Frédéric Tschaggeny
Frédéric Tschaggeny, né le à Schaerbeek et mort à Saint-Josse-ten-Noode le , est un peintre et un aquarelliste belge.
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Biographie
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modifierPierre Frédéric Tschaggeny, né rue de Brabant à Schaerbeek le , est le fils de Charles-Philogène Tschaggeny, artiste peintre et de Marie Cécile Josèphe Bonduel, native de Wambrechies en 1824[1]. Il est le neveu du peintre Edmond Tschaggeny[2].
Formation
modifierFrédéric Tschaggeny est l'élève de son père et de Jean-François Portaels[3],[2].
Carrière
modifierFrédéric Tschaggeny commence sa carrière à Londres, puis expose, à partir de 1872, ses œuvres aux Salons triennaux belges jusqu'en 1914[3],[4]. Il est connu pour ses portraits et ses scènes de genre[2].
Frédéric Tschaggeny, meurt, célibataire, à l'âge de 70 ans à Saint-Josse-ten-Noode, le [5].
Œuvre
modifierStyle
modifierSa facture picturale est réaliste[2]. Ses premières œuvres exposées en 1872 sont des aquarelles[4].
Réception critique
modifierLorsque Frédéric Tschaggeny participe, en Suisse, à l'exposition de peintures de Neuchâtel de 1885, l'écrivain Léopold Bachelin écrit :
« M. Frédéric Tschaggeny nous envoie un tableau de style décoratif : Fleur sauvage. C'est une tête de jeune fille, une beauté blonde, aux yeux clairs et bleus, au teint délicat, aux traits d'une gracilité raffinée et dont la tête est affublée d'une étrange couronne de verdure où s'épanouit une fleur blanche. Il y a de la sauvagerie poétique dans cette physionomie fantaisiste qui fait songer aux Velléda sentimentales des premiers romans romantiques[6]. »
Expositions
modifierExpositions triennales belges
modifier- Salon de Bruxelles de 1872 : L'Aumône, La Liseuse et Au Bord de la mer (trois aquarelles)[4].
- Salon d'Anvers de 1873 : Jeune veuve[7].
- Salon de Gand de 1874 (XXIX) : Le Voyage de noces et Une Marchande algérienne[8]
- Salon de Bruxelles de 1875 : Ève pleurant la mort d'Abel et Petite Algérienne[9].
- Salon de Bruxelles de 1881 : Portrait[10].
- Salon de Gand de 1883 (XXXII) : Portrait et Fleur sauvage (peinture), Roses et Paysage (aquarelles)[11].
- Salon de Gand de 1886 (XXXIII) : Portrait[12].
- Salon de Bruxelles de 1887 : Orpheline, acquise par le roi Léopold II[13],[14].
- Salon de Bruxelles de 1897 : Portrait de M.D.G. (peinture) et deux aquarelles : Rue de Haarlem et Ostende[15].
- Salon d'Anvers de 1898 : Portrait de Mme O.[16].
Expositions européennes
modifier- Exposition internationale de Londres de 1874 : La Jeune veuve et ses deux enfants en deuil et La jeune mère donnant à son petit une première leçon.
- Exposition des beaux-arts à Lille de 1881 : Fleurs dans un vase[17].
- Exposition de peinture à Neuchâtel de 1885 : Fleur sauvage[6].
Collections muséales
modifierSes œuvres sont conservées par plusieurs musées : Musée royal des Beaux-Arts d'Anvers (Portrait de Charles Tschaggeny) (don de l'auteur en 1898) et à Neuchâtel (Sorcière)[2].
Références
modifier- « État-civil de Schaerbeek », sur agatha.arch.be, (consulté le ).
- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, graveurs et dessinateurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 3, Paris, Ernest Gründ, , 1300 p. (lire en ligne), p. 927.
- Norbert Hostyn, « Tschaggeny, Frédéric », sur kikirpa.be (consulté le ).
- Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1872, catalogue explicatif, Bruxelles, Adolphe Mertens, , 205 p. (lire en ligne), p. 190.
- Rédaction, « Nécrologie », Le Soir, no 285, , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
- Léopold Bachelin, Mélanges d'histoire et d'art, Paris, Librairie Fischbacher, , 447 p. (lire en ligne), p. 326.
- Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, J.P. Van Dieren, , 193 p. (lire en ligne), p. 161.
- Société royale pour l'encouragement des beaux-arts, Salon de Gand de 1874, Gand, Eug. Vanderhaeghen, , 134 p. (lire en ligne), p. 115.
- Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1875, catalogue explicatif, Bruxelles, Adolphe Mertens, , 236 p. (lire en ligne), p. 143.
- Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1881, catalogue explicatif, Bruxelles, Adolphe Mertens, , 171 p. (lire en ligne), p. 103.
- Société royale pour l'encouragement des beaux-arts, Salon de Gand de 1883, Gand, Eug. Vanderhaeghen, , 214 p. (lire en ligne), p. 145,176.
- Société royale pour l'encouragement des beaux-arts, Salon de Gand de 1886, Gand, Eug. Vanderhaeghen, , 150 p. (lire en ligne), p. 113.
- Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1887, catalogue explicatif, Bruxelles, Ad. Mertens, , 117 p. (lire en ligne), p. 66.
- Lucien Solvay, « Au Salon », La Nation, no 303, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
- Catalogue, Exposition internationale de Bruxelles, Beaux-Arts, catalogue général, Bruxelles, E. Lyon-Claesen, , 206 p. (lire en ligne), p. 46.
- Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, Jonsten Versaemt, , 112 p. (lire en ligne), p. 78.
- Olivier Merson, « L'exposition des Beaux-arts de Lille », La Chronique des arts et de la curiosité, vol. 31, , p. 249 (lire en ligne, consulté le ).
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :