Francisco Bayeu
Francisco Bayeu y Subías, né le à Saragosse et mort le à Madrid, est un peintre espagnol.
Naissance | |
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Décès | Madrid, Espagne |
Période d'activité |
- |
Nom de naissance |
Francisco Bayeu y Subías |
Nationalité | |
Activité | |
Formation |
École Saint Thomas d'Aquin des Écoles pies de Saragosse en Espagne (d) Académie royale des Beaux-Arts Saint-Ferdinand |
Maîtres |
Juan Andrés Merklein (d), José Luzán, Antonio González Velázquez |
Lieu de travail | |
Fratrie |
Manuel Bayeu Ramón Bayeu Josefa Bayeu (en) |
Biographie
modifierSes frères Manuel et Ramón, sont eux aussi peintres. Il est l'ami et beau-frère de Francisco Goya qui épousa sa sœur Josefa. Il commence ses études à Saragosse dans l'atelier du peintre de Bohême Juan Andrés Merklein. Il étudie également le dessin avec José Luzán Martínez.
En 1758, il obtient une pension de deux ans pour étudier à l'Académie royale des beaux-arts Saint-Ferdinand à Madrid, mais la quitte deux mois après en raison de désaccords avec le professeur Antonio González Velázquez. Il retourne dans sa ville natale, où il effectue plusieurs commandes pour des églises et des couvents, notamment la Chartreuse d'Aula Dei.
Anton Raphael Mengs, peintre néo-classique arrivé en Espagne en 1761 pour décorer les demeures royales de Charles III, l'appelle à Madrid en 1762 pour l'aider à décorer le nouveau palais. Grâce à Mengs, il participe à de nombreux autres projets décoratifs pour les sièges royaux.
En 1767, il est nommé peintre de chambre, et exécuta de grandes séries de fresques[1].
Après le départ de Mengs pour Rome en 1777, il prit sa succession y compris pour la responsabilité des tâches artistiques à la Fabrique royale de tapisserie de Santa Barbara. Il réalise les modèles de dessins réalisés par son frère et des dessins supervisés par Goya, son beau-frère depuis 1773.
En 1785, à la demande de Charles III, Bayeu et Maella entreprennent la restauration de peintures appartenant aux collections royales. À ce moment-là, le père de Bayeu était décédé, le laissant responsable d'une famille nombreuse. Cela l’a obligé à augmenter sa charge de travail au point de ruiner sa santé.
Quand il tombe malade en 1786, Goya devint son suppléant à l'Académie de San Fernando, où Bayeu devient directeur de la peinture en 1788. Ses commandes étaient continues, et le prince et la princesse des Asturies le chargèrent de décorer le dôme de la salle à manger du Palais royal du Pardo.
Pour retrouver la santé, Bayeu rentre à Saragosse et ne se rend à Aranjuez qu'en 1791. Il y peint des peintures pour la chapelle de prière du palais royal et le dôme de la chambre du roi, son dernier ouvrage, avant de mourir en 1795.
