François Baudot
François Baudot, né le dans le 9e arrondissement de Paris, ville où il est mort le dans le 7e arrondissement[1], est un journaliste de presse écrite et écrivain français.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
François Jacques Baudot |
Nationalité | |
Activité |
Biographie
modifierFrançois Baudot travaille comme architecte d'intérieur de 1975 à 1980. Il collabore régulièrement aux magazines Elle et Elle décoration dont il devient conseiller de rédaction. Fin 1976, il ouvre, à la place d'un cinéma désaffecté, la Main Bleue à Montreuil, avec Jean-Michel Mouillac et Philippe Starck qui décore les 1 200 m2 du lieu ; celui-ci doit s'appeler le King Kong Club ou la Main Rouge avant que son nom définitif soit décidé. Après des débuts difficiles, l'endroit devient à la mode, bénéficiant d'articles de presse dans Façade, Playboy ou Le Matin de Paris et voyant passer une clientèle hétéroclite de plusieurs milliers de personnes[2]. Dans les années 1980, proche de Fabrice Emaer, il est un pilier du club parisien Le Palace.
Fin 2009, François Baudot, qui est un ami de Carla Bruni-Sarkozy et le parrain de son fils, est nommé inspecteur général de l'administration culturelle au Ministère de la Culture. Le magazine Le Point y voit un « parachutage »[3].
François Baudot se suicide le à l'âge de 61 ans[4].
François Baudot possédait le pouvoir d'être riche, mais il n'aimait que « l'art d'être pauvre », le titre de son dernier ouvrage, son programme et son testament.
« Peu d’hommes auront à ce point senti leur temps et l’auront si puissamment détesté. »
— Bernard-Henri Lévy, Le Point, 11 mai 2010[5]
.
Œuvre
modifierAprès avoir écrit une trentaine d'ouvrages sur la mode — dont sur Chanel ou Alaïa —, l'art, le design, les arts décoratifs[6], Baudot publie son premier et seul roman chez Grasset en mai 2009 : L'art d'être pauvre. Celui-ci, essentiellement autobiographique, narre son enfance, sa jeunesse, et ses années Palace[7].
Publications
modifier- François Baudot, Alaïa, Paris, Assouline, coll. « Mémoire de la mode », (1re éd. juin 1996 (Thames & Hudson)), 79 p. (ISBN 978-2908228564)
- François Baudot, Elsa Schiaparelli, Éditeur Assouline, 1998, (ISBN 978-2843230004)
- François Baudot, L'Art d'être pauvre, Grasset, 2009, (ISBN 978-2246689614)
Filmographie
modifier- 1985 : La Nuit porte-jarretelles, de Virginie Thévenet
- 1987 : Jeux d'artifices, de Virginie Thévenet : Le notaire
- 1999 : Le Derrière, de Valérie Lemercier : Jacques, l'ami du brunch
- 2004 : Quand je serai star, de Patrick Mimouni : Stéphane
Notes et références
modifier- État civil trouvé dans la base MatchId des fichiers de décès en ligne du ministère de l'Intérieur avec les données INSEE (consulté le 17 août 2020).
- Alexis Bernier et François Buot (préf. Gérard Lefort), Alain Pacadis : itinéraire d'un dandy punk, Marseille, Le Mot et le Reste, coll. « Attitudes », , 359 p. (ISBN 9782360540921), « La Main Bleue », p. 207
- L'ombre de Carla Bruni-Sarkozy plane sur une nomination à la Culture. Emmanuel Berretta, LePoint.fr, 28.12.2009.
- Suicide de François Baudot. Emmanuel Berretta, LePoint.fr, 11.5.2010.
- Bernard-Henri Lévy, Le Point, 11.05.2010
- Les goûts éclectiques de François Baudot L’Œil, février 2002, no 533.
- Dressé pour un dîner en ville. Arnaud C, LePoint.fr, 25.6.2009
Liens externes
modifier