Frédéric II de Nuremberg
Frédéric (vers 1188 – vers 1255) est burgrave de Nuremberg de 1204 environ à 1218 (« Frédéric II »), puis comte de Zollern de 1218 à sa mort (« Frédéric IV »). Il est surnommé « Frédéric le Lion[1] ».
Naissance |
Vers |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Friedrich II. von Nürnberg-Zollern |
Famille | |
Père | |
Mère |
Sophie de Raabs (d) |
Fratrie | |
Conjoint |
Elisabeth von Habsburg (d) |
Enfants |
Frédéric V de Zollern Sofie von Zollern (d) |
Biographie
modifierFrédéric est le fils cadet du comte Frédéric III de Zollern, également devenu burgrave de Nuremberg vers 1192, et de Sophie de Raabs. À sa mort, survenue vers 1200, Frédéric et son frère aîné Conrad assurent conjointement la gestion des territoires de la famille, et notamment le burgraviat de Nuremberg[2]. En ce début du XIIIe siècle, les Hohenzollern affermissent leur puissance en Souabe du Sud par des acquisitions ou des unions matrimoniales[2].
En 1218, les possessions de la lignée de Zollern sont réparties entre les deux fils. Frédéric transmet ses possessions à son frère Conrad, qui obtient le titre de burgrave de Nuremberg et les possessions des comtes d'Adenberg[1] (le château ancestral de cette famille, le monastère Heilsbronn). Frédéric conserve quant à lui le titre de comte de Zollern, le château de Hohenzollern et les territoires de Souabe[1].
Mariages et descendance
modifierFrédéric IV épouse Élisabeth, fille du comte Albert IV de Habsbourg. Deux enfants sont nés de cette union :
- Frédéric V, comte de Zollern ;
- Sophie (morte vers 1270), épouse le comte d'Urach Conrad Ier de Fribourg.
Notes et références
modifier- Bogdan 2010, p. 21.
- Bogdan 2010, p. 20.
Bibliographie
modifier- Henry Bogdan, Les Hohenzollern, la dynastie qui a fait l'Allemagne (1061-1918), Paris, Le Grand Livre du Mois, , 406 p. (ISBN 978-2-286-06515-7)