Œuvre
modifierJeunesse
modifier- Extase de San Antonio Abad , 1753, huile sur toile, Musée de Saragosse
- Saint Gabriel , 1754-55, huile sur toile, église paroissiale de San Felipe et Santiago el Menor, Saragosse
- Saint Michel 1754-555, huile sur toile, église paroissiale de San Felipe et Santiago el Menor, Saragosse
- Jésus portant la Croix sur le chemin du Calvaire , 1756-57, huile sur toile, Musée de Saragosse
- Simon de Cyrène aide Jésus à porter la croix , 1756-57, huile sur toile, Musée de Saragosse
- Le Couronnement d'épines , 1757, huile sur toile, Musée de Saragosse
- La Tyrannie de Gerión , 1757, huile sur toile, Académie royale des beaux-arts Saint-Ferdinand, Madrid
- Immaculée , 1758, huile sur toile, Alma Mater Museum, Saragosse
- Autoportrait , 1758-59, huile sur toile, Musée de Saragosse
- Immaculée Conception avec les allégories de la science, de l'architecture et des mathématiques , 1759, huile sur toile, Musée d'art sacré, Calatayud
- Saint Thomas d'Aquin vainquant les hérétiques , 1759-60, huile sur toile, Musée de Saragosse
- La Vierge à l'Enfant en gloire, accompagnée de la Sainte Famille , 1760, huile sur toile, 70 × 83 cm, Musée de Saragosse[2]
- Apparition de la Vierge du Pilar à Santiago de Saragosse , 1760, huile sur toile, Galerie nationale, Londres
- Sainte Thérèse de Jésus en gloire , 1760-1770, huile sur toile, 43 × 100 cm, esquisse, musée du Prado, Madrid[3]
- La Sainte Famille, 1760-1762, huile sur toile, musée de Saragosse
- L'Assomption de la Vierge , vers 1760, huile sur toile, 137 × 81 cm, esquisse pour le dôme de l'église du Monastère Sainte-Engrâce à Saragosse, Musée du Prado, Madrid[4]
Il est principalement actif en tant que peintre de fresques et associe a ses obligations à la cour, des commandes des autorités de Saragosse, notamment les coupoles de la chapelle sainte de la basilique Notre-Dame du Pilar, qu'il a achevées en 1776. Il a ensuite entrepris la décoration de la chapelle royale du palais d'Aranjuez.
- La Capitulation de Grenade, vers 1763, huile sur toile, 55 × 58 cm, esquisse pour la fresque de la salle à manger du palais royal de Madrid, Musée du Prado, Madrid[5]
- L'Olympe : Bataille des géants, 1764, huile sur toile, 68 × 123 cm, croquis pour le plafond de l'antichambre de la chambre des princes des Asturies du palais royal de Madrid[6]
- L'Apothéose d'Hercule à l'Olympe , 1768-69, plafond, Palais royal de Madrid
- Apollon récompensant les Arts, 1769, plafond, Palais royal du Pardo, Madrid
- María Teresa del Castillo, 1767-1770, Southern Methodist University, Dallas[7]
- Portrait de Paula Melzi de Eril, 1770-1775, Musée provincial de Huesca[8]
- Esquisses pour la collégiale du Palais royal de la Granja de San Ildefonso (Ségovie), 1771, huile sur toile, musée du Prado, Madrid
- Regina Sanctorum Omnium , 1775, fresque du plafond, Basilique Notre-Dame du Pilier de Saragosse
- La Sainte Famille, vers 1776, huile sur panneau, 108 × 80 cm, musée du Prado, Madrid[13]
- Homme tenant un lettre, 1771, Musée Goya[14]
- Groupe de onze fresques dans le cloître de la cathédrale de Tolède entre 1776 et 1787 : Prédication de Saint Eugène ; Décollation de Saint Eugène, 1776-77 ; Translation du corps de Saint Eugène, 1779 ; Révélation de San Dionisio a Hercoldo , 1777 ; Charité de santa Casilda, 1779 ; Mort de sainte Casilda ; Miracle de santa Casilda , 1779 ; Exhortation de saint Euloge , 1784 ; Enlèvement et martyre du Saint Enfant de la Garde , 1784 ; Saint Idefonse et Saint Julien inspirés par le Saint-Esprit, 1785 ; L'Aumône de Saint Eladio , 1787
- Le musée de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle rassemble entre autres œuvres, des tapisseries réalisées d'après ses cartons, ainsi que ceux de Téniers et de Goya.
