François Adhémar de Monteil
François Adhémar de Monteil de Grignan, né le et mort le , est un homme d'Église français du XVIIe siècle. Il est successivement évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux, puis archevêque d'Arles. Il est reçu Commandeur du Saint-Esprit le .
François Adhémar de Monteil de Grignan | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | à Grignan |
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Père | Louis François Adhémar de Monteil (d) | |||||||
Décès | (à 85 ans) Arles |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Archevêque d'Arles | ||||||||
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Évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux | ||||||||
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Biographie
modifierOrigines et famille
modifierFrançois Adhémar de Monteil de Grignan est né à Grignan le . Il est issu de la maison de Castellane Adhémar, elle-même issue par les femmes de l'antique lignée des Adhémar de Monteil. Il est le deuxième fils de Louis François Adhémar de Monteil, comte de Grignan, et de Jeanne d'Ancezune, fille de Louis Cadart d'Ancezune et de Louise de Sassenage. Ses parents se marient le . De cette union naissent :
- Louis Gaucher,
- François, archevêque d'Arles, 1643-1689;
- Jacques, évêque d'Uzès, 1660-1694;
- Philippe, capitaine aux gardes, tué au siège de Mardick en 1657.
Au service de l'Église
modifierIl devient évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux le (confirmé le , consacré évêque le ), puis archevêque d'Arles le (confirmé le ). Il fait son entrée pontificale dans la ville d'Arles le [1],[2]. En 1652, éclate un conflit entre les consuls de la ville et l'archevêque qui exige des honneurs et des droits dus à son rang. Ce conflit[3] qui va durer presque 10 ans, se termine par la transaction du qui met fin aux prétentions de l'archevêque, hormis quelques droits de préséance qui lui sont accordés. Il devient aveugle en 1661 année où il est reçu Commandeur du Saint-Esprit. Amateur des beaux bâtiments, il fait exécuter d'importantes réparations au palais archiépiscopal d'Arles.
Son décès survient le après un épiscopat de presque 45 ans. Il est inhumé à Saint-Trophime, dans la chapelle Saint-Genest qu'il avait fait construire et qui abrite également, de nos jours, la dépouille de son neveu Jean-Baptiste, son coadjuteur devenu son successeur.
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Plaque funéraire. -
Armes de la famille.
Il est l'oncle de son successeur, Jean-Baptiste Adhémar de Monteil de Grignan et frère de Jacques, évêque d'Uzès. Il est également l'oncle paternel d'un lieutenant-général de Provence, François de Grignan, le mari de la fille de madame de Sévigné.
Notes et références
modifier- ↑ GCN, Tome 3, page 1301, n° 3368
- ↑ Émile Fassin – Bulletin archéologique d’Arles, N°1, page 184.
- ↑ D'après le Bulletin des Amis du Vieil Arles, n° 117, François de Grignan veut en particulier récupérer :
- Trinquetaille, terre et seigneurie aliénées par ses prédécesseurs,
- les droits de police d'étalonnement des poids,
- des honneurs forcés de la part des consuls
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- (en) Archbishop François Adhémar de Monteil de Grignan, sur Catholic-Hierarchy.org
- Généalogie des Grignan
- Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe de 1843 (archives sur gallica.bnf.fr). Il semble qu'il y ait néanmoins une omission dans la descendance de « l'autre » François Adhémar de Monteil, mari de Françoise de Sévigné, qui a eu une première fille en avant d'avoir un second fils l'année suivante. Ce mari est interpellé par sa belle-mère dans une lettre du où Madame de Sévigné fustige son gendre et le met en garde contre une autre grossesse : « Pensez-vous que je vous l'aie donnée pour la tuer, pour détruire sa santé, sa beauté, sa jeunesse ? ».
- Bulletin des Amis du Vieil Arles, no 117