenté à Bastia Umbra lors de la première Convention nationale les 6 et , devant plus de 7 000 adhérents : Fini annonce le prochain retrait de FLI du gouvernement et demande à Berlusconi de démissionner.

Le FLI vote en décembre 2010 au Parlement une motion de défiance contre le gouvernement Berlusconi, laquelle n'est toutefois pas adoptée[4].

L'assemblée constituante du nouveau parti est convoquée pour les 11, 12 et , à Rho. Ce même mois, huit députés et deux sénateurs quittent le groupe parlementaire de Futur et liberté, dénonçant son antiberlusconisme excessif[5]. Le nombre de parlementaires du parti est ainsi passé en quelques mois de 12 à 6 au Sénat et de 34 à 29 à l'Assemblée. Ces élus seraient en particulier effrayés par le souhait de Gianfranco Fini de convoquer des élections anticipées à l'issue desquelles ils risqueraient de perdre leur siège[6].

Il se rapproche notamment de l'Union de centre de Pier Ferdinando Casini pour fonder un 3e pôle, le Nouveau Pôle pour l'Italie, et contribue ce faisant à la démission du gouvernement Berlusconi IV le .

Futur et Liberté se présente aux élections générales de 2013 dans le cadre de la coalition constituée autour de Mario Monti, avec Monti pour l'Italie. Avec moins de 0,5 % des suffrages exprimés, il n'obtient aucun siège en Italie à la Chambre des députés (il en avait 24 à la fin de la législature), mais conserve deux sénateurs élus sur les listes Avec Monti pour l'Italie, Benedetto Della Vedova et Aldo Di Biagio, ce dernier élu dans la circonscription Europe, ainsi qu'un député élu également dans cette dernière circonscription avec Choix civique. Le , Gianfranco Fini démissionne de la présidence du parti et en confie les rènes à Roberto Menia qui rejoint le Mouvement pour une Alliance nationale d'Adriana Poli Bortone et se fond dans Droites unies en .

Notes et références

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  1. Officiellement, seuls Le Peuple de la liberté, la Südtiroler Volkspartei, l'Union de centre et les Popolari-UDEUR sont membres du PPE. Mais les députés FLI siègent dans ce groupe parlementaire.
  2. « Italie: 32 députés proches de Gianfranco Fini quittent le parti de Berlusconi », sur Le Point, (consulté le )
  3. (it) « XVI Legislatura - Deputati e Organi Parlamentari - Composizione gruppi Parlamentari », sur camera.it (consulté le )
  4. « Survivance berlusconienne », sur Le Monde diplomatique,
  5. « Fini fini ? », Le Point, 24 février 2011, no 2006.
  6. « Plusieurs parlementaires italiens quittent le parti de Gianfranco Fini », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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