-
Maria Teresa del Castillo, 1767-1770
Southern Methodist University -
Homme tenant un lettre, 1771 - Musée Goya -
Paula Melzi, 1770-1775
Musée de Huesca
Après le départ de Mengs en 1777
modifier- Le Triomphe de l'Agneau de Dieu , 1778, huile sur toile, 48 × 58 cm, esquisse pour la chapelle du palais royal d'Aranjuez, Musée du Prado, Madrid[15]
- Sebastiana Merclein , 1780-1785, huile sur toile, 43 × 35 cm, Musée de Saragosse[16]
- Sainte Famille , 1780-1790, huile sur toile, musée du Prado, Madrid
- Regina Prophetarum , 1781, fresque du plafond, Basilique Notre-Dame du Pilier de Saragosse
- Le Pont sur le canal de Madrid , 1784, huile sur toile, 36 × 95 cm, carton pour une tapisserie de la salle du prince des Asturies du Palais royal du Pardo, musée du Prado, Madrid
- Allégorie du bonheur public , 1786, huile sur toile, Musée de Saragosse
- Allégorie de la vertu , 1786, huile sur toile, Musée de Saragosse
- Allégorie de la vertu et de l'honneur , 1786, plafond, Palais royal de Madrid
- Apollon protégeant les sciences et les arts , 1786, plafond, Palais royal de Madrid
- Feliciana Bayeu, la fille du peintre, 1787, huile sur toile, 38 × 30 cm, Musée du Prado, Madrid[17]
- Assomption de la Vierge , 1789-1790, huile sur toile, Museo Camón Aznar, Saragosse
- Saint Pierre et l'infirme , 1790, huile sur toile, chapelle de San Pedro, Cathédrale de Tolède
- Portrait de Doña Feliciana Bayeu Merklein, vers 1790, huile sur toile, Musée de Saragosse[18]
- Autoportrait, vers 1792, huile sur toile, 133 × 98 cm, Académie royale des beaux-arts de San Fernando[19]
Dates non documentées
modifier- Sacrifice de la loi mosaïque , huile sur toile, musée du Prado, Madrid
- Vierge à l'Enfant , huile sur toile, oratoire de la reine, Palais royal d'Aranjuez
-
Sebastiana Merclein, 1780-1785
Musée de Saragosse -
Feliciana Bayeu, vers 1790
Musée de Saragosse -
Autoportrait, 1792-1795
Académie San Fernando
Notes et références
modifier- Elke linda Buchholz, Francisco de Goya : Sa vie et son oeuvre, Köneman, , 95 p. (ISBN 3-8290-2772-9), p. 9
- Vierge en gloire, Saragosse
- Ste Thérèse, Prado
- Assomption, Prado
- Grenade, Prado
- Géants, Prado
- Maria Teresa, Dallas
- Paula Melzi, Huesca
- Adam, Prado
- Adam et Eve, Prado
- Abraham, Prado
- Evangélistes, Prado
- Ste Famille, Prado
- https://www.museegoya.fr/fr/notice/85-1-1-l-annonciation-00571b58-829f-4979-87e6-cb0504d341e3
- Agneau de Dieu, Prado
- S. Merclein, Saragosse
- Feliciana, Prado
- Feliciana, Saragosse
- Autoportrait, Académie San Fernando
Annexes
modifierBibliographie
modifier- (es) José Luis Morales y Marín, Los Bayeu, Saragosse, Caja de Ahorros de Zaragoza, Aragón y Rioja, , 346 p. (ISBN 9788450032727)
- (es) José Luis Morales y Marín, El arte de los Bayeu : Pabellón de Aragón, Exposición Universal Sevilla 1992, Séville, Pabellón de Aragón, , 209 p. (ISBN 9788440492661)
- Frédéric Jiméno, « Une œuvre inédite de Francisco Bayeu. Un nouveau regard sur la fortune de Diego Velasquez dans l’Espagne des Lumières » dans Groupe Histoire Architecture Mentalités Urbaines, 25 juillet 2013, Paris, 33 p. (lire en ligne ici ou ici)
- Notice du Prado lue le 09-04-2019
Liens externes
modifier
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (es) « Biographie de Francisco Bayeu », sur museodelprado.es (consulté le )
- (en) Francisco Bayeu y Subias dans Artcyclopedia
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