Frederick Leyland
Frederick Richards Leyland (né le 30 septembre 1831 à Liverpool, décédé le 4 janvier 1892 à Liverpool) est un marin britannique, riche propriétaire de la compagnie maritime Leyland Line, et collectionneur d'art avant-garde[1].
Naissance |
Liverpool |
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Décès |
(à 60 ans) Liverpool |
Nationalité | Britannique |
Profession | |
Autres activités |
Collectionneur d'art |
Ascendants |
John Leyland (père) Ann Jane Leylan (mère) |
Conjoint |
Frances née Dawson (1836-1910) |
Descendants |
Frederick Dawson (1856-) Fanny (1857-) Florence (1859-) Elinor (1861-1952) |
Biographie
modifierFrederick Leyland est l'un des trois fils de John Leyland, libraire, et Ann Jane Leylan[2],[3].
Il commence sa carrière en 1844 dans la plus ancienne entreprise indépendante de transport maritime de Liverpool, John Bibby & Sons, où il est apprenti. Il devient commercial en 1859, puis partenaire en 1861 après avoir été instrumental dans une résolution de conflit avec la corporation de Birkenhead. Il devient partenaire de la société à 30 ans. Il rachète la société John Bibby & Sons en 1871 et la renomme Leyland Line. En 1882, la compagnie maritime compte 25 bateaux à vapeur[1],[4].
Frederick Leyland fait fortune de ses activités maritimes et devient un grand collectionneur d'art de Renaissance italienne et investit dans les artistes d'avant-garde émergents[1]. Il est proche des artistes Dante Gabriel Rossetti, James Abbott McNeill Whistler, Edward Burne-Jones, et du collectionneur John Miller[4].
En 1876, James Abbott McNeill Whistler redessine la salle à manger de la maison de Leyland à Londres, une œuvre baptisée Harmony in Blue and Gold: The Peacock Room, aujourd'hui exposée au Freer Gallery of Art[5]. Leyland et Whistler se disputent à la suite de la réalisation de ce projet et par la suite, Whistler dessine le Gold Scab, un portrait satirique de Frederick Leyland[6].
Il prend sa retraite en 1888, et cède la direction de Leyland Line à son fils Frederick Dawson Leyland[4].
Frederick Leyland décède en 1892. Il est enterré au cimetière de Brompton. Edward Burne-Jones a dessiné sa tombe en bronze (la seule pièce funéraire de son œuvre)[1]. Sa tombe, classée en 1984, est le seul monument funéraire du Royaume-Uni à être classé[2].
Vie privée
modifierFrederick Richard Leyland est marié à Frances née Dawson (1836-1910). Ils ont quatre enfants : Frederick Dawson (1856-), Fanny (1857-), Florence (1859-), Elinor (1861-1952)[7]. La famille Leyland réside à Falkner Square à Liverpool, puis déménage dans le Speke Hall en périphérie de la ville en 1867, que Frederick Leyland rénove[4],[2]. il se sépare de Frances Dawson en 1879.
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Frederick Leyland par James Abbott McNeill Whistler (entre 1870 et 1873).
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Frederick Leyland par Rosa Corder.
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"Drawing room" de Frederick Leyland au 49 Princes Gate à Londres.
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Frederick Leyland par James Abbott McNeill Whistler.
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Photographie de Frederick Leyland (circa 1870).
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Tombe de Frederick Leyland.
Notes & Références
modifier- (en) Frederick Leyland (1831-1892), www.royalparks.org.uk (consulté le 6 octobre 2019)
- (en) Tomb of Frederick R Leyland, Brompton Cemetery, www.historicengland.org.uk (consulté le 6 octobre 2019)
- (en) Linda Merrill, Leyland, Frederick Richards, www.oxforddnb.com (consulté le 6 octobre 2019)
- (en) Frederick Richards LeylandLiverpool-born ship owner and art patron (1831 - 1892), www.liverpoolmuseums.org.uk (consulté le 6 octobre 2019)
- (en) Smithsonian Restores Whistler's "Peacock Room" to Its Original Glory, www.hluce.org, 22 juillet 2019 (consulté le 6 octobre 2019)
- (en) FRAME|WORK: The Gold Scab: Eruption in Frilthy Lucre (The Creditor) by James McNeill Whistler, www.famsf.org (consulté le 6 octobre 2019)
- (en) Frederick Richards Leyland, 1832-1892, www.Arts.gla.ac.uk (consulté le 6 octobre 2019)
Bibliographie
modifier- Linda Merrill, The Peacock Room. A Cultural Biography, New Haven and London, 